Le Hournalle a fait ses choux gras de l’histoire de cette jeune Inuit originaire de Kangiqsujuaq, Christina Qalli Poasie (a.k.a. Christina David), surprise dans le Métro de Montréal à déplumer une perdrix qu’elle tenait par ailleurs dans un sac. Une pratique indigne, bien sûr, de cette grande civilisation judéo-chrétienne qui est la nôtre et que défend bec et ongles ce monument de la rectitude politique qu’est notre Jean-Luc Proulx!
Dois-je m’inquiéter de cet excès de barbarie chez une jeune femme d’origine Inuit? Oui et non. Oui, parce que la maman de l’un de mes petits-fils porte elle-même un patronyme Inuit (ou Inuk) – ce qui trahit, bien sûr, ses origines primitives. Non, parce que les gènes maternels de mon petit-fils n’originent pas de la même mouture Inuite. Pfiou… Mais je vais quand même devoir me méfier du p’tit; on sait jamais, peut-être cette brute sanguinaire en puissance cessera-t-il de me voir comme son vénérable Papy de l’Abitibi et se souviendra-t-il que je constitue également une excellente source de protéines?
L’histoire de cette bête sanguinaire ne s’est pas arrêtée là; le Hournalle en a remis une couche, au grand plaisir de son lectorat, réputé pour son raffinement, sa vaste culture et le caractère réfléchi de ses réactions épidermiques.
Le dialogue a dérapé sur une plaque de lait glacé, si je puis dire.
Ce qui a donné lieu à cette passe d’armes surréaliste entre un jeune et preux chevalier de la moralité publique, d’une part, et un vilain vieillard lubrique qui reluque les boules de ces mères indignes qui les offrent au regard concupiscent des passants sous prétexte d’allaitement. Lire la suite