Arkansas: là où le violeur peut obliger sa victime à mener sa grossesse à terme…

Welcome to Arkansas! Welcome to the Moyen-Âge, stie!

La pêche au Homard Khadr peut attendre une ″copule″ d’heures; la chasse aux ovaires fécondés est ouvarte en Arkansas. Praise the Loooord! Et rendons grâce grosses les fumelles!

L’Arkansas s’est doté de quelques-unes des législations les plus répressives des États-Unis en matière d’avortement et l’ACLU  – The American Civil Liberties Union –  s’inquiète d’un projet de loi encore plus restrictif qui pourrait entrer en vigueur à la fin du mois présent mois. [2]

L’American Civil Liberties Union cherche à bloquer devant les tribunaux l’entrée en vigueur de cette Loi qui pourrait forcer la victime d’un viol à obtenir de  son agresseur l’autorisation d’avorter. [HYPERLIEN CNN, 12 juillet 2017] [ma traduction]

Ce projet de loi – le House Bill 1566 [hyperlien vers le texte] porte officiellement – exquise délicatesse oblige – sur l’élimination des vestiges d’origine fœtal. L’objectif serait d’assurer une inhumation décente au fœtus. Cé-t’y pas bô, ça!

Le parrain de ce projet de loi s’appelle Kim Hammer, membre de la Chambre des Représentants de l’État de l’Arkansas; il jure que son but n’est pas de faire chier les femmes enceintes; mais peut-être n’est-il pas tout à fait inutile de préciser ici que le Hammer susdit est, dans la vraie vie, un pasteur baptiste, [hyperlien Hammer, page officielle]. Un pasteur baptiste, membre de la législature d’un État au cœur de la Bible Belt. Allôôô? Dieu, tu m’entends? Hein, les femelles, j’te les ai-tu bien ficelées, oui ou non? 

Rep. Kim Hammer, the sponsor of the bill, said the legislation is not intended to give undue power to third parties, only to show respect to the unborn baby.

Hillary dopée au Clintonodol?

Heille! Y as-tu vu la face? Tu penses vraiment que moi, Donald J. Trump, j’aurais pu frétiller à la vue de cette mocheté qu’est Natasha Stoynoff?

Shit! Si Trump avait su s’entourer de conseillers – et j’exclus ici son immense toupet orange et son pénis, sans doute auraient-ils pu lui suggérer de se fermer le  clapet; l’argument de type trop lette pour moi risque, en effet, de lui exploser au visage et de lui carboniser le toupet!

Elles ont toutes menti. TOUTES. Bien sûr, bien sûr…

Les femmes, faut que tu traites ça comme de la marde – Donald Trump, entrevue donnée à The New-Yorker en 1992 [1]

D’la marde? Faut-il se surprendre alors que le troupeau des Trumpsters suggère que pour assurer la victoire de Trump on devrait retirer le droit de vote aux femmes? #RepealThe19th 

Crooked Hillary et les médias vont truquer l’élection?  Bien sûr! Et puis, elle est dopée au Clintonopidol, ça se voit! Alors le monsieur E-X-I-G-E un test anti-dopage avant le débat du 19 octobre…  Et si elle refuse de s’y soumettre, qu’on l’abatte!

″Si [Clinton] devait prendre la Maison Blanche, j’espère qu’un coup d’état pourra l’en expulser! Elle  devrait être enfermée, sinon abattue. […]  Si nécessaire, faudra faire la  Révolution pour lui retirer le pouvoir. Peut-être qu’il y aura un bain de sang. Pour mon pays, je  suis prêt à faire tout ce qu’il faut!″ – Dan Bowman, un entrepreneur en construction âgé de 50 ans, cité dans le Boston Globe, 15 octobre 2016 .

Réaction de Trump à ces menaces de mort? À cette proposition de museler ces maudites femelles qui s’apprêtent à planter l’une des leurs à la Maison Blanche? Aucune réaction… il s’en lave les mains.

Pendant ce temps, Winston Smith nous met en garde contre les matamores de Clinton!… C’était chez Richard Hétu.

Lettre ouverte aux Écosses