P.K. quitte le « Parti Canadiens »

À l’image  de Péladeau P.K. dont les circonstances ont forcé le départ du Parti Québécois, Subban P.K. tire à son tour sa révérence du Parti Canadiens, pour être sitôt remplacé par un vieux débris de quatre ans son aîné.

En cette avant-veille de juillet, l’échange Subban/Weber aura outrageusement éclipsé dans les médias locaux l’annonce d’un gouffre financier de plus de 400M à la cimenterie de Port-Daniel et même le tout premier discours d’un President of the United States devant le Parlement canadien depuis plus de 20 ans.  L’événement est tellement big que même le gros Jean-Charles Lajoie a interrompu ses vacances pour venir nasiller sur les  ondes du 91,9 Sport.

C’est dire. Pauvre Barack Truc, dont les adieux en terre de Canada ont été complètement bousillés!

Pour résumer, c’est l’une des pires transactions de l’histoire de la ligue, de commenter le dividu MFBF000 sur le blogue de Mathias Brunet.

Pas sûr…

La prière de Michel Therrien à St-Jude… et aux dragons

Bonjour dragonne-z-et dragons,

Mon nom est Michel Therrien  et je vous demande d’investir 25 millions d’indulgences dans mon Club de hockey professionnel, en voie d’élimination; en contrepartie, vous disposerez d’une loge au Cantre Bell, du stationnement pour cinq limos, et, pour chacun de vous et pour les 25 prochaines années, d’une provision de 5 sacs de pinottes, de 6 not dogs, de quatre bières de votre choix pourvu que ce soit de la Molle… et, en prime, la collection des 250 plus grands succès de Ginette Reno.

Incluant le Ô Canada en langue bilingue.

Heu… les pinottes, les bons not-dogs, la broue pis le  parking pis la  loge, c’est bon pour toutes les games au Centre Bell. Par ézampe, c’est quatre bières par game, non transférable, non cumulatif; c’est pour votre protection pis votre santé qu’on peut pas reporter les coupons sur la game d’ensuite.

Mon entreprise propose un excellent produit, mais on s’est fait rentrer dedans par un malfrat venu de Gotham City dont la concurrence déloyale nous a comme scié les jambes. L’affaire, là, c’est qu’on a perdu notre Djésusse Price pour un bon deux semaines si c’est pas plus.

Pis sans notre Djésusse, on est dans la schnoutte.

Is Price worth the price? – Price vaut-il son pesant de médailles d’or?

On l’a échappé belle! Battre les Amaricains? Bof… Les tites filles s’en étaient chargées la veille; si un jour on n’en fait pas un film, j’me fais poser un dentier pis je l’avale devant les caméras!

La médaille d’or (le cas échéant), who cares? Anyway, on peut toujours se reprendre, il y a toujours une prochaine fois, disait un René Lévesque sur bord des larmes le soir du « Si je vous ai bien compris…« , en mai ’80.

The sign was put up by Command Sign, whose Twitter profile says it’s the electronic billboard on the Command Transportation building in Skokie, Illinois. It seems to exist for the purpose of making silly signs that are meant to go viral. The one above was one of their most successful signs ever.

Justin Bieber is Canadian, you see. But he lives in America now. So them’s the stakes. – Nate Scott, USA Today, 21 février 2014

[NDLR: Heu… si Justin Bieber a vécu au Canada puis aux States, c’est qu’il a TOUJOURS vécu en Amérique, non? Y a pas de différence entre America et America? Si il n’y a  pas de différence, alors donnez-lui sa citoyenneté « américaine » pis bon débarras!]

L’entreprise qui a planté cette affiche lumineuse n’a pas raté la cible; son stunt publicitaire a fait parler de lui partout, partout, partout.

Les pauvres, ils ont dû repasser derrière et ramasser les pots cassés. Enfin, façon de parler, puisqu’ils ont su profiter du momentum, prolonger le running gag et ainsi accroître considérablement la valeur de leur entreprise…

Worst bet ever? You bet!

En fait, le deuxième plusse pire.

NHL: au royaume des arbitres, les aveugles sont rois…

D’entrée de jeu, je m’en voudrais de ne pas souligner la performance – inespérée – de MES Seahawks au SuperBowl; j’étais convaincu de la supériorité des Broncos. Si quelques connaisseurs avaient prédit une victoire de Seattle, aucun n’aurait misé sur une marge aussi écrasante que 43 à 8!

Mes Seahawks? J’aurais préféré une victoire des New Orleans Saints ou des New England Patriots mais bon, ils n’étaient pas de la grande finale.

Mais parlons plutôt de la dernière minute du match disputé ce 2 février entre MES Canadiens [1] et les Jets.

Pour ma part, ce sont les images de CBC que j’ai vues; il me semble que les caméras du réseau anglais ont montré une séquence plus complète et sous un meilleur angle. Entéka…

Avec environ 45 secondes à écouler en troisième période, PK Subban a dû rebrousser chemin à deux reprises plutôt que d’entrer en territoire des Jets pour y installer l’attaque à six joueurs et tenter de créer l’égalité. C’est que Gallagher était retenu en zone adverse, pris à partie par trois adversaires différents.

« Après avoir revu la séquence, où il aurait pu y avoir cinq infractions, on va demander des explications, a lancé Therrien. On avait retiré le gardien donc on aurait pu obtenir un 6 contre 4 et tenter d’égaler le pointage. C’est sûr que c’est frustrant, très frustrant. »

« Le gardien l’a frappé à la tête, le défenseur l’a fait trébucher, le joueur qui sortait du banc lui a donné un autre coup. Et de ce que j’en comprends, tout ce temps, Gally était celui après qui l’arbitre criait. J’ignore s’il avait une rancune envers lui… » [commentaire de Josh Gorges]- Olivier Harbour-Masse, Ici.Radio-Canada.ca

Le journaliste Pat Hickey rapporte pour sa part dans The Gazette que le gardien Al Montoya a d’abord retenu Gallagher alors qu’il n’était pas porteur de la rondelle, avant de le frapper deux fois à la tête; quand il se fut enfin libéré de l’emprise de Montoya, Gallagher s’est affalé sur la glace après une mise en échec de Zach Bedrosian, avant d’être retenu une troisième fois par un Jacob Trouba qui s’est dirigé droit sur lui à sa sortie du banc des Jets.

