Ça brasse dans l’industrie de la délation!
Deux députées néo-démocrates se sont senties abaissées par des collègues de l’équipe Justinienne; Junior a réagi promptement et congédié ses deux matamores sans autre forme de procès.
Dans un monde idéal, les girls auraient parlé, on aurait su qui elles étaient et de quoi elles avaient osé se plaindre. Mais… elles ont choisi de passer l’éponge (du moins, jusqu’à nouvel ordre) et elles conservent ainsi leur anonymat – du moins, officiellement.
Junior a-t-il eu raison de suspendre ses deux bullies présumés? Oui. Politiquement, il ne pouvait pas courir le risque de les garder à bord. Ni, d’ailleurs, sur le plan moral. Il n’avait pas le droit d’avoir l’air de minimiser. Lysiane Gagnon, pourtant, grogne:
Massimo Pacetti et Scott Andrews, ces deux députés libéraux que leur chef Justin Trudeau a congédiés pour des «fautes» dont on ignore la nature, n’ont pas bénéficié de la présomption d’innocence dont jouissent les pires criminels.
Ils ont été désignés à la vindicte publique sans savoir de quoi exactement ils sont accusés, comme dans ces dictatures où l’on vous emprisonne sans produire d’acte d’accusation documenté. – Lysiane Gagnon, 11 novembre 2014
Ma’ame Gagnon, la présomption d’innocence, ça ne s’applique qu’en droit criminel! Lire la suite