Le pédantissime Mathieu Bock-Côté – un souverainiste perdu dans les nuages et idéologue de droite. y est allé ce samedi d’une sortie virulente contre la proposition de suspendre l’option souverainiste qu’avait lancée Camil Bouchard lors de la grande finale de Bazzo.TV le 24 mars, avant de la reprendre dans le Hournal.
La question qu’aurait dû poser le demi-dieu Fuck-Côté, c’est plutôt celle-ci:
Compte tenu du fait qu’il aura suffi de brandir le spectre d’un éventuel référendum pour assurer la réélection des Libéraux malgré les eaux troubles, ne vaudrait-il pas mieux revenir à la notion d’un bon gouvernement et d’en faire le tremplin vers l’indépendance au lieu de se se condamner à demeurer dans l’opposition et de voir l’option souverainiste s’y étioler?
En guise d’apéro: une cuillèrée de poudigne-chômeur
Notre universelle et paternelle affection à ces -multitudes de souffrants et de déshérités du monde que vous vous employez à secourir et à promouvoir, et qui vous honorent aussi de leur identification au Seigneur Jésus: «Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez» (Mathieu 25, 40). – Paul VI, 9 mai 1969, discours devant l’Assemblée générale de Caritas Internationalis
Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli… Ça, c’était Mathieu 25, 35.
Car s’il est mis au chômage, vous l’affamerez; s’il fait une demande de prestations, vous la lui refuserez; et s’il souhaite porter ce refus en appel, les motifs de votre décision ne lui montrerez ni accès à son dossier ne lui donnerez. – Stephen Harper, épître à Service-Canada
À la Vérité, à la Vérité je vous le dis, mécréants: vous disposerez de 30 jours pour faire appel du refus désormais quasi automatique… mais les motifs de ce refus, c’est pas de vos crisses d’affaires! Si vous insistez… bin passez par la Loi sur l’accès à l’information, payez à même ces prestations dont je vous aurez privés, et quand mes fonctionnaires auront daigné vous répondre, vos délais d’appel seront expirés [1].
Ça vous apprendra à vous pogner le beigne aux dépens des honnêtes travailleurs de l’Alberta, gang de parasites!
Le plat principal
Dis-moi qui tu nommes, je te dirai qui tu es…
Le Canada connaît DEUX systèmes de droit, dont l’un a été imposé par le conquérant anglais – la common law – et l’autre constitue l’héritage du régime français et ne reçoit application qu’au Québec: c’est le droit civil, articulé autour du Code du même nom. Les Pères de la Confédération ont fait preuve d’une grande sagesse quand ils ont convenu entre eux de réserver trois des neuf sièges de la Cour suprême du Canada à des juges issus du système civiliste propre au Québec.
C’était le prix à payer pour garantir un minimum vital de connaissance des questions de droit civil par « le plus haut Tribunal du pays » [2]. Cette disposition a été reprise à l’article 6 de la Loi sur la Cour suprême:
«Au moins trois des juges sont choisis parmi les juges de la Cour d’appel ou de la Cour supérieure de la province de Québec ou parmi les avocats de celle-ci.»
La nomination de Marc Nadon ne respecte pas la lettre de la Loi – du moins, telle que rédigée avant qu’elle ne soit amendée ce jour un article perdu dans la loi mammouth (plus de 300 pages) présentée par Jim Flaherty. Elle en respecte toutefois l’esprit apparent, dans la mesure où le bonhomme a bel et bien été membre du Barreau du Québec pendant les dix années qui suffiraient à le rendre éligible. Cette nomination remplit-elle les objectifs qu’avaient en tête les Pères de la Confédération? NON. Lire la suite
Ce document recto-verso – dont je reproduis ici deux minuscules retailles, a été adressé à tous les Canadiens dans une enveloppe identifiée au gouvernement du Canada; il s’agit pourtant d’une auto-promotion du Parti Harper, en réaction à cette contestation qui ne dérougit ni au Québec ni dans les Maritimes.
