Oui, je sais, j’aurais dû écrire ″Alice aux pays des vautours″ mais bon, ça s’éloignait trop du roman de Lewis Carroll, Alice in Wonderland/Alice au pays des merveilles. Désolé, folks, pour ce titre trompeur…
Mais une corneille, ça reste un oiseau de malheur, ne serait-ce que par son chant lugubre, qu’on pourra écouter iciavec une joie à peine contenue!!!
Dans l’esprit tordu de ce phallocrate, les rôles sont inversés; la pauvre victime, c’est ce bon monsieur Gerry Souvlaki! Pas les enfants du couple Souvlaki. Pas madame Souvlaki, dont le statut Facebook pourrait passer bientôt de ″en couple″ à celui de ″en réflexion″. Non, non, non, LA victime, c’est ce pauvreMonsieur Souvlaki, sur qui tous ces médias crasseux ont apposé le label crasseux de ″prédateur d’habitude″, un peu comme le label ″criminel d’habitude″, inventé par la Justice pour maintenir les indésirables en réclusion.
Non, non, non, ZE VICTIM, c’est ZE Souvlaki dont les doigts de poulpe semblent s’être déployés partout partout sur le corps de cette fille qui n’avait même pas la moitié de son âge. Éthan P-o-u-l-p-y, qu’il signe? Génial, ce pseudo, pour un défenseur du droit des poulpes, non?
La participation des médias dans le ″victim shaming″
Diabolisation de la victime. Culpabilisation de la victime. Victim Blaming. Aux States, ils ont ce Donald Trump, tellement obnubilé par sa propre image de Mr Clean Hands que sa campagne à la présidence s’articule désormais autour de la menace de poursuivre ses dénonciatrices devant les tribunaux. Au Québec, c’est l’Armée des Zombies qui sonne la charge.
Le commentaire ci-dessus est tiré du Huff Post, un média qui a perdu son âme depuis que Ariana Huffington l’a vendu à AOL. Lire la suite
Kermit la Bisbille récidive; après m’awère ouvri les yeux sur la DPJ (Direction de la Pédophilie Jouissive) il y a quelques semaines, le voila qui revient m’extirper du déni dans lequel j’aurais sombré ignominieusement au sujet de ce vieillard déliquescent qui avait pour nom Nelson RolihlahlaMandela. Une ordure, au même titre que Mohandas Karamchand Gandhi ou Anjezë Gonxhe Bojaxhiu, mieux connue sous ce nom infâme de Mère Thérésa.
De faux héros, de vrais zéros…
Il me refile ce lien vers un communiqué de l’historien Bernard Lugan, anarchiste de droite (c’est pas les Libertariens, ça?) de tendance mousquetaire (c’est ainsi qu’il se décrit!) et monarchiste. Après avoir lu son torchon, j’ajouterai que Bwana Lugan semble appartenir à la tribu des Conspirationnistes en même temps qu’à celle des White Supremacists, soucieuse de protéger l’ordre colonial contre les nègres et autres espèces de grands singes.
Bof!
Mais laissons les singes à leurs forêts twopicales et portons plutôt notre regard sur ces pauvres enfants d’Israël, sur lesquels Hermil se permet de varger à tue-tête. Comme Vergès, répond l’écho depuis les collines verdoyantes de St-Hanluc-du-Compost.
Hum…
C’est que Kermit la Bébelle aime bien s’enfoncer le dentier dans la couenne de Juif, auquel cas il n’y va pas toujours avec le dos de la Mer Morte[1]. D’ailleurs, la Mer Morte, elle n’habite pas très loin. Justement.
Incapable de formuler lui-même des idées cohérentes, le Kermit se contente de repiquer le texte d’un certain Charles Dornach. Après avoir parcouru sommairement la page Facebook dudit Dornach et avoir procédé à l’analyse de ses déjections je jure sur mon serment d’Office 2013 (bin quoi?) que le gars n’est qu’un abject dretteux, conspirazozo, homophobe, arabophobe et judéophobe.
L’image de ce Juif au nez tout croche, aux 32 canines et à l’éthique douteuse, ci-dessus, c’est celle qui coiffe le billet sur lequel surfe notre Hermil. Une image qu’il n’a d’ailleurs pas hésité à reproduire, malgré le profond caractère antisémite qu’elle comporte.
