Mathieu Bock-Côté, lologue de formation, tient un blogue où il pose le constat suivant:
Depuis quelques jours, ça s’indigne fort chez les libéraux et chez les commentateurs qui ont mené la croisade des derniers mois contre la Charte des valeurs. L’objet de cette indignation : l’absence d’avis juridiques formels commandés aux juristes de l’État québécois par le précédent gouvernement péquiste.
… avant d’en tirer quelques questions d’où transpire une malhonnêteté intellectuelle désolante:
Se pourrait-il que le gouvernement péquiste ait décidé, consciemment, de ne pas mouler son projet de Charte des valeurs dans le cadre exagérément étroit et contraignant du régime de 1982, qui faudra-t-il le rappeler encore souvent, a été imposé au Québec sans son consentement?
Se pourrait-il que Bernard Drainville ait justement voulu penser cette Charte à l’extérieur du cadre de légitimité issu de 1982?
Se pourrait-il qu’il n’ait pas voulu se contenter de l’espace que le Canada laisse au Québec? – Mathieu Bock-Côté, Le Journal de Montréal, 2 mai 2014: la querelle des avis juridiques
Tit-Bock s’est fait ramasser, pis pas à peu près! Lire la suite