J’ai fait allusion, déjà, à ce compagnon d’infortune dont j’avais partagé la chambre, au hasard d’un infarctus il y a 3 ans. Un jeune papa, à l’aube de la quarantaine. Une conjointe dévastée. Comme Mauril Bélanger, il avait tiré l’un des 6 ou 700 numéros « gagnants » à la loterie nationale de la sclérose latérale amyotrophique. Comme Mauril Bélanger, il était atteint de la maladie de Lou-Gehrig,- ou maladie de Charcot. Comme lui, il était devenu aphone.
La poisse, dans tout ce qu’elle peut avoir d’absolu. Lire la suite