Le faux père Noël aux babines maculées de sang, ça n’est qu’un guignol – planté là pour personnifier le Chef Hermil. Celui qui bouffe – entre autres – du Juif…
Ami lecteur, attache ta tuque avec d’la broche!
Les racines de cet projet diabolique [NDLR: d’un Nouvel Ordre MONDIAL] viennent d’abord du Talmud : les juifs peuple élu, et donc supérieurs, sont nés pour diriger le monde. Les non juifs, des bêtes, ne sont sur terre que pour les servir et leur argent est à leur disposition. Le taux de naissance des non-juifs doit être diminué. L’extermination des Non-juifs est un sacrifice agréable à dieu. Les Non-juifs doivent être exterminés car ce sont des idolâtres. Vous trouverez ci-dessous, comme source, les versets sataniques du Talmud ! C’est écrit! Tel quel.
Les citations? Je ne les ai pas skippées, oh, que non. Elles sont à la fin, en annexe.
By the way, la broche qui retient la tuque, elle est bien attachée? Parce que ce n’est que le début des divagations… More to come!
L’utilisation de la numérologie est aussi utilisée par les mondialistes pour arriver à leurs fins, par exemple le débarquement sur les plages de Normandie qui a été une boucherie qui aurait pu être évitée, a été déclenché le 666, chiffre de la bête (l’antéchrist) et de l’apocalypse.
Wow! C’est du sérieux!
Le mariage homosexuel est une conspiration des Sionistes, visiblement pour but de pervertir les structures nos sociétés et l’humanité, fondés sur la famille et l’altérité des sexes. C’est écrit! Lire la suite
Je suis reconnaissant à Réjean Breton pour avoir mis autant d’efforts à démontrer que la détention d’un doctorat et une charge d’enseignement dans une faculté qui forme les élites de demain ne suffisent pas à garantir la justesse des opinions et surtout, la mesure dans les propos.
Dans le cadre de son enseignement en droit du travail, Réjean Breton a enseigné le mépris du syndicalisme à la faculté de droit de l’Université Laval. À chacune de ses apparitions régulières à la radio-poubelle de Québec (CHOI Radio-X), il s’enflamme contre les Syndicaleux, contre les Go-gauches et contre les Pékouistes , toutes expressions tirées par ailleurs du folklore réjean-breton.
En entrevue le 11 juin 2012 à l’émission Le 5 à 7 de la noble radio-poubelle, le sacàmarde Breton y allait d’une invitation à des voies de fait contre Ti-cul Dubois (un rat, un petit morveux, un minable et une pute, ajoutait-il). Avant de chier sa marde sur Mollah Khadir [1] et de lancer une invitation à la population de Québec de le séquestrer (à la suite d’un vote démocratique!) pour lui interdire l’accès à l’Assemblée Nationale.
Le délire de ce fou furieux devient plus apparent vers 3:20.
Il s’est excusé. À 4:40 de cet extrait sonore, il affirme « Je suis contre les insultes« . Mais ça ne l’a jamais empêché de parler avec mépris des go-gauches, des syndicaleux et des pékouistes – des thèmes récurrents, chez lui. À 5:56, il ajoute: « J’ai dérapé et je m’en excuse« . À 6:59, il aura fallu une intervention de l’animateur pour que ce putois étende ses excuses et son « ferme propos de ne plus recommencer » à Mollah Khadir.
Ces excuses auront quand même mis 48 heures à venir; entre-temps, Patrick Lagacé, Facho-Watch et les médias sociaux s’étaient intéressés aux déjections du phacochère. Dans les circonstances, les excuses viennent-elles du coeur, ou origineraient-elles d’un fond de bobettes maculé de brun?
Ce récit n’est qu’une entrée en matière. Parlons maintenant d’éthique, de l’Université Laval, de Jeannot Mouton, du groupe Mise en demeure, de cette go-gauche dont je lis trop souvent qu’elle est synonyme de violence et de la paranoïa qui s’est emparé du cabinet Charest.
Gauche = Violence
Ça, c’est le mantra de David Gagnon et des sniffeux de colle qui déposent leurs déjections dans sa fosse septique communale.
