Think Big, stie!
Les Zamaricains, ils l’ont-tu, l’affaire, observait Elvis Gratouille avec cette sagacité toute cul-terreuse qu’on lui connaît.
Mais faudra quand même y aller mollo. La Cour suprême du Canada confirme que les promoteurs de la Trump International Tower and Hotels de Toronto n’ont pas rempli leurs promesses de rentabilité; as a result, il semble qu’au moins deux douzaines d’investisseurs floués pourront exercer un recours contre le propriétaire de l’immeuble à qui le Pussy Grabber a donné son nom.
Trump s’en tire, au motif que ce n’est pas avec lui que les acquéreurs ont contracté. Il n’en demeure pas moins que si ces derniers ont accepté d’investir dans l’immeuble, c’est parce que son constructeur en faisait miroiter le nom de Trump International Tower and Hotels.
Bien sûr, Trump ne saurait être tenu responsable de l’usage qu’a fait de son nom un promoteur sans scrupules qui avait compris que le nom du dindon à l’orange était glamour et susceptible d’accélérer la vente… et les profits. Pareillement, Trump n’était pas sans le savoir et il a sûrement su monnayé son nom et en tirer deux ou trois piasses….
Quand même… ça reste un esti de trou de cul aux yeux de ceux à qui le nom Trump a suffi pour extorquer des millions. Et ils sont nombreux; même s’il n’a ouvert ses portes qu’en 2012, le gratte-ciel a été mis en vente pour $298M par le liquidateur; outre les réclamations qui menacent de pleuvoir de la part des acheteurs de plusieurs unités, la moitié des condos offerts au public investisseur n’avait toujours pas trouvé preneur en date du 12 janvier 2017, confirmait Radio-Canada.