Oui, il fallait soutenir Bombardier avant que l’avionneur québécois ne pète au frette sous le poids de son investissement dans la CSeries.
Mais… Lire la suite
Oui, il fallait soutenir Bombardier avant que l’avionneur québécois ne pète au frette sous le poids de son investissement dans la CSeries.
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En guise de protestation à la crise de larmes de la ministre Lise Thériault, aucun des policiers du poste de la SQ à Val d’Or n’est rentré au travail ce dernier Anne-Marie Dussault a demandé au président de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec, Pierre Veilleux, ce qu’il pensait de cette crisette de colère collective:
Je pense que c’est dans la façon que tout a été traité; vous savez, c’est pas habituel pour des policiers lorsque nous avons des confrères qui se font relever ou alléguer eeeeeuuuuh, que ça sorte public
Un policier qui se fait relever ou alléguer? De kossé… En v-r-a-i français, un policier qui se fait relever, c’est un policier que l’on aura remplacé par un autre à la fin de son quart de travail. En langue pôôlisse, un confrère qui se fait relever, c’est un confrère relevé de ses fonctions, et un confrère qui se fait alléguer, c’est un confrère contre qui pèsent certaines allégations de « faute », genre abus, sexe illicite, comme.
« Sortir public »? Que je sache, personne n’a identifié personne ni imputé quelque crime ou abus spécifique à un policier spécifique… ce qui, j’en conviens, risque d’éveiller bien des soupçons inutiles dans certaines chaumières.
Le Veilleux ajoutait plus tard, au cours de cette même entrevue: « Les suspensions, c’est une prérogative de l’employeur… Je ne veux pas juger de l’intervention de Madame Thériault, je ne pense pas qu’elle ait à s’excuser de la suspension »
Si les membres de la Sucée du Québec (SQ) doivent chercher un bouc-émissaire, qu’ils regardent plutôt vers Martin Prud’homme, leur Boss Suprême (BS). qui a mis bien du temps à formuler cette mise au point, le 27 octobre: Lire la suite
Kwé!
Voilà bien un billet qui m’aura arraché les tripes, un peu comme notre bienveillante ministresse s’est arraché quelques larmes; ceux qui me lisaient déjà au moment de la publication de mes premiers coups de gueule sous ce pseudo de Papitibi l’avaient déjà deviné..
Le 19 avril 2008, au lendemain de la première diffusion du docu de Richard Desjardins, Le peuple invisible, j’avais publié chez Richard Hétu un commentaire qui a servi de trame à l’un de mes premiers billets sur le présent blogue. Le troisième d’une série qui en compte aujourd’hui plusieurs centaines…
Quelques-uns de ces autochtones, que j’ai connus, vous ont été présentés par Desjardins. […] Vous êtes déjà émus? Et pourtant, tout n’a pas encore été dit.
L’une des « vedettes » de ce film coup-de-poing est de Maniwaki. Il a parlé, lui, d’un MUR INVISIBLE.
Il faut se promener dans les rues de Val d’Or pour le voir, ce mur. Les deux communautés, blanche et amérindienne, s’y côtoient, au Wal-Mart ou sur cette longue « Main » qu’est la 3e avenue. Mais je n’y vois (presque) jamais Blancs et Algonquins s’arrêter pour se serrer la main ou discuter. La méfiance. L’invasion, même, diront certains. Car ils sont plutôt visibles, les Algonquins, sur la 3e…
Tout n’avait pas encore été dit. Le pire était encore à venir, comme l’a démontré ce reportage-choc présenté à l’émission Enquêtes, cette semaine.
Et tout n’a pas encore été dit sur cette femme disparue il y a un an et demi, Cindy Ruperthouse – point de départ de la journaliste Josée Dupuis et prétexte à son premier déplacement à Val d’Or.
La première fois que j’ai rencontré Cindy Ruperthouse Lire la suite
texte de la Résolution présentée par Bernard Drainville et à laquelle aucun député Libéral n’a accepté de souscrire:
«Que les députés de la 40e législature s’engagent à renoncer à leur allocation de transition s’ils quittent durant le présent mandat à moins d’une raison médicale ou familiale».
Le ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne, M. Bernard Drainville, et le leader parlementaire du gouvernement, M. Stéphane Bédard, condamnent l’attitude du Parti libéral en matière d’intégrité démocratique.
[…] «Nous pouvons légitimement nous demander ce que cache le refus obstiné de Philippe Couillard de débattre dès maintenant des primes de départ», a conclu M. Bédard.– Parti Québécois, communiqué, 8 octobre 2013
Cré Bédorre, va! Deux ans plus torre, le v’là qui porre avec sa prime de déporre. On aura tout vu! Lire la suite
Alors qu’on croyait avoir lu et entendu la quintessence de l’abjection en matière de publicité électorale négative, les récentes déjections des stratèges Conservateurs dans les médias dits « ethniques » de Toronto et de Vancouver atteignent un niveau de bassesse inégalée. Wedge politics, dans sa forme la plus immonde, celle qui cible les enfants des électeurs.