Au rythme qu’il maintient, si Gagnon devait recevoir une redevance de 5¢ à chaque fois que ces mots apparaissent chez les nuts, il serait millionnaire dans moins de trois ans. Mais Gagnon est opposé aux redevances…
Va pour Gagnon. Mais que le Premier-Minusse s’enlise lui-même dans ce cloaque visqueux, il s’en dégage des odeurs de soufre. La violence vient-elle toujours du même côté? La gargouille-à-Breton a su démontrer qu’il n’en est rien, ce dont il faut lui savoir gré.
Encore faudrait-il que Jeannot-Mouton en soit conscient: Lire la suite
Sitôt annoncée, l’annulation de la journée portes-ouvertes qui précède le Grand Prix du Canada aura attiré sur les pages du Journal de Mourial l’armée de nains intellectuels qui s’y nourrissent les uns des préjugés des autres.
Bien sûr, c’est Gabriel Nadeau Dubois que ces chacals tiennent pour responsable.
Le maire Tremblay n’a pas voulu commenter. Ou bien il dort, ou bien il ne sait pas, lui qui ne sait jamais rien. Mais Gabriel Nadeau-Dubois, qui était en congrès à Valleyfield, a parlé, lui:
«Je ne comprends pas cette décision. Ce qu’on a annoncé, c’est une action de visibilité qui n’avait pas pour but de nuire à la sécurité des gens. Notre objectif était surtout d’échanger avec la population… …On n’arrêtera pas de manifester parce qu’il y a une course automobile à Montréal» » – Journal de Montréal – QMI, 3 juin 2012
Il y a exactement 50 ans, Solange et Michel Chalvin dénonçaient la qualité des manuels scolaires en usage à l’époque. Solange a été journaliste au Devoir; Michel était réalisateur à la radio de Radio-Canada. L’ouvrage portait le titre de « Comment on abrutit nos enfants« ; mon père en avait acheté un exemplaire, que j’avais moi-même lu dès sa parution, quelques années après qu’on m’eut enseigné l’arithmétique, l’histoire et la langue française comme suit:
Jeannine a prié 9 minutes devant le tombeau du Frère André, deux minutes à la chapelle et dix minutes à la basilique. Combien de temps ont duré les trois prières? – manuel de 5e année!
Koubé le Noir est très ignorant et ne connait rien de notre sainte religion. Il croit encore aux mauvais esprits et aux sorciers. Mais il se convertira sans doute un jour, car de nombreux missionnaires Canadiens partent chaque année pour aller évangéliser au pays de Koubé.
Koubé est un petit nègre. Il est tout noir. Seules ses dents sont blanches et propres. Mais son âme… – manuel de 4e année
Je m’en suis sorti, malgré ces excès de notre Sainte Église! Sainte, mais pas très respectueuse des Negs-qui-sont sales-pis-qui-pusent-de-partout… sauf de la bouche!
Aujourd’hui, ce sont les adultes qu’on abrutit en leur ouvrant les pages du Journal de Mourial. Que de chemin avons-nous parcouru sur la voie de l’abrutissement collectif! J’ai comme l’impression que parmi les lecteurs du Journal, il s’en trouvent encore quelques uns pour croire en ces mauvais esprits et sorciers!
J’ai divisé les élans de cet abrutissement en six catégories.
