un vendredi 13, les armes du djihad, les larmes d’Allah

Est-ce bien le glaive d’Allah qui a occis une centaine d’idolâtres mécréants rassemblés au mythique Bataclan pour y célébrer la perversité occidentale? Ou sont-ce plutôt quelques cerveaux fêlés, saoulés solide par leur haine du Juif et de la décadence de l’Occident?

Le problème, ici, c’est la cible; la jeunesse et les prolos de Paris, qui fréquentent ce rare quartier qui leur est financièrement accessible, ça n’a rien à voir avec les Grands Blasphémateurs à la  plume trempée de vitriol que ces obtus de l’obscurantisme avaient vus dans ces infâmes dessinateurs de Charlie-Hebdo le 7 janvier. Le bistro Le Petit Cambodge, où ils ont poivré le petit-peuple, c’était la France des affamés et des opprimés. Pas les Jardins de l’Élysée…

Apparence, par ailleurs, que le Bataclan pourrait appartenir à des intérêts juifs; le scénario de l’HyperCacher, en janvier 2015, se répéterait-il? Quien toé, sale Juif!

Et cette grande échalote sans cervelle de Bachar Al Assad qui affirme que la France paie le prix de sa politique étrangère! T’as compris, François Hollande? Cesse de bombarder mes loyaux ennemis  et laisse Daesh m’éviscérer! Quien-toé, Hollande le Président nabot!

Dans un sens, le mossieu, il a raison: le soit-disant Califat de l’État Islamique compte bien peu d’alliés au sein de la communauté internationale, et la France s’est de facto rangée derrière Al Assad. Mais pour le reste…

Pour peu qu’il puisse être associé à ce bain de sang, Allah peut-il v-r-a-i-m-e-n-t se montrer aussi con? OK, la France est KO. OK, le sang de quelques centaines de Français a coulé. Des morts, des blessés, des orphelins, des veufs, des veuves, alouette! So what! La principale victime  de ces attentats, c’est la communauté musulmane elle-même. Ce seront tous ces Musulmans de France que le duo des Le Pen pourra accuser d’être porteurs de la peste islamiste. Ce seront ces centaines de milliers de migrants/réfugiés au statut précaire, qui cherchent à émigrer en Europe au prix – parfois – de leur propre vie. Aylan Kurdi, 3 ans, tiens…

De qui Allah, son Prophète et le troupeau des zombies djihadistes cherchent-ils donc à se venger, by the way? Et si Allah n’avait rien à y voir? Et si Allah n’était lui-même qu’une autre de ces victimes collatérales de l’interprétation tordue qu’ont faite des écrits du Prophète auto-proclamé tous ces imbéciles qui s’en réclament?

Les armes du dhihad, les larmes d’Allah

Les Ânes de la Vraie Vaaarité: they’re back!

Hé oui… Coco Couinard est ressuscité des Maures, après plus d’un an de silence. Dieu soit loué, le marxiste Péladeau est enfin démasqué et l’infâme péquisterie sera vaincue!

Quelle tristesse d’assister à un spectacle aussi lugubre que cette course à la chefferie ! Quel regard de désespoir Dieu doit-il lancer en regardant ses brebis canadienne-françaises égarées !

La droite, ou l’art de se tirer dans le pied

 

 Eric Cantor évincé par un morveux

Ayez peur, très peur. En février, un des principaux conseillers du Parti républicain m’expliquait pourquoi la réforme de l’immigration n’allait jamais passer cette année:

«La Chambre [de commerce] et les lobbyistes de Washington la veulent, mais les primaires feront barrage.»

Ce retour de flamme des conservateurs de base était difficile à discerner avant que le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, Eric Cantor, n’enregistre une défaite historique dans la primaire du 7^e district de Virginie, mardi 10 juin. Désormais, cette peur devient de plus en plus palpable. – John Dickerson, Slate.fr, 11  juin 2014

La position exprimée par Eric Cantor sur l’immigration n’était pas assez à droite au gré de ces Libertarians du Tea Party auxquels son nom était pourtant associé; le numéro 2 du Pari Républicain aura donc été sauvagement battu aux Primaires par un illustrissime inconnu, encore moins présentable que lui aux yeux de l’électorat des non-alignés.