Une réforme dont la ministre n’a pas l’honnêteté et le courage de reconnaître à quel point elle a charcuté les droits des travailleurs. Des ajustements, qu’ils nous disent. Ils ont menti…
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Je n’en ai jamais vraiment parlé, ni sur ce blogue ni ailleurs, mais j’ai acquis en matière d’assurance-emploi une expertise assez pointue.
Ce qui m’autorise à traiter aujourd’hui d’un aspect de cette réforme dont ni Québec ni l’Opposition à Ottawa n’ont traité: l’abolition du Conseil arbitral. Et quand les médias ont effleuré la question, ils se sont gourés.
Le nouveau Tribunal de la sécurité sociale (TSS) est entré en fonction le 1er avril.
Cette instance fédérale vient créer une structure unique pour traiter les demandes d’appel pour les décisions gouvernementales liées à l’assurance-emploi, le régime de pensions du Canada et à la sécurité de la vieillesse.
Auparavant, un représentant des syndicats, un représentant des employeurs et un juge nommé par Ottawa s’occupaient du processus d’appel. – La Presse Canadienne, 1 avril 2013
Heu… pas tout à fait. Et le remplacement du Conseil arbitral par le nouveau TSS, c’est bien plus qu’un changement de nom: c’est la perte du droit des travailleurs de contester S’ILS EN ONT ENVIE toutes et chacune des décisions rendues par la Commission d’Assurance-Emploi quant à leur droit aux prestations.
La réforme est entrée en vigueur il y a à peine une semaine que déjà les effets pervers s’en font sentir.
Un exemple? Ce 27 mars, un agent d’intégrité de la Commission a coupé les prestations d’un bénéficiaires, sans lui laisser l’occasion d’expliquer pourquoi il n’avait pu répondre quand la Commission avait tenté de le rejoindre par téléphone les 26 et 27 mars. Guillaume Bourgault-Côté a exposé l’affaire dans Le Devoir, édition du 8 avril:
Le problème, c’est que le prestataire ne s’était pas éloigné de son téléphone par oisiveté. Il avait plutôt été convoqué par Emploi Québec à une « rencontre obligatoire […] d’aide à la recherche d’emploi ». Le Devoir a pu consulter l’avis de convocation et la feuille de présence du prestataire, valables pour la journée du 26 mars.
Le lendemain, le prestataire avait une autre bonne excuse : il travaillait. Ce travail irrégulier à temps partiel est mentionné au dossier du prestataire, qui déclare les revenus gagnés (lesquels sont déduits de ses prestations, comme le prévoit la Loi).
Le gars s’est expliqué depuis. Mais la décision de lui couper les vivres – toute irrationnelle et arbitraire qu’elle soit – a été maintenue! Des vacheries du genre, la Commission en a chiées abondamment AVANT; j’en ai moi-même été le témoin privilégié. La différence, c’est que le prestataire pouvait autrefois faire appel devant le Conseil arbitral et 30 jours plus tard – c’est là un délai très court – le Conseil arbitral s’était déjà réuni et avait déjà renversé la décision.
Depuis le 1 avril, ça n’est plus si simple, de rappeler Bourgault-Côté:
« Si vous n’êtes pas d’accord avec la décision, vous avez 30 jours pour déposer un appel par écrit », précise la lettre lue par Le Devoir. Cet appel sera vraisemblablement entendu par le nouveau Tribunal de la sécurité sociale, en place depuis le 1er avril – et dont les paramètres de fonctionnement permettent des rejets sommaires des dossiers, tout en réduisant les audiences en personne.
On se servira de la technologie pour recueillir des données et diffuser l’information sur les appels et la tenue des audiences : il y aura plus de décision sur la foi du dossier, et d’audiences par téléphone et par vidéoconférence. Il y aura des audiences en personne au besoin.