Le National Post – pourtant acquis aux Conservateurs – a fait traduire cette pub le 14 octobre; il en conclut que les Conservateurs ont menti effrontément.
Stephen Harper « sort » dans des circonscriptions ontariennes dont il avait cru qu’elles lui étaient acquises. Le Grand Calife Ben Bitume est de toute évidence en mode panique. Quant à ses pubs en mandarin (l’image qui coiffe le présent billet, tirée du Ming Pao… moins le gros Ford!) et en punjabi, destinées aux auditoires de Richmond et de Vancouver (B.C.) ou de Richmond Hill et de Markham, en banlieue de Toronto, peut-être auront-elles plutôt eu pour effet de dégoûter les communautés auxquelles elles étaient destinées, comme le rapportait CBC News le 13 octobre:
« Que les Conservateurs estiment ainsi qu’ils peuvent manipuler l’opinion de nos communautés, c’est plutôt perçu comme une insulte à notre intelligence », a déclaré Rattan Mall, éditeur du journal Indo-Canadien Voice et responsable de son site internet.
Mais est-ce vraiment nouveau? Oui et non… Jamais les Conservateurs ne feront une campagne nationale là-dessus; ils se feraient prestement ramasser. Cette marde, ils la réservent plutôt au public ciblé de certaines communautés locales qu’ils estiment prêtes à les recevoir. Ou à des communautés ethniques dont ils souhaitent faire basculer massivement le vote sans pour autant faire sourciller un électorat mainstream de type White Anglo-Protestant ou Québécois de souche.
Chez les stratèges politiques, on parlera ici de « Dog-whistle politics« – un message inaudible pour la vaste majorité mais qu’un public ciblé, lui, entendra. Lire la suite
Le 25 août dernier, j’ai adressé à Han-Luc le statement suivant:
J’éprouve du mépris aussi bien pour les islamistes que pour les islamophobes. J’éprouve du mépris aussi bien pour le sionisme conquérant que pour les antisémites. Bien qu’agnostique, je n’ai rien contre la pratique du catholicisme éclairé, du judaïsme éclairé ou de l’islam éclairé – et par « éclairé », j’entends: TO-LÉ-RANT. Capable de souffrir que l’AUTRE (l’altérité, en sociologie) puisse exister.
[…] un islamophobe haït TOUS les musulmans au seul motif que leur Dieu n’est ni Dieu ni Yahweh ni Buddah mais Allah. Tu es tout fier d’être islamophobe? Bon bin… tu iras chier ta marde islamophobe ailleurs, crisse de raciste!
Comme on le fait avec un tit-coune en culottes courtes ou un ado boutonneux, j’avais alors imposé au dividu une pénalité pour conduite antisportive… dont il devait être relevé le 21 septembre.
C’est à travers ses écrits qu’on parviendra à saisir le fonds de la pensée de Han-Luc Proulx. En v’là justement un échantillon particulièrement juteux, qui sent le néo-nazisme à plein nez:
De plus, on ne parle plus d’immigrés mais d’importés. Ce sont tous des importés.
On ne veut pas d’Islam au Québec, cette fausse doctrine qui rend les gens fous et sème la terreur dans plus de 90% des conflits actuels sur Terre.
Vive le Québec sans immigrants! Vive le Québec libre! Vive le Québec blanc, francophone et laïc! – Jean-Luc Proulx, 21 octobre 2007
Quiconque a pris deux minutes pour lire le jugement [sait que] c’est pas un jugement sur le droit fondamental d’une femme de porter le niqab. S’il y avait un vrai débat à faire sur ce jugement-là, cedevrait être sur les abus de pouvoir des ministres quand ils veulent intervenir dans le Règlement de leur propre Loi parce que c’est ça qui est reproché à Monsieur [Jason] Kenney, le vrai jugement n’a rien à voir avec le fond de l’affaire du niqab – Emmanuelle Latraverse, Le Téléjournal, 20 septembre 2015
Et vlan! Qu’attendent donc Trudeau et Mulcair pour attaquer Jason Kenney sur son intervention particulièrement unethical et inappropriée?
Des quatre politiciens invités au Match des candidats sur les ondes de RDI ce 18 septembre, aucun ne m’a semblé vraiment informé du véritable enjeu juridique que représente la décision rendue par la Cour d’appel fédérale dans une décision unanime et sur le banc.