Les gros bras
«La meilleure chose qui pourrait arriver, c’est que les amateurs confrontent les manifestants. Après, les autorités n’auraient pas d’autre choix que de prendre les grands moyens. C’est tout ce qu’ils méritent!» – Chexwhiz, cité par les auteurs de l’article Les amateurs sont furieux
Pourquoi les québécois se laissent manipuler par des anarchistes – possiblement appuyé par le parti Québécois ? La majorité qui dit non à leur arrogance élitiste – pourquoi pas les rencontrer, leur faire face dans ces rues qui nous appartiennent ? N’est-ce pas temps de démontrer notre propre fierté et courage ? Ou sont ces couilles québécoises ? – Tempspourlogique
Viens te placer en face des guichet avec ton carré rouge et cris, personne ne passe au nom des étudiants. Pas sur que tu vas resté longtemps debout. Fais nous plaisir le twitt. –ticolo999
… si on avait des couilles il n’y aurait plus aucun carré rouge dans les rues à foutre le bordel – Poljob
on devrait tous entourer les manifestants de la place emilie gamelin et leurs servirs une bonne lecon de la classe moyenne silencieuse… – Con_Tribuable
Il ne faut pas se laisser berner par ce petit groupuscule, qu’est la CLASSE. Nous devons reprendre en main, ce que nous aimons. Je serai la, et je peut vous dire qu’il sont mieux d’etre poli, car la gang vont les stoppés. On a le droit a nos divertissements et ce n’est pas ce genre de gens, qu’on a besoin dans notre société. – Damien Boudreau
La majorité silencieuse et les enfants-roi
C’est pas des anarchistes, c’est des enfants-rois, pis pour un enfant-roi, si eux ont pas les nanane, personne a droit a sont nanane. Tu peux pas discuter avec un enfant-roi, il fait juste piquer un crise s’il a pas ce qu’il veut. – Deric Caron
… ces jeunes agissent comme ça parce que jamais ont leur as dis non, et quand les parents ont essayés, ils ont pèté une crise et eu ce qu’ils voulaient, alors il croit que c’est comme ça que ça fonctionne dans la vie. – Deric Caron
Les enfants roi sont ceux qui se battent pour un système universel non privatisé d’éducation qui ne privilégie pas l’endettement alors que ceux qui pleurnichent pour le F1 sont très matures… Faut vraiment aimer être ignorant. – Xavier 1793
La majorité silencieuse est un concept pratique pour s’inventer des appuis qu’on n’a pas. – MA Morin
Heureusement, il y en a au moins deux qui savent penser!
J’accuse le fossoyeur-à-frisous de détruire le tissu social du Québec.
J’accuse le fossoyeur-à-frisous d’avoir plongé le Québec dans la pire crise politique qu’aie connu depuis octobre ’70, et je l’accuse d’en être particulièrement inconscient, lui qui ne cesse de jeter de l’huile sur le feu par ses propos méprisants.
J’accuse le fossoyeur-à-frisous d’avoir plongé le système judiciaire dans une crise qui en affectera la crédibilité et donc le fonctionnement, en négligeant de répondre aux appels pressants du juge en chef alors que toutes les ordonnances d’injonction prononcées en raison de la grève étudiante ont été tournées en ridicule. Comme c’était prévisible eu égard aux circonstances…
J’accuse le fossoyeur-à-frisous d’avoir imposé une loi spéciale sans même avoir réfléchi aux conséquences sur le plan judiciaire.
J’accuse le fossoyeur-à-frisous d’avoir imposé une loi spéciale dont l’une des conséquences sera d’encombrer le système judiciaire dans certains districts.
J’accuse le fossoyeur-à-frisous d’avoir mis en vigueur une Loi dont la compréhension par les policiers les incite à commettre des abus d’autorité tellement flagrants qu’ils auront pour effet de discréditer l’appareil judiciaire et la police pour des années à venir. Besoin d’explications?
J’accusele fossoyeur-à-frisous d’avoir mis en vigueur une loi à ce point répressive auprès des étudiants (notamment) qu’ils ‘auront d’autre choix que de la contester, et ce, aux frais de l’État via le régime d’aide juridique (sans compter les coûts inhérents de la justice).
J’accuse le fossoyeur-à-frisous d’avoir fait adopter une Loi spéciale dont il savait – ou du moins aurait dû savoir – qu’elle sera mise en pièce par les tribunaux, que ce soit en raison de son caractère abusif (amendes disproportionnées), que ce soit parce qu’elle viole la liberté d’expression garantie parles chartes, ou que ce soit en raison de ses imprécisions sur les limites de sa portée. Pas toujours possible de savoir si un acte est prohibé – ou du moins si un policier pourrait, dans sa grande sagesse, émettre un billet d’infraction. Lire la suite
Je démissionne parce que j’estime que je ne fais plus partie de la solution. — Line Beauchamp
Mais Line Beauchamp a-t-elle fait partie de la solution? On me permettra d’en douter. Trop braquée contre Gabriel Nadeau-Dubois et la CLASSÉ, et surtout trop braquée depuis les tout premiers jours, la madame, comme elle en avait fait l’aveu le 18 mars devant plus de un million de témoins dans le cadre de l’émission Tout le monde en parle. Beauchamp est psychologue de formation; forte de ce bagage, comment a-t-elle pu ignorer que son attitude allait braquer les étudiants – ou certains de ceux qui parlent en leur nom – contre sa propre personne?
