Au lendemain de la défaite du PLQ dans Kamouraska-Témiscouata, le Devoir publiait cette dépêche de La Presse Canadienne , qui rappelait avec combien d’humilité et de contrition Jean Charest avait « bien reçu », au nom de son gouvernement, le message que lui avaient adressé les citoyens:
Lors d’un court point de presse à l’Assemblée nationale, M. Charest a dit «accepter avec humilité» sa responsabilité dans la défaite de son parti aux mains du Parti québécois. Selon lui, le dossier de la corruption qui domine le débat politique depuis des mois n’est certainement pas étranger à la défaite libérale.
Le message envoyé par les électeurs du Bas-Saint-Laurent «s’adresse au gouvernement et au premier ministre et je le reçois», a poursuivi le chef du gouvernement.
Dans l’espoir d’apaiser la grogne populaire, le premier ministre a rappelé son engagement à accroître la lutte contre la corruption…
Message reçu?
Voyons voir… Le résultat du scrutin dans Kam-Témis est à peine connu que déjà Jean Charest, les deux mains sur le volant, roule dans les mêmes ornières. Un contrat de 300 millions sans appel d’offre? Bof, nous rappelle la vice première-ministre, c’est bien plus économique quand il n’y a pas d’appel d’offre! Lire la suite