Aaah, vous dirai-je maman à quel point j’en suis inquiet de ces politiciens de moins en moins allumés? Je comprends que les invités n’ont pas de connaissances en droit mais aucun des quatre partis qu’ils représentent n’a cru bon de leur fournir – à tout le moins – une information de base. Eussent-ils été informés a-dé-qua-te-ment par leur formation politique respective, la représentante du Bloc, le représentant Libéral et le représentant du NPD (le député Guy Caron, sauf erreur), en particulier, auraient eu l’air mois épais.
Par pur opportunisme politique, Gilles Duceppe avait exigé que ce jugement de la Cour d’Appel Fédérale soit porté en appel devant la Cour Suprême. Or si Duceppe avait LU et compris le jugement très technique du juge Boswell, ou s’il avait eu l’intelligence de consulter l’un ou l’autre de ses candidats qui ont fait leur droit, il aurait compris à quel point cette initiative bancale est vouée à l’échec. Pire: la plupart des avocats doutent de la volonté de la Cour suprême d’entendre l’appel.
Pourquoi? Lire la suite
« les juges ne sont pas fous. Ils sont fanatiques. Ils croient au multiculturalisme à la manière d’une religion politique. Ils veulent y soumettre la société canadienne au multiculturalisme et sont prêts à tordre le cou au bon sens pour y arriver. Qui doutera encore que nous vivons sous la tutelle du gouvernement des juges? »
C’est clair, la Cour veut casser le parlement et lui donner une bonne leçon. Il y a dans sa décision une arrogance qui transpire le sentiment de supériorité morale de ceux qui prétendent imposer à une société une doctrine dont elle ne veut pas. Les juges connaissent les droits et les interprètent à la manière de grands prêtres surplombant le commun des mortels. – Bock-Côté, Hournal de Mourial, 16 septembre 2017
Kâlasse de tarte à la noix! Si les sociologues s’étaient regroupés sous le parapluie d’un ordre professionnel, non seulement Mathieu Bock-Côté (also known as Phock-la-Vérité) serait la honte et la risée de sa profession, mais en aurait été exclu pour cause de charlatanisme aigu.
On a offert à ce gros bébé joufflu les tribunes les plus prestigieuses; après tout, le jeune homme glousse avec éloquence et c’est avec une magnanimité à la mesure de son immense égo qu’il fait étalage de sa pédanterie grotesque, au moyen d’un discours ésotérique destiné à mystifier la galerie. Mais en dépit de ce déguisement de jeune paon, le prêche de Bock-Côté est celui d’un gros dindon alimenté aux préjugés les plus abjects.
Le texte de Frachieu Bock-Côté témoigne davantage de ses immenses talents de pute que de ses maigres talents de penseur. Lire la suite
Retour vers le crépuscule des années ’60. Un Jacques Parizeau qui avait alors l’âge qu’a aujourd’hui mon fils aîné – tout près de la quarantaine – croise à la bibliothèque de ce vénérable édifice un ancêtre que j’appellerai ici papa.
La moustache ci-dessus, c’est celle de ce Jacques Parizeau là. Les vieilles pierres, c’était l’École des Hautes Études Commerciales, installée de 1910 à 1970 au Carré Viger, avant d’emménager dans le bunker gris, sans âme et sans fenêtres de la rue Decelles.
Mon père, lui, était à l’époque tout juste plus âgé que je ne le suis moi-même en cette année 2015. Bref, la septantaine droit devant et comme les explorateurs des siècles anciens qui du pont de leur voilier s’écriaient enfin « Terre! Terre », mon papa à moi était à la veille de s’écrier « Soixante-dix! Soixante-dix! » Vrai, par contre, que dès qu’il eut franchi la mi-soixantaine, le bonhomme se disait âgé de « 70 bin vite »!
Tous les après-midis, papa s’affairait à la bibliothèque de l’institution; l’origine ethnique très diversifiée des étudiants avait permis au vieux schnock d’engraisser considérablement la collection de timbres que luiet avions amorcée des années plus tôt!.
Papa était un séducteur-né; à cet égard, il aurait fai rougir de honte son contemporain, Humphrey Bogart! avec lequel il avait beaucoup en commun: naissance à quelques mois d’intervalle, prise en charge par une nourrice irlandaise et… port du feutre mou! Par contre, Humphrey ne portait pas la moustache, lui!
Papa complétait lentement son bacc en sciences économiques – façon de parler, bien sûr, auprès de François-Albert Angers et de Jacques Parizeau. Angers a lui-même exercé une influence déterminante sur le cheminement nationaliste de son jeune collègue Parizeau; il prônait toutefois un nationalisme identitaire de droite à la Lionel Groulx, avec lequel Parizeau n’était pas à l’aise. .