Des décisions rendues sur la foi du dossier, il faut savoir que c’est une autre manière de décrire le pouvoir discrétionnaire du Tribunal de l’INSÉCURITÉ Sociale de re-fu-ser d’entendre la version et les arguments du chômeur à qui et les prestations auront été coupées! Ce qui revient à dire, au final, que l’administration aura pouvoir de vie et de mort économique.
Un juge nommé par Ottawa?
J’ai occupé la fonction. J’ai été nommé par décret, publié dans la Gazette officielle du Canada sous la signature de madame la Ministre Diane Finlay. Mais non, je n’avais ni le titre ni le salaire d’un juge… C’est plutôt un Conseil arbitral paritaire que j’ai présidé. Lire la suite
Le pèlerinage d’Agnès Maltais au bureau de son homologue Diane Finlay, à Ottawa, s’est soldé par un échec retentissant… en apparence, du moins.
À la vérité, toutefois, cette fin de non recevoir brutale, ce refus de consacrer plus de quelques minutes à cette délégation tous azimuts et cette reconnaissance par Finlay de l’improvisation de sa réforme de l’assurance-emploi constituaient de formidables arguments de vente pour un gouvernement minoritaire en quête d’une prochaine ré-élection.
Auraient pu…
Parce que la Maltais n’a pas su capitaliser. Pire, elle a tout bousillé.
Les arguments qu’elle a opposés à Diane Finlay, voilà qu’ils se retournent contre Maltais au moment où, à peine quelques jours plus tard, elle cherche à économiser dix neuf millions de dollars sur le dos de trois catégories de prestataires de l’aide sociale particulièrement vulnérables à qui une allocation mensuelle de 129 dollars sera retirée.
Les 55-58 ans? Les opportunités d’emploi existent, de plaider la ministre: 32% d’entre eux occupent un job, contre 40% aux USA. Beau raisonnement! La question n’est pas de savoir si des 55-58 retirent un revenu d’emploi. S’agit plutôt de savoir quelles sont les probabilités raisonnables qu’un 55-58 sans emploi et prestataire puisse se trouver un vrai job. Il y a les p’tits vieux [!] pas trop usés, pousseux de crayons et autres artisans du cerveau, dont l’expérience POURRAIT constituer un atout. Il y a aussi ces p’tits vieux dont les poumons ont été scrappés par des poussières toxiques. Du pareil au même, estime madame la ministre. Et on n’a pas encore évoqué cet obstacle majeur à l’embauche des 55-58 ans que constituent l’âgisme et les préjugés qu’il véhicule. Bof! Lire la suite
En voix off, à la toute fin: « Ça a l’air vraiment vrai, mais vous vous doutiez que ça ne l’était pas, n’est-ce pas? C’est pourquoi il est bon de réfléchir à ce qu’on voit à la télé. Et de poser des questions, comme vous venez de le faire. »
La couleuvre des familles – un remake signé « le tatagoniste« :
La redistribution de la richesse représente le « St-Graal » de la gauche et des indignes présents sur Wall Street. Un idéal incontournable pour avoir la « sacro-sainte » justice sociale et ainsi créer un « paradis » des travailleurs…
Par conséquent, on serait en droit de s’attendre à ce que les masses laborieuses immigrent en masse dans les États qui redistribuent le plus la fortune des riches aux plus pauvres, un phénomène qui devrait être particulièrement accentué en période de récession…
Mais on observe exactement l’inverse ! Quand on demande aux gens de voter avec leurs pieds, le mode de scrutin le plus significatif, ceux-ci préfèrent aller vivre dans les États qui redistribuent le moins !
Comment peut-on expliquer ce paradoxe ? Pour redistribuer la richesse, il faut taxer. Plus on taxe, plus l’activité économique est ralentie. Parce que l’activité économique est ralentie, les emplois sont plus rares. Parce que les emplois sont plus rares, il y a plus de pauvres. Parce qu’il y a plus de pauvres, il faut redistribuer la richesse… Le seul moyen de briser ce cercle vicieux c’est d’aller vivre ailleurs ! Le meilleur programme social pour enrayer la pauvreté… une job !
