Vladimir nous aura servi sa poutine.
Le plat aura coûté trop cher, mais pour les papilles et pour les yeux, quel régal, ces Jeux de Sotchi et en particulier, les cérémonies de clôture!
Un spectacle à couper le souffle; oui, la Russie de quelques-uns de mes lointains ancêtres [1] a brillé de mille feux, tant sur le plan sportif que sur le plan culturel. Un accueil bien plus chaleureux que les observateurs l’avaient prédit… et quelques traits de génie.
À commencer par cette touche d’autodérision plutôt inattendue. L’un des cinq anneaux qui devaient s’ouvrir lors des cérémonies d’ouverture était demeuré fermé et sans doute le responsable de ce méga-FAIL avait-il été déjà été décapité ou donné en pâture à un tigre de Sibérie. Du moins, le croyait-on! Mais ces Poutiniens ont plutôt reproduit la défaillance au crépuscule des Jeux… avant, bien sûr, que le cinquième anneau ne s’ouvre comme par magie.
Inusité, également, le mode d’extinction de la vasque olympique par le souffle puissant de la mascotte nounours sur une réplique de la flamme au milieu du stade. Et cette larme… Lire la suite