Line Beauchamp portait le titre de vice première-ministre. Soit. Mais elle m’a toujours paru être tenue en laisse et détenir un titre plus honorifique que réel – surtout que, avant le remaniement ministériel d’août 2010, elle n’avait pas occupé des postes de premier plan au sein de ce gouvernement. Michelle Courchesne, de dix ans son aînée, aura les coudées plus franches, elle qui détient depuis longtemps des ministères importants. Et puis, elle ne compte pas se représenter, ce qui lui confère encore davantage d’indépendance.
Courchesne – qui a participé aux discussions avec les étudiants en sa qualité de présidente du Conseil du trésor – a donné l’impression d’être plus souple. C’est ce que croient les étudiants. Mais depuis quelques semaines, Beauchamp jouait le rôle de la colombe au sein d’un cabinet de plus en plus faucon, comme l’évoquait Denis Lessard ce 15 mai dans le journal La Presse.
Peut-être s’est-elle disqualifiée par cette haine viscérale qu’elle vouait à Gabriel Nadeau-Dubois, mais sous cette réserve, je dirai si Line Beauchamp n’a jamais fait partie de la solution, c’est tout simplement parce que Jean Charest ne lui en a jamais donné le mandat et surtout, les moyens.
Céder à l’intimidation, ou céder à la raison?
Ça n’est plus un conflit entre l’État et DES étudiants. C’est devenu une déchirure. Une déchirure de plus en plus profonde, dont les conséquences atteignent l’ensemble de la collectivité québécoise. Leurs parents s’inquiètent: il y a eu des blessés, deux étudiants ont perdu un oeil. Ce n’est pas rien.
Le monde des affaires s’inquiète. Avec raison. Le maire de Montréal s’inquiète. Avec raison; c’est sa ville, surtout, qui écope. Montréal écope non seulement en raison des coûts de la surveillance policière, mais en raison de la perturbation quotidienne de son coeur économique et de sa réputation écorchée.
Ce conflit – qui n’est pas encore terminé, a déjà coûté plus cher que les millions de dollars que le gouvernement croyait pouvoir soutirer des étudiants. Lire la suite
John le Frisé semble en faire sa marque de commerce: il se braque, il fait la sourde oreille, il niaise avec le puck, et il fait durer SON plaisir impérial au maximum. Et quand la marmite menace de lui exploser au visage, il fait siennes les conclusions que jusque là il avait ridiculisées.
La Commission Charbonneau est née après plus de 900 jours de gestation. Alors même que son Ministre de la Justice s’appliquait – dans un point de presse – à tenter de justifier l’indéfendable refus de tenir une Commission d’enquête, John Premier annonçait devant d’honnêtes travailleurs du PLQ que Commission il y aura. Encore que la Commission est née sans bras ni jambes; ses pouvoirs lui ont été greffés bien après l’accouchement…
Et le projet du Sûroit, abandonné en novembre 2004? Dix mois plus tôt, 67% des Québécois étaient opposés à sa réalisation. En février 2004, 4000 manifestants avaient défilé devant le siège social d’Hydro-Québec. Combien de temps avait mis ce gouvernement avant de reconnaître qu’il avait tort?
Et la privatisation du Mont Orford, annoncée en mars 2006 contre l’avis des ministres Pierre Paradis (tabletté depuis!) et Thomas Mulcair (également opposé au projet du Sûroit, dont on connaît le parcours au sein du NPD…)? Quatre ans après l’annonce de cette privatisation, le gouvernement du Frisé a viré capot. Quatre ans.
Et le moratoire sur les gaz de schiste? Y en aura pas, c’est sans danger! On connaît la suite: des plaintes ont été portées contre les gazières qui avaient laissé des puits d’exploration qui fuient.
Et Tony Tomassi? Le gros Tony avait été candidat du Parti Progressiste-Conservateur en 1993 dans St-Léonard-St-Michel. Après la solide raclée qu’avaient subi les Conservatifs cette année-là, John le Frisé avait pris la tête du parti aujourd’hui dirigé par Stephen Harper. Alors que Tomassi – devenu ministre – ployait sous les accusations de favoritisme, le Frisé aura défendu bec et ongles son compagnon d’armes de longue date avant de se résoudre à le démettre et à l’expulser du caucus. Tomassi a démontré son sens de l’éthique, lui qui aura perçu son salaire de député pendant deux ans sans se présenter à l’Assemblée Nationale. Eut-il cherché à prouver qu’il est un crosseur qu’il ne s’y serait probablement pas pris autrement!