Ça a l’air vraiment vrai, mais vous vous doutiez que ça ne l’était pas, n’est-ce pas? C’est pourquoi il est bon de réfléchir à ce qu’on peut lire sur un blogue libertarien. Et de remettre en question ce qui avait pourtant l’air si simple…
Je n’avais pas l’intention de revenir là-dessus, mais j’y ai été invité par nul autre que Nouille Gingrich, l’homme de la Republican Revolution. On croyait que le citron avait largement dépassé sa date de péremption mais il s’est invité dans le bol à salade de la course à l’investiture républicaine pour 2012.
J’ai hâte de voir comment La Page à Papi va spinner ça. – NouilleGingrich 2012, 15 novembre 2011
Les habitués de la page Tatagonisss.net n’ont pas besoin de moi pour lancer un spin en mode broil. Qu’on en juge par ce commentaire signé Aloysius:
On ne comprend rien à ce qui se passe aux États-Unis si on ne tient pas compte d’un aspect dont les libertariens n’aiment pas parler: l’ethnie. Ce sont surtout des blancs qui quittent la Californie et des noirs qui quittent les états du nord pour des raisons bien différentes. Steve Sailer a magnifiquement résumé l’ironie de la situation: les états progressistes chassent les pauvres par gentrification, alors que les états conservateurs attirent une population plus pauvre (noirs et hispaniques) qui ne votent pas républicain […] les gens pensent aussi à leur sécurité et préfèrent généralement vivre entourés de gens qui leur ressemblent.
En d’autres mots – sous prétexte d’assurer leur sécurité, les WASPs préfèrent s’éloigner de ces paresseux de Nègres et des Hispano-bandidos… Quoi de plus normal, n’est-ce pas?
La manière tatagoniste de se tirer dans le pied
Toujours féru de statistiques, le Tatagonisss lance des tas de chiffres, confirmés par le bureau de la statistique des États-Unis: pour l’année 2009, a-t-il conclu, les 10 États les plus socialistes en termes de programmes sociaux et de redistribution de la richesse collective accusent, globalement, un solde migratoire négatif de 286 769 habitants. Par contre, ajoute-t-il, pour la même année, les 10 États les plus pingres, en termes de redistribution de la richesse collective et de programmes sociaux, ont atteint – globalement – un solde migratoire positif de 276 137 citoyens.
Les États qui méritent ces propos dithyrambiques sont l’Alabama, l’Arizona, l’Arkansas, la Caroline du Sud, la Floride, l’Idaho, l’Indiana, l’Oklahoma, le Tennessee et le Texas. À l’exception de l’Idaho et de l’Indiana, tous ces États sont situés dans la partie Sud des USA, ce que le Tatagoniste ne semble pas avoir remarqué.
Les États que David Gagnon qualifie de cancres, ce sont l’Alaska, la Californie, le Connecticut, Hawaï, le Massachussetts, le Minnesota, New-York, le New-Jersey, la Pennsylvanie et le Rhode Island; tous situés dans la partie Nord des USA, à l’exception de la Californie et d’Hawaï – caractéristique passée sous silence par Gagnon.
Le Bureau de la Statistique – le US Census Bureau, apporte des éléments que Gagnon a préféré passer sous silence. Pourquoi ce silence? Dieu seul le sait, et le yâb libââârtarien s’en doute sans doute!
Ce tableau inclut l’immigration depuis un pays étranger; il y a donc lieu d’ajuster comme suit les chiffres de l’émigration interne: 87% à l’intérieur de l’État (dont 69% à l’intérieur du comté) et 13% vers un autre État.
Que 87% de tous ceux qui choisissent de déménager choisissent de demeurer dans le même environnement fiscal, voilà qui est sans doute significatif. Voilà qui affaiblit par ailleurs la thèse du Tatagonisss.
