Devant la prolifération de l’affichage commercial en mandarin et en cantonais dans la région de Vancouver, les rednecks étaient montés aux barricades et le Vancouver Sun – alors une propriété Québecor, s’était insurgé:
Where else in the world would you see politicians allow corporations to put up signs in whatever language they want, without even a nod to the national languages? You would never see that in Europe. Nor Quebec. Nor the United States. People from those countries take some pride in upholding their history, culture and language, while also accommodating and welcoming newcomers. – The Vancouver Sun, 16 mars 2013
Hé oui… le Québec était cité en exemple pour ses lois linguistiques visant à reconnaître la spécificité de son histoire, de sa langue et de sa culture!
Bon. On efface tout, et on recommence! À Vancouver, en 2015, l’ennemi n’est plus chinois; il est francophone! Ces estis de francos ont osé s’adresser à la Cour pour exiger des autorités scolaires qu’elles se conforment enfin à leurs obligations constitutionnelles et fournissent des locaux adéquats pour l’éducation en français.
C’est une école de Vancouver, ça. Une école raboudinée, faite de sections préfabriquées, dont la capacité d’accueil est largement insuffisante; pas grave, c’est des francophones, et s’ils manquent d’espace, il y a des écoles anglaises prêtes à les accueillir et à les assimiler… Lire la suite