THIS is our Prime Minister.
Valse hésitation: un pas en avant… un pas en arrière! Lire la suite
Le Parti libéral du Québec (PLQ) déplace son conseil général de la fin de semaine prochaine à Victoriaville pour éviter les manifestations qui se multiplient dans la métropole.
«Logistiquement, l’emplacement du Centre Mont-Royal à Montréal aurait pu devenir difficile d’accès si jamais une manifestation devait avoir lieu», a expliqué dimanche son directeur des communications, Michel Rochette.
[..] Mais le PLQ ne sera pas à l’abri des manifestants pour autant. La CLASSE a déjà modifié son plan de match. «Les libéraux ne pourront échapper à la colère des étudiants. On va aller à Victoriaville», a affirmé son porte-parole, Gabriel Nadeau-Dubois. – Tommy Chouinard, La Presse, 29 avril 2012
Ils auraient vrrrrraiment dû fuir à Kangiksujuak. Les députés qui représentent les résidents de l’extrémité Nord du Québec – au fédéral comme au provincial – savent trop bien qu’à partir de Montréal il en coûte autant pour se rendre à la Baie d’Ungava que de se rendre en mer de Chine!
C’est trop cher pour les cassés de la CLASSÉ. Trop cher pour Nadeau-Dubois et pire, avec les compressions budgétaires annoncées pour Radio-Canada, le Nunavik est (presque) devenu inaccessible pour Martine Biron, cette journaliste de la SRC que John le Frisé avait qualifiée de cruche Lire la suite
Je remercie Stridulation – Stéphane Thibodeau – pour m’avoir mis sur cette piste.
Quand j’étais p’tit, on achetait des petits Chinois. Je sais pas où allait l’argent de nos généreuses contributions (0.10¢ par semaine) mais je sais qu’aujourd’hui, ce sont les Chinois nous achètent, une roche à la fois. Quand j’étais plus jeune, on exportait nos missionnaires au Congo ou à Haiti; aujourd’hui, le Québec est devenu terre de mission pour le clergé africain.
Mais surtout, le Québec exportait des observateurs en terre barbare et faisait rapport de leurs conclusions sur le processus démocratique que ces contrées ne parvenaient jamais à implanter. Normal, c’était des nègres, des arabes ou d’autres sortes de cannibales. Ou même des yeux bridés couleur jaunisse.
Aujourd’hui que je suis vieux, j’assiste impuissant, par médias interposés, à une véritable déconstruction de la société québécoise: 165 manifs en 70 jours, c’est largement suffisant pour alimenter l’exaspération, la frustration et la colère des « victimes collatérales« . Mais 70 jours de sourde oreille de la part du gouvernement, c’est largement suffisant pour alimenter la colère, la frustration et le ressentiment des étudiants. En contrepartie, qu’est-ce qui peut bien alimenter la hargne de Line Beauchamp? Un étudiant de 21 ans, qui ose lui tenir tête? Grow up, madame!
La société québécoise paie le gros prix pour cette crise d’adolescente attardée: c’est nous autres qu’on est en t’siour du microscope d’Amnesty International, batême… Y a de quoi faire débander même une estatue de Michaelangelo nourrie au viagra. Une vraie honte pour le Québec.
Amnesty, 23 avril 2012:
Nous avons pris connaissance du nombre grandissant de récits journalistiques, de témoignages et de rapports décrivant les tactiques policières lors des manifestations, les méthodes d’arrestation, les actes de vandalisme et autres formes de violence, dans certaines villes et universités au Québec.
Ces renseignements nous portent à croire que l’approche choisie pour assurer la sécurité lors des manifestations semble avoir entraîné des violations des droits fondamentaux associés aux manifestations pacifiques et au cours normal de la loi, notamment le droit à la liberté d’expression et le droit de réunion pacifique et d’association, ainsi que le droit d’être protégé contre les arrestations arbitraires.
