
Il écrit toutes sortes de choses, le cousin Victor.
Les plus vieux se souviendront de son personnage de Miville à qui feu Robert Gravel avait prêté ses traits à la tivi. Celui qui hurlait sa colère, son désaccord ou son étonnement à travers son juron «Gonnebitche de Gonnebitche».
Gonnebitche Galarneau – le fils ainé de l’austère Xavier Galarneau, avait observé le taureau faire du bécyk su’a vache [1]. S’en était suivi sa toute première érection. Et un désir de faire whoopee.
Et sans malice, pour imiter simplement ce que faisait le taureau, il avait […] flairé le veau comme l’avait fait le taureau avec la vache, puis il avait laissé son sexe glisser sous la queue du veau, lui monté sur ce petit banc dont se servait sa mère pour traire les vaches. – Victor-Lévy Beaulieu, L’héritage (l’automne), Stanké, éditeur, 1987, page 62
Sans doute un roman autobiographique, ça, gonnebitche! Oups…
Victor-Lévy, on ne va pas mettre en doute sa connaissance encyclopédique de Friedrich Nietzsche, autour duquel il vient de lancer une brique de 1392 pages. Ni sa maîtrise de l’oeuvre de Victor Hugo. Ni sa science de Jack Kérouac. Par contre, la discipline du droit lui échappe totalement. Comme disait l’autre, à chacun son métier et les vaches de Monsieur Éphrem seont bien gardées [1 bis]
VLB est un fabuleux conteur, spécialiste des personnages tordus et hors normes. Dont dont ce Xavier Galarneau – le frère dominateur du bonasse Gabriel, dit l’homme-cheval. Aussi austère dans ce qu’il projette qu’abject par ses démons. Xavier Galarneau ne s’est pas interdit d’entroudecutter sa fille Myriam sans le moindre remord apparent.
Mais ostie toastée des deux bords, pour formuler une opinion juridique, c’est pas les gros chars!
Par devers Julie et les Productions J
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