De toute évidence, certains éléments des forces patibulaires du SPVM sont atteints d’un épuisement professionnel dont les autorités avaient mal mesuré les conséquences. Ce n’est pas sans raison que la SQ a été appelée en renforts dans les rues de Montréal où, depuis quatre semaines, les manifestants ont mis les nerfs des policiers à rude épreuve.
Si bien qu’on assiste, de plus en plus souvent, à des scènes de « brutalité policière » diffusées sur YouTube et de nature à miner pour longtemps la réputation du SPVM et la confiance que tout corps policier doit susciter pour être en mesure de bien jouer son rôle.
Après avoir visionné le clip dont l’image ci-dessus a été tirée, Ian Lafrenière – le porte-parole du SPVM – mentionnait à La Presse:
Je vois les images comme vous. Je n’ essaie pas de défendre l’indéfendable puis on n’est pas infaillibles. Il va arriver des fois ou des policiers vont mal agir et si c’est le cas, il y a la déontologie policière
Le maire de Montréal, au contraire, défend bec et ongles SA police, mais si Gérald « Je-ne-sais-rien » Tremblay ne sait rien, c’est parce qu’il porte des oeillères. N’a-t-il pas juré que la réputation de sa formation Union-Montréal n’a pas été entachée après l’arrestation simultanée – la semaine dernière – de MM. Frank Zamino (ex-président du Comité exécutif), Bernard Trépanier (ex-directeur des finances de SON parti) et Martial Fillion (son ex-chef de cabinet)? Faut donc pas se surprendre de son évaluation du travail policier.
L’agression sauvage au poivre de cayenne (gaz poivre) débute à 1:32. Matricule 728 asperge des spectateurs passifs… mais réprobateurs. C’est à ce pétage de plomb que faisait allusion Ian Lafrenière.
Les fusibles de la dame ont sauté. Devant le comité de déontologie policière, le syndicat des policiers va plaider l’épuisement professionnel et le harcèlement (!) dont Pitbull 728 a été victime AVANT l’expression de son power trip. Bref, ils en feront une victime! D’ici là, j’ose espérer que cette jeune femme – toute menue – sera torturée par le remord et par une honte rédemptrice, à défaut de quoi ce job n’est vraiment pas fait pour elle…
De toutes façons, après cette mésaventure, elle n’est plus apte – psychologiquement – à assumer ses fonctions, et elle aura besoin d’une thérapie… et d’une évaluation de ses capacités à retourner sur le terrain.