Mais il y a plus. Au sein du groupe des États qui redistribuent moins de richesses collectives, deux États – l’Idaho et l’Indiana – vont à contre-courant et affichent un solde migratoire négatif. Et au sein du groupe des 10 États les plus socialisants, quatre – le Massachusetts, le Minnesota, la Pennsylvanie et le Rhode Island – affichent un solde migratoire positif. Au final, six des vingt États répertoriés par le Tata connaissent un flux migratoire qui tend à contredire la thèse ne notre futur Nobel en économie!
Ce n’est pas tout. Einstein Gagnon aura évité de parler des motifs réels de ces déplacements vers un nouveau lieu de résidence. S’il avait été le moindrement honnête, il aurait pu rechercher, dans le texte, toutes les occurences du mot « reasons ». Il en aurait trouvé 40. Parmi lesquelles:
The most cited reasons for moving in 2009 were housing-related (47.1 percent), followed by family-related (26.5 percent), employment-related (17.0 percent), and other (9.4 percent).
Within these major categories, most moved because they “wanted a new or better home/apartment” (14.9 percent), for “other family reason” (11.4 percent), for a “new job or job transfer” (8.2 percent), or “other reasons” (4.5 percent).
Et j’ajoute ce détail fort pertinent: The percentages of movers who gave housing-related reasons and moved 200 to 499 miles or 500 or more miles were not statistically different.
Ce n’est pas encore terminé: puisque le roi des Tatas invoque un prétendu ralentissement économique au soutien de son argumentaire, peut-être aurait-il été bien avisé de Lire la suite
Un nouveau blogue politique – un de plus! – fait aujourd’hui son entrée dans le paysage des idées.
Il s’agit d’un collectif, ouvert à toutes les opinions, pourvu qu’elles soient fondées!
Plus sérieusement, le blogue Ambidextre, comme son identifiant le suggère, se veut l’oeuvre autant de la main droite que de la main gauche, au propre comme au figuré. Ambidextre, auquel j’ai accepté de participer à l’occasion, entend publier des auteurs de toutes tendances, en autant, bien sûr, qu’ils se manifestent! Ambidextre entend surtout publier l’opinion d’auteurs bien informés de la chose publique locale, nationale ou internationale.
Certains individus, qui n’ont rien de très substantiel à publier, gèrent des blogues particulièrement insipides, inodores et sans saveur. D’autres, guidés par la main de Dieu, la main de l’industrie, la main d’un Parti politique ou la main du diable, vomissent leur idéologie et leurs préjugés, tout en se montrant incapables du moindre esprit critique. À ceux-là, je dis: passez votre chemin, Ambidextre n’est pas pour vous.
À ceux et celles qui estiment devoir parfois réagir à l’actualité, au gré de leurs humeurs et de leur disponibilité, à ceux et celles qui se sentent en mesure de produire un texte comportant, idéalement, entre 500 et 1500 mots, je dis que le blogue Ambidextre est taillé sur mesure pour vous.
À tous ceux et celles qui ont pour seule ambition – du moins pour l’instant – de rédiger un mot de bienvenue ou de prendre connaissance du tout premier billet et de ceux qui suivront, vous êtes bienvenus.
L’Ambidextre vous ouvre ses portes, et un premier billet sera en ligne demain.
J’ai conservé certains textes publiés pendant la Crise d’Octobre; en voici un, dont je souligne le quarantième anniversaire, jour pour jour. Ce texte, dont je reproduis ici de larges extraits, avait été publié sous la plume du chroniqueur vedette du Journal de Montréal, un certain René Lévesque.
Au delà de cette Crise, révolue, ce texte expose la vision de son auteur sur cette justice sociale vers laquelle il faut tendre, et dont l’atteinte est nécessaire à la Paix – dans son sens large. Réflexion d’autant plus pertinente, en ce jour où un dissident Chinois reçoit le Prix Nobel de la paix (à son insu!), et en cette période où des « lucides » québécois préparent le retour de la « lucidité »…
La lucidité ne loge pas nécessairement là où certains croient la trouver.
Les caractères gras et les commentaires, en bas de page, sont une initiative du soussigné Papitibi. Lire la suite