J’ai vu, revu et revu encore la scène. Pitoyables, ces manoeuvres d’obstruction, et dignes d’une ligue de broche à foin.

Harper gouvarne… et ment

La saison des débats a passé; celle des grandes analyses débute. En voici une, fort jolie, de nos bons zamis, Les amis de la vâââârité:

Stephen Harper a livré une excellente performance lors du débat anglais de ce soir, d’autant plus qu’il devait lutter contre trois gauchistes. À ce sujet, il est tout simplement inadmissible que le chef du Bloc québécois soit présent à ce débat, étant donné que son parti séparatiste veut détruire notre pays et ne présente des députés qu’au Québec.

Notre premier ministre est sorti indemne de toutes ces attaques… Son calme olympien l’a grandi…

Le ridicule des gauchistes a ressorti: comment peuvent-ils oser se prétendre pour la démocratie alors qu’ils ne cherchent qu’à renverser le résultat des élections en formant une coalition ?

Notre premier ministre a aussi profité de l’occasion afin de présenter sa plate-forme électorale directement aux électeurs, sans subir les déformations que les médias gauchistes lui font.

Les déformations que fait la Presse gauchiste des réponses de Harper?

Tabarnak! Harper ne fournit de réponses, ni aux journalistes, ni aux citoyens, ni même à ses collègues chefs de parti. Pour qu’il y ait déformation des propos, encore faudrait-il que Harper émette des propos! Mais, de toute évidence, c’est là une subtilité qui aura échappé aux zamis.

Coco Couinard récidivait ce 14 avril, avec un compte-rendu dithyrambique de la performance de son poulain:

Quant à Jack Layton et Gilles Duceppe, ils ne méritaient tout simplement pas d’être présents. Ils n’ont pas la moindre chance de gagner ces élections, et ce qu’ils proposent est dangereux pour notre pays.

Le choix des questions pour le débat était assez douteux. Il aurait été intéressant que des questions plus neutres ou sinon de droite soient posées, plutôt que des questions gauchistes, qui montrent bien l’effet néfaste que les médias ont sur la population québécoise.

Bien sûr, Muguette, qui a 53 ans et qui cherche un emploi, n’avait pas le droit de s’interroger sur son avenir; elle aurait dû poser une question moins gauchiste.

Après le premier débat, le zami de la vâââârité proposait de museler Gilles Duceppe en le tassant hors des débats. Motif invoqué: son parti veut détruire le Canada!

Après le second débat, le zami de la vâââârité suggérait de buter cette fois le socialiste Smiling Jack Layton hors de l’arêne. Motif invoqué, tout comme le Bloc, le NPD propose des idées dangereuses pour le pays.

S’il devait y avoir un troisième débat, sans doute le zami formulerait-il cette fois la proposition de vider Ignatief. Motif invoqué: son projet de coalition constitue une atteinte grave à la démocratie.

Ainsi libéré de toutes les contraintes, Stephen Harper pourra enfin s’adresser directement à la population, dans un talk show enlevant, alors qu’il choisira lui-même les questions qui lui seront posées, et les journalistes qui les lui poseront. Et qu’il rédigera lui-même les compte-rendus et les éditoriaux.

Finies, les questions gauchistes…

La vâââârité!

Dans sa grande générosité, le gouvernement du Canada a permis au Québec de siéger à l’UNESCO.

… au sein de la délégation canadienne, et sans que le Québec ne puisse opposer un point de vue divergent de celui d’Ottawa. Les zamis de la vâââarité saluent le mensonge de Stephen Harper l’ouverture manifestée à l’égard du Québec par le gouvernement Harper.

Pat Burns: Bonsoir, la police…

«Quand quelque chose comme ça arrive, quand tu sais que la fin approche, ton coeur s’adoucit. Tu t’ouvres plus, tu te rapproches encore plus de ta femme, de tes enfants, de tes amis pis du Bon Dieu. Faut pas pleurer sur la vie, faut accepter. Je pense que je suis serein.»

Hier, avant de raccrocher, Pat Burns a lâché: «Le docteur m’a dit: «T’es fait fort, tu résistes. Essaye de bien manger.» Mais là, je commence à sentir que mes papilles – c’est de même qu’on dit ça? – goûtent moins. Mais j’essaye de manger. Je veux profiter de chaque jour que le Bon Dieu nous donne.»

C’était le 30 mars 2010. Le texte est de Réjean Tremblay.

Pat Burns savait que la mort l’attendait. Il en parlait avec une légèreté d’âme à l’inauguration d’un aréna en son nom à Stanstead à la fin mars.

L’esprit en paix, Burns est décédé, vendredi, après une longue bataille avec le cancer. – Radio-Canada, 19 novembre 2010.

Il aura débuté sa carrière d’entraîneur sous les traits d’un agent de la paix – ce qu’il était dans une vie antérieure; il aura terminé sa vie sous les traits d’un nounours attendrissant aux traits émaciés.

Il y a deux mois presque jour pour jour, Pat Burns avait démenti la nouvelle de son décès.

Cette fois, c’est bien vrai.  Et c’est bien triste; mais en même temps, quelle délivrance. Pour lui. Et même pour sa femme, et pour ses enfants.