Ça n’est pas demain la veille que les électeurs canadiens pourront, par leur vote, signifier leur appui à un grand Parti pan-cadenasien préoccupé par le sort de ce peuple palestinien qui souffre, disent les uns, sans même exister, disent les autres.
À quel parti politique, en effet, un fédéraliste mal à l’aise avec l’appui inconditionnel du gouvernement Conservatif aux politiques expansionnistes d’Israyiel devra-t-il-il accorder son vote à l’occasion des prochaines élections fédérales?
Aussi bien le chef libéral Justin Trudeau que (dans une moindre mesure) le chef du NPD Thomas Mulcair sont désormais en phase avec la position exprimée par Stephen Harper sur les frappes israéliennes à Gaza.
Tous trois répètent en chœur que la volée de roquettes (par ailleurs inefficaces) lancées par le Hamas justifie les représailles israéliennes: bombardement aérien, tirs d’artillerie, invasion terrestre, destruction des maisons, frappes sur les hôpitaux, les mosquées et les écoles gérées par les Nations-Unies, mise hors-service de l’alimentation en eau et en électricité et des canalisations d’égouts. – Haroon Siddiqui, The Toronto Star, 26 juillet 2014 [ma traduction]
La question israélo-palestinienne a toujours constitué le mètre-étalon permettant de mesurer la profondeur du crétinisme de la gauche au Canada, écrivait sobrement le columnist John Ivison dans le National Post, édition du 14 juillet 2014 [1]. Lire la suite