Comment cet humble collectionneur de timbres et ancien conducteur de p’tits chars [chauffeur de tramway] a-t-il pu captiver l’attention de ces deux professeurs de sciences économiques? Sous des dehors plutôt modestes, Papa était un érudit, un homme de culture et un conteur-né; ses talents de conteur, il les tenait de son père et je crois bien en avoir hérité à mon tour! Je me souviens encore de ces parties de chatouille auxquelles il s’adonnait avec moi pour s’assurer de m’épuiser, avant d’entamer l’heure des hisPoires – avec un P, qui achevait d’endormir le petit prince alors âgé de 3 ans.
Il présente un profil suffisamment intéressant pour que sa nomination à titre de délégué général à New-York ne crée aucun remous au sein de l’Opposition.
Mais, bout d’ciarge, était-il vraiment nécessaire de lui garantir un salaire annuel, toute sa vie durant, de 170000$. C’est ce petit extra qui laisse un goût amer; moi, je n’achète pas l’explication officielle, qui veut que le statut d’un délégué-général soit précaire et qu’il est donc juste et équitable de lui garantir des revenus équivalent à ceux qu’il a abandonnés pour accepter le poste.
Bin oui, pendant qu’il ira vivre à Manhattan il va perdre les contacts qu’il avait cultivés dans le Vieux-Montréal. So what? Des contacts, il pourra en nouer d’autres, et de plus haut niveau encore, pendant les mois ou les années qu’il passera à la Maison du Québec. Et c’est quand même pas à moi qu’on fera gober que personne ne lui aurait couru après pour lui offrir un job aussi intéressant au niveau des défis à relever qu’au niveau salarial. Contrairement aux Lucien Bouchard, Jean Chrétien, Brian Mulroney et Jean Charest, il n’a pas été Premier Ministre et il ne pourra pas se négocier un job d’avocat-conseil dans un méga-cabinet.
So what? Peu importe la durée du mandat qu’il aura rempli à New-York, son CV sera plus lourd à la sortie qu’à l’entrée en fonctions. Et le poids d’un CV, c’est monnayable.
Bref, le prétexte avancé par le PQ ne tient pas la route. Désolé.
Mais il y a pire. Il y a cette odeur de tentative-d’occultation-de-la-nouvelle qui ternit déjà cette image d’un PQ qui disait vouloir laver plus blanc que blanc. Ce PQ qui disait vouloir gouverner autrement…
Ça sent le souffre, et le PQ va en souffère.
Étrangement, le communiqué de presse qui annonçait la nomination de M. Boisclair était annoncée ne parlait pas de son poste de sous-ministre adjoint, mais uniquement de son poste à New-York.
Ces nominations à des postes politiques à Paris, New York ou Londres ne sont jamais assorties d’une permanence dans la haute fonction publique. Jointe par La Presse, Shirley Bishop, directrice des communications au cabinet de Mme Marois, a reconnu qu’on n’a pu trouver aucun précédent où un nouveau délégué général s’est vu accorder la permanence dans la fonction publique. – Denis Lessard, La Presse, 3 décembre
Jean-François Lisée s’est donc fourvoyé, lui qui évoquait de faux précédents, dont celui de Lawrence Cannon au fédéral.
En matinée, M. Lisée a révélé que M. Boisclair avait lui-même posé cette exigence. «C’était son souhait», a-t-il dit pour justifier la décision du Conseil des ministres. – Denis Lessard, La Presse, 4 décembre
Ça n’excuse en rien. Cette exigence était inacceptable, alors que le gouvernement Marois se dit contraint d’effectuer des coupures draconiennes dans le programme de réfections des infrastructures dont certaines menacent ruine. Au nom de Québec-Solidaire, Françoise David avait qualifié le procédé d’indécent. Elle a raison.
« Il y a quelque chose d’indécent dans le fait d’offrir un tel avantage à M. Boisclair. Quel message lance ainsi le gouvernement à la population à qui il demande de faire des sacrifices pour atteindre le déficit zéro? L’austérité pour les gens ordinaires et les privilèges pour le club sélect qui fréquente le pouvoir ou le 357? Le gouvernement coupe dans les services aux citoyens et a renoncé à ses promesses importantes sous prétexte qu’il n’en avait pas les moyens. Il devrait donc faire preuve de frugalité dans ses embauches en particulier quand il nomme des amis, aussi compétents soient-ils », a lancé Françoise David, députée de Gouin. – Québec-Solidaire, communiqué, 4 décembre
Oh… avant de l’oublier, avions-vous tu jeté un oeil de tisserand sur la piqueture qui coiffe ce billet? Comme les plusses perspicaces l’auront noté, Dédé Boisclair y a été dépeint sur le gros plan d’une trame textile. Une façon d’exprimer à quel point matante Pauline prend bien soin des plusses fidèles de ses fidèles. C’est, comme qui dirait, tissé serré, c’t’amanchure-là.
… y allait de sa condamnation lapidaire, ce mercredi 5 décembre:
Le gouvernement Marois a en effet repoussé encore un peu plus les limites du favoritisme Lire la suite