100 drinks par semaine pour noyer ma grosse déprime – Mike Ward

Ceci est une vraie image TVA. À peine trafiquée. À peine… On engraisse bien les cochons, après  tout! 

Dimanche soir, en écoutant Mike Ward se confier à Paul Arcand à TVA, on aurait presque pensé que c’était lui la victime dans l’histoire de Jérémy Gabriel. Faut le faire !

[…] Quand tu traites un enfant de ″laitte″ et de ″pas beau qui chante″ et que tu refais la même blague 230 fois en spectacle, ne viens pas me faire croire que tu ne te doutais pas que ça allait le blesser.

Et ça, c’est une vraie citation de  la vraie madame Richard Martineau. [HYPERLIEN vers sa chronique au Journal de Mou’ial] .  Ça se pourrait même que j’abonde dans le même sens; j’ai dû attraper un virus! Viiiite! Un docteur!

Comme que racontait avec dignité le gros saoûlon en entrevue avec Paul Arcand [réseau TVA, Conversation secrète, 20 mai 1018], moé chu  pour les paroles haineuses parce que les paroles haineuses fait que tu vois qui a de la haine dans son coeur. J’aime ça savoir c’est qui les… [racistes, homophobes, brutes, etc]. 

Bock-Côté: affirmer qu’il y a des racisss au Québec, c’est du Québec-bashing!

Avec l’appui de la go-gauche Solidaire, dénonce Ti-Bock, la droite néo-libérale et affairiste de Philippe Couillard fera tenir par la Commission des Droits de la Personne et des Droits de la Jeunesse (la CDPDJ) sa consultation sur le racisme systémique. 

Les dés sont  pipés, d’ajouter le Calife du Lologuistan Oriental. La CDPDJ a souvent eu l’occasion de soutenir que le racisme systémique gangrenait la société québécoise, claironne-t-il.

Tous ces nabots, ajoute-t-il, ont en commun [le] rejet de tout nationalisme assumant la défense de l’identité québécoise. L’ethno-nationalisme, mon Tit-Bock, est-ce que ça qui a justifié la Shoah, le génocide  des Arméniens en Turquie [HYPERLIEN Arméniens] ou le génocide des Tutsis  au Rwanda [HYPERLIEN Tutsis]. C’est de cette merde que tu te réclames? Pas moi. Désolé. Et pourtant, bien avant  ta naissance en ’80, j’étais déjà un ardent nationalisss et un furieux séparatisss. Inclusif, par contre.

Cette commission servira essentiellement à marteler ce message en lui donnant un maquillage scientifique.

Soyons sérieux : nous nous préparons à une redoutable séance de Québec bashing. Elle aura cela de particulier qu’elle sera commanditée par le gouvernement québécois, qui se retourne ici contre son propre peuple. – Tit-Bock, Le Hournalle, 22 juillet 2017 [HYPERLIEN vers les chiures de Bock-Côté]

Libââârté d’expression aux ‘Olivier’? Think ouside the box, ‘stie!

 

Plus que 60 minutes avant le Gala des Olivier. Plus que  60 minutes avant de savoir jusqu’où ira la bêtise des  tartisses. Plus que 60 minutes avant de savoir s’ils auront compris que la liberté d’expression, c’est aussi – lorsque nécessaire – la liberté de farmer sa gueule.

Éditorial d’un sale go-gauche

Si l’Association des Pros de l’Industrie de l’Humour avait VRAIMENT voulu conserver le numéro controversé malgré le refus qu’elle impute à son assureur, elle aurait pu proposer une solution alternative.

Par exemple: une surprime,,, Par exemple, une franchise (le ‘déductible‘, dans la langue populaire) plus élevée pour ce numéro là, dans le cadre d’une police distincte et complémentaire. Mais comme l’Association est un organisme sans but lucratif, elle n’a pas le droit de faire des profits et par voie de conséquence, elle n’est probablement pas suffisamment solvable pour satisfaire les exigences financières de Radio-Canada.

les « Hanette » en eaux putrides

Incapable de quelque forme de résipiscence que ce soit après qu’elle eut tenu des propos profondément méprisants à l’égard de ces femmes qui affirment porter le voile  par choix, Denise Filiatrault encourt désormais l’opprobre général.

Aucune des 20 co-signataires de cette démarche qui avait pu sembler noble n’a répudié ni ne s’est dissociée, même timidement, de cette vacherie [1].

Tout juste avant de publier ce billet, j’apprends au bulletin de nouvelles de minuit que Denise Filiatrault présente ENFIN ses excuses sur son compte Twitter. 

