Que de choses aurons-nous tu apprites toutes crutes en ce 17e jour de mai [1]: Lire la suite
Fort McMurray
Tous les articles tagués Fort McMurray
Perdue au nord du 56° parallèle, Fort McMurray, c’est loin longtemps. En guise de comparaison, Montréal niche au 45° 30′, Rouyn-Noranda, au 48°14′, et Schefferville, au 54° 49‘. Dans le nord du Québec (Nunavik), le 56° parallèle, c’est la limite nord de la taïga; plus au nord, c’est la toundra. Les arbres? Y en a plus! Des chicots clairsemés, tout au plus.
Sauf qu’en Alberta, il y a à cette latitude plein d’arbres à pleine maturité, plein de ressources à exploiter et plein de travailleurs. Et une seule route pour les évacuer. Or la route a été coupée par un mur de flammes.
Et comme le démontre la photo ci-dessus, l’approvisionnement en essence ne permet pas de faire face à un avis d’évacuation massive: une panne sèche a forcé l’abandon de centaines de véhicules en bordure de la Alberta 63 South.
Il y a là matière à réflexion: les pétroleuses et le gouvernement albertain auraient-ils failli à leurs responsabilités? Auraient-ils péché par négligence?
Pour ce qui est de l’aide aux sinistrés, Rachel Notley semble avoir la situation bien en mains; mais son gouvernement a-t-il fait preuve du leadership nécessaire avant que le feu n’éclate et dans la gestion des premiers foyers d’incendie?
C’est au tout début de l’incendie qu’il aurait fallu déployer toutes les ressources que le gouvernement fédéral et les provinces étaient prêts à mettre à la disposition de l’Alberta; main d’oeuvre, hydravions et hélicoptères, notamment. L’Alberta a tardé à faire appel aux Forces Armées et, au départ, elle n’a demandé que 4 des 14 avions-citerne dont dispose la SOPFEU au Québec; Or le gouvernement Couillard était prêt à faire davantage, surtout que, au Québec, la saison des feux de forêt n’est pas prêt de débuter. Lire la suite
J’ai reçu il y a quelques semaines un avis d’implantation de ma future nouvelle bouette communautaire. Ce sera, m’informait-on, en face du XXXX, avenue YYYY.
Le numéro civique devrait en principe correspondre à celui de mon voisin d’en face. Bingo! Je traverse la rue et m’y voilà. Sauf que j’me vois déjà ramasser le junk-mail que le vent aura dispersé sur ma pelouse. Bon… comme je ne prends jamais rien pour acquis, je traverse la rue et je cherche l’adresse indiquée… qui n’existe pas! Oups!
Je vérifie cette fois sur PostesCanada.ca, à l’aide de mon code postal. Oups again! La carte indique que MA bouette communautaire sera plutôt installée à l’intersection voisine. Alors là, c’est le boutte du boutte, j’appelle au 1-844-454-3009; après que je lui eus fourni mes coordonnées, le gars consulte son logiciel [construit autour de Google street view]. Il me décrit les lieux, il situe les arbres et me dit, triomphant: c’est drette en face d’une maison qu’il me décrit en détail. Bon… je connais la cabane, je connais son proprio, je sais où c’est, mais diantre, l’endroit ne correspond ni à celui de l’avis écrit, ni encore moins à celui que m’indiquait la carte à laquelle mon code postal me donnait accès.
Encore que, d’ajouter le porte-parole, ça pourrait encore changer!
J’objecte au monsieur que dans ce secteur, la ville n’a aménagé qu’un seul trottoir – de l’autre côté, si bien que pendant les six mois que dure l’hiver,abitibien, la Ville y pousse la neige et la laisse s’y accumuler jusqu’à 8-10 pieds de hauteur. Pas grave, qu’il me dit, on va payer un entrepreneur pour déblayer l’accès aux boites communautaires. Lire la suite