Ainsi, le professeur de l’Université du Québec à Montréal, Paul Bélanger, a porté plainte contre le service de police de Montréal, après avoir été frappé à coup de matraque, vendredi 20 avril, alors qu’il manifestait pacifiquement aux abords du Palais des congrès de Montréal : « Dès que les policiers ont annoncé que la manifestation était illégale, ils se sont mis à courir vers nous. Je ne cours pas aussi vite que des jeunes étudiants, ce qui ne signifie pas que j’opposais une quelconque résistance aux policiers, explique Paul Bélanger. « La population, dit-il, a le droit de manifester sans être attaquée par les forces de l’ordre. »
[…] Amnistie internationale s’inquiète du fait que les tactiques utilisées par les forces policières face à certains incidents violents et aux manifestations pacifiques, ainsi que les mesures de sécurité adoptées dans certaines universités, soulèvent des questions troublantes sur le respect de ces droits fondamentaux : usage excessif de la force par les autorités policières, arrestations massives et potentiellement arbitraires, intimidation et profilage par des forces de sécurité sur les lieux de l’université.
[…] Amnistie rappelle sa préoccupation face à la hausse des frais de scolarité, qui porterait atteinte à la progressivité vers une accessibilité à tous et toutes au cursus universitaire, telle que l’entendent les observations générales sur le Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels auquel le Canada est partie.
Puisqu’il est question des récits journalistiques, voici un témoignage éloquent, sur vidéo. Ces images ont été tournées pendant la manif du 25 avril, en soirée. Surveillez bien cette auto-patrouille qui fonce littéralement sur les manifestants, sans égard à leur sécurité.
Les gros bras de la police et les ti-jos connaissant, comme ce Ethrop croisé sur le Huff Post, ont en commun de faire fléchir plutôt que de RÉfléchir. À leurs yeux, un citoyen n’a pas le droit de s’opposer à un « beu ». Ce pôv con d’Ethrop s’en prenait ici à Linda Hart, à qui il prétendait donner une leçon de droit:
La p’tite enrage, c’était à prévoir! Il y a plusieurs choses que la charmante Linda ( qui a surement un avenir de romancière) ne comprends pas:
[…] 4- Quand un policier vous dit: Tassez-vous, vous vous tassez. Point à la ligne. Vous aurez toujours l’occasion de subséquemment contester la validité de son ordre mais si vous insistez, vous commettez une infraction sérieuse: entrave au travail d’un policier. Point à la ligne. [23 avril 2012, 18h15]
Heu… pas sûr de ça, moi! Je dirais même plus: le citoyen qui se fait tabasser sans motif par un agent de la paix en fonctions a même le droit de mettre le policier en état d’arrestation, pour voies de fait. Quelques policiers montréalais l’avaient appris à leurs dépens après avoir soulevé une étudiante en droit par ses cheveux, au début des années 70, alors que l’étudiante était assise sur le trottoir. Pendant une manif…
Pour ce qui est de « la petite », c’est une grand maman. Une carrière de romancière, droit devant? Sûrement pas. Mais une carrière d’avocate derrière elle, par contre!
= = =
Quant au chauffard de cette auto-patrouille, bin… n’importe quel citoyen aurait pu procéder à son arrestation pour conduite dangereuse et négligence criminelle dans la mise en service d’un véhicule moteur. Si le gars est condamné, il perd son job: un dossier criminel et la fonction de policier, c’est incompatible.
J’entends déjà les protestations: il devait répondre à un appel d’urgence!
Ce à quoi il me faut répondre: B-U-L-L-S-H-I-T… M¸eme quand il répond à un appel d’urgence, un policier, un pompier ou un ambulancier DOIT respecter les lois et, en particulier, rien ne l’autorise à mettre une vie en danger.
Désolé, mais c’est comme ça. Et c’est pas mon opinion; c’est du droit. Period!
Le département américain de l’Agriculture a annoncé mardi qu’un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine a été détecté chez une vache laitière de la Californie. On appelle ça la maladie de la vache folle. Fort heureusement, titrait La Presse ce 26 avril 2012, il n’y a pas lieu de paniquer au Québec.
Bon. Puisqu’ils le disent… Pourtant, après avoir assisté au point de presse donné le 25 avril par l’honorable ministre de la rumination, je me suis demandé – bêtement – ah, et puis non. Je m’arrête là. N’empêche que les naseaux de la madame transpiraient la rage.
On aura d’ailleurs bien du mal à me convaincre que madame la ministre n’avait pas prévu les conséquences de son décret d’expulsion à l’égard de la CLASSÉ. Elle l’avait d’ailleurs reconnu lors de son passage chez Guy A. Lepage en mars: Gabriel Nadeau-Dubois la fait vomir. Depuis, elle rumine sa haine. RUMINE, j’ai dit, mais je n’insisterai pas.