La belle affaire! Peut-on parler ici de « damage control« ? Elle est directrice du Rideau-Vert, la dame. Peut-être l’institution a-t-elle été inondée de menaces de désabonnement? On jase, là…

Nonobstant, j’avais cru en un simple égarement. Un geste  isolé, que peut-être ses consoeurs féministes ont préféré balayer sous le tapis, comme le font les enfants pris en défaut. Pour éviter de l’accabler davantage, elle qui – en principe – aurait dû être rongée par la honte.

Malheureusement, la Janette elle-même – la vraie – a précisé le fond de sa pensée; elle n’aurait peut-être du demeurer coite!

Je suis mal à l’aise avec les femmes exploitées par les religions. Je voudrais toutes les sortir de là. J’aimerais leur tendre la main et leur dire: faites-vous pas avoir!

Heu… c’est pas toutes des illettrées, ces femmes-à-voile; certaines d’entre elles ont plus de 20 ans de scolarité, certaines d’entre elles forment les futurs médecins. Alors, cette volonté de leur tendre la main pour les sortir de là, ça n’a rien à voir avec la compassion. Non. C’est de la condescendance. Pire. C’est comparable à toutes ces formes de condescendance dont font preuve, parfois, les machistes à l’égard des ma p’tite dame! Bref, toute féministe que puisse être la Hanette, elle fait là preuve de mépris envers les musulmanes.

C’est vrai qu’elles sont arabes, berbères ou iraniennes, les pauvres filles; la nature ne les a pas favorisées autant que les femmes d’ici, n’est-ce-pas? En pays de barbarie, l’intelligence et la faculté de discernement sont réservés aux barbus, j’imagine; les femmes n’y ont donc pas eu accès… 

Quelle est la différence entre le fondamentaliste juif ou musulman qui refuse de traiter avec la policière qui lui remet un billet d’infraction et une Québécoise de souche qui refuse de faire confiance à une infirmière voilée qui…

«Je n’aimerais pas être soignée par une femme voilée. J’aurais peur. Je me dirais : tout d’un coup, dans sa religion, qu’on ne soigne pas autant les femmes que les hommes, qu’on laisse partir les vieux plus vite.»

Ces deux citations sont de Janette Bertrand; elles ont été rapportées par Katia Gagnon, de La Presse. La dame a-telle pu transmettre ces préjugés de vieille folle [2] à sa descendance?

Charest, loi 78 et Commission des droits: comment mentir sans en avoir l’air

Prise UN:

La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse est d’avis que la loi spéciale forçant le retour des étudiants en classe à compter du mois d’août porte atteinte à des libertés fondamentales garanties par la Charte des droits et libertés de la personne.

L’analyse de 56 pages de la commission conclut que les articles 12 à 31 de la loi, devenue la Loi 12 après son adoption, portent atteinte directement ou indirectement aux libertés de conscience, d’opinion, d’expression, de réunion pacifique et d’association garanties par la Charte.

La commission rejette du même coup la justification invoquée par le gouvernement Charest, soit que l’article 9.1 de la Charte permet d’encadrer certaines libertés lorsque le bien commun l’exige. La commission estime que les dispositions de la loi spéciale ne répondent pas aux critères de restriction minimale imposé par l’article 9.1. – Canadian Press, 19 juillet, dans LaPresse

Prise Deux:

L’avis s’ajoute aux arguments du Barreau du Québec, de l’ONU et de tous les organismes sans but lucratif qui ont publiquement annoncé une position similaire à la leur sur le sujet.

[Marc-Antoine Cloutier, directeur général de la Clinique juridique Juripop, ] y voit même un appui de taille puisque l’avis en question provient d’un organisme gouvernemental. – Canadian Press, 19 juillet, dans LaPresse

Prise Trois: 

L’opinion de l’ONU ne risque pas d’influencer la décision des tribunaux sur la validité de la Loi 78. Par contre, quand le Barreau et la Commission des Droits de la personne et des Droits de la Jeunesse condamnent à l’unisson, il faudrait être un autruche – le cul en l’air et la tête dans le sable – pour prétendre que ce sont de simples opinions, qui ne valent pas plus que l’opinion de simples profanes.

Jeannot Mouton cherche à minimiser la valeur du document présenté par la CDPD. Or s’il existe au Québec un think tank capable de cogiter sur les violations des droits de la personne, c’est bien la Commission! Ce sont ici des experts qui s’expriment; leur opinion, développée dans un document de 56 pages, n’a rien d’anodin. Et les Tribunaux de droit commun n’ont guère le choix de s’en inspirer.

Le problème, c’est l’échéance électorale: trop d’analphabètes politiques auront gobé les arguments-bidons d’un gouvernement de morons, et la Cour supérieure rendra sa décision APRÈS la date du scrutin.

J’appelle ça de la malhonnêteté intellectuelle. Mentir, sans en avoir l’air. Et essayer de voler une élection sans attendre la bastonnade que serviront à ce gouvernement pseudo-Libéral la Commission Charbonneau et la Cour Supérieure…