I mean, here, les ceusses qui ne se sont inscrits ni comme Democrats, ni comme Republicans; ils sont suffisamment nombreux pour faire et défaire la Chambre des Représentants et le Sénat.

Bonne nouvelle pour les Democrats, donc, que le choix de David Brat (littéralement, David le petit morveux!); la défaite du Cantor (littéralement, « THE Voice », ou maître de chapelle) prive le Parti de l’un de ses principaux ténors. Sans jeu de mots…

Difficile d’imaginer comment le Parti Républicain en sortira gagnant: plus les Reps virent à tribord, et plus les centristes risquent de voter à bâbord, maintenant qu’il est acquis que les VRAIS extrémistes, finalement, ça n’est plus Hussein Obama et ses pseudo-communistes.

Les White Supremacist Libertarians

1984… un conte pour le 24 juin

Juin 1984: Les Pingouins de Pittsburgh font de Mario Lèmiou le tout premier choix au NHL Entry Draft. Ce 22 juin 2012, ce sont les Huileux d’Ed Monotone qui disposent du premier choix; ils ont jeté leur dévolu sur Yakupov, un tartare mou slim  qui parle le rustre. De yousk’on s’en va, Jésus Marie Joseph? Un mou mince, alors que le hockey, c’est un jeu de gros toughs! C’est le cas de l’dire, il va se faire découper en rondelles fines, lui qui est déjà slim. Émincer, qu’on dit! Pôv Tartare, qui va finalement leur servir de steak…

Mince alors! C’était une hyperbole pour démontrer qu’en matière de hockey, l’histoire n’a pas toujours le hoquet. Peut-être certains en concluront-ils que j’en ai fumé du bon? Bon bin alors, s’il me faut ajouter le hache-chiche à cette énumération de mots en hache! Ajoutons-z-y donc un beau #hashtag, ça en fera un de plus!

Mais dans les vraies zaffaires, oui, il arrive que l’histoire souffre du hoquet.

La guerre, c’est la paix – George Orwell, 1984

1984. Nous y voilà. Pour avoir la paix, un gouvernement doit taire ses citoyens. Leur faire la guerre. Surtout quand ils apprennent à se concerter et à mener des actions communes.

Non, ce quelque part n’est pas d’ici. Ils étaient un million, parait-il. Et comme chez nous, ils s’opposaient à une réforme dans  le domaine de l’éducation. L’Histoire a le hoquet!

Après Bordeaux, Lyon, Lille, Rennes et Versailles, c’est maintenant à Paris qu’a eu lieu la plus importante manifestation organisée depuis des décennies. Les opposants au projet de Loi Savary se sont en effet réunis pour manifester leur désaccord avec la réforme de l’éducation nationale proposée par le ministre de l’éducation Alain Savary. 

Par ce mouvement de l’école libre qui a rassemblé près de deux millions de personnes, une épreuve de force a été engagée avec le gouvernement.

Ça me rappelle vaguement le printemps érable… Et pour ajouter à la similitude, des personnalités bien en vue se sont mêlées à la foule déferlante, en guise d’appui. Mais puisque c’tait à Paris, ceux que Jean Charest appellent avec mépris « la rue » ne comptaient parmi eux ni Amir Khadir, ni Pauline Marois, ni Agnès Maltais, ni Françoise David. Ni Michel Rivard, ni Paul Piché. 

Parmi les personnalités qui se sont déclarées solidaires en participant à la manifestation, on compte les évêques Jean-Marie Lustiger  et Jean Vilnet, Simone Veil, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chaban-Delmas, Jacques Chirac ou encore Jean Marie Le Pen [1].

La Loi Savary a été retirée sous les pressions de « la rue ». Message, genre. Comme…

Et maintenant, quelque chose de plus récent…