Cela dit, ce décret d’expulsion, et le refus subséquent de la crisse de vache (mosusse de) ruminante de permettre à la FEUQ d’accueillir la CLASSÉ au sein de sa propre délégation, tiennent d’une interprétation particulièrement tordue.
La CLASSE avait indiqué qu’elle n’avait pas organisé la manifestation de mardi soir. Elle avait certes prévu une manifestation à ce moment, mais l’avait repoussé de 24 heures en raison de la météo, dit-elle, mais de l’avis de plusieurs pour respecter la trêve. Des militants avec ce report ont ainsi manifesté, d’une certaine façon, contre la CLASSE pour dénoncer sa volte-face. Mais pour la ministre, le fait que la manifestation ait initialement été annoncée sur le site Web de la CLASSE la lie à ces gestes disgracieux qui brisent selon elle la trêve. – David Santerre, La Presse, 25 avril (mis à jour le 26 avril, ce texte a été amputé du commentaire précédent, d’ailleurs fort mal rédigé!
Voilà comment une manif contre l’à-plat-ventrisme (!) de la CLASSÉ est devenu, dans la tête d’une ruminante, une manif dont la CLASSÉ doit être tenue responsable!
Jean Charest
J’ACCUSE John le Frisé d’avoir abdiqué son rôle de président du Conseil des ministres; la haine viscérale de la Beauchamp à l’endroit de Nadeau-Dubois laissait présager qu’elle serait incapable de gérer ce conflit. Il aurait PU le prévoir. Il aurait DÛ le prévoir. Et dans les circonstances, il aurait DÛ la tasser de là.
J’ACCUSE John le Frisé d’avoir su, d’avoir prévu, et d’avoir choisi la voie de l’affrontement. D’avoir cherché, conjointement avec sa Ministre de la rumination, à répéter le scénario de 2005 et cherché, encore une fois à diviser les Fédérations étudiantes entre elles.
J’ACCUSE John le Frisé, dont un pourcentage record de la population – 73% – se dit insatisfait de la gestion des affaires, d’avoir misé sur l’effritement progressif de l’appui aux étudiants pour planifier la prolongation et le pourrissement de ce conflit ad infinitum et ce, aux seules fins de tenter de revamper son image politique.
J’ACCUSE John le Frisé de se comporter, en ces temps de crise, davantage en chef de parti qu’en chef d’État.
J’ACCUSE John le Frisé d’avoir – de propos délibéré – fracturé la société québécoise et ce, sur le dos de ceux qui sont appelés à la diriger demain, ou au plus tard après-demain.
Les porte-parole de la fronde étudiante – Jeanne Reynolds et Gabriel Nadeau-Dubois pour la CLASSÉ, Martine Desjardins pour la FEUQ et Léo Bureau-Blouin pour la FECQ [1] sont TRÈS articulés et leurs arguments sont solides. Cette crise aura fait de Bureau-Blouin et de Nadeau-Dubois, en particulier, des bêtes de scène, à l’aise devant les micros et les caméras.
Cette crise aura sonné le réveil de la rue. Elle aura fait des étudiants, qui me semblaient jusque là plutôt amorphes, des militants que le gouvernement pourrait bien regretter de les avoir enflammés…
Le gouvernement, comme les dretteux de service (Myriam Segal, Christian Dufour et autres bayadères [2]) entendus chez Dumont ou chez Denis Lévesque, accuse les leaders étudiants d’avoir mis en péril l’année scolaire de centaines de milliers de leurs confrères étudiants.
It takes two to tango. La mise en péril, le cas échéant, résulte tout autant – sinon davantage, comme je le dénonce, de l’improvisation de ce gouvernement de guénilles.
Et surtout, la perte d’un semestre – si elle devait être concrétisée – me paraît constituer un prix raisonnable, dans la mesure où cette révolte des élites de demain devait permettre à l’avenir un accès basé non pas sur les moyens financiers mais sur le talent, la motivation et les aptitudes.
Encore que ce gouvernement aurait pu, s’il l’avait vraiment souhaité, nourrir la chèvre et ainsi fait en sorte qu’elle ne piétine pas le champs de choux.
Line Beauchamp
J’ACCUSE l’honorable ministre de la ruminationLire la suite