C’est une honte.
Alors que sur le rives du Potomac des voix sénatoriales – comme celle de Dianne Feinstein – s’élèvent ignominieusement contre la torture qu’aurait pratiqué la CIA sous Doublevé Bush, Myriam Ségal, plaide au contraire depuis les berges escarpées du majestueux Saguenay en faveur d’un châtiment exemplaire pour notre Vice-Reine déchue.
Trop douce lui sera la prison, plaide Ségal, dans la mesure où des domestiques avec ou sans livrée devront lui être assignés en permanence pour son bain, son pipi, son caca et le cérémonial du lever/coucher; au contraire, si elle était confinée dans un CHSLD deux étouèles pour toute la durée de sa peine, elle devra parfois s’accommoder de ses odeurs corporelles, le temps qu’une préposée affectée à deux douzaines de vieilles peaux puisse enfin s’occuper d’elle. Et pour les contribuables, quelle économie!
Un porte-parole de Ma’am Thibault s’indigne: ce châtiment est digne des pires tortionnaires et au besoin, la tigresse dégriffée [1] saisira l’Assemblée Générale de l’ONU, Amnesty International et le Comité National des Jeunes de Québec Solidaire – qui lui aurait opposé une fin de non-recevoir dans un immense éclat de rire.