
AJOUT (7 juin): Peter White ramasse Andrew Coyne, pis pas à peu près. Voir plus bas.
Quoi qu’il puisse pisser, sur quelque sujet que ce soit, les textes signés Andrew Coyne dégagent une forte odeur de moufette – aux yeux des Québécois, des souverainistes et des progressistes, et encore davantage aux yeux des Québécois progressistes ET souverainistes.
L’homme ne pisse jamais en toute innocence; il est en service commandé.
Quoi qu’il puisse pisser sur le tapis, Andrew Coyne cherche à la fois à provoquer ses adversaires idéologiques – la gauche de l’extrême-extrême droite – et à éduquer ses fidèles lecteurs. quoique… le terme « formater » me semblerait ici beaucoup plus juste. Formater… et exacerber les préjugés les plus abjects. Telle est la bête…
La souveraineté? C’est mort, foi de Coyne!
Je propose plutôt la traduction suivante: Coyne est terrorisé à la seule idée de la sécession du Québec, alors il réagit comme un enfant. La preuve?
Alors qu’un récent sondage révèle que 49% des Canadiens vivant à l’extérieur du Québec se déclarent indifférents à la sécession du Québec, je crois plutôt qu’ils utilisent une forme de langage codé: ils ne sont tout simplement pas prêts à faire ces concessions majeures qui pourraient inciter les Québecois à demeurer dans la Confédération.
Pourtant, il avait alors de quoi titiller l’intérêt des médias: le Parti québécois était pressenti pour former le prochain gouvernement, un nouveau référendum semblait inévitable et le Canada n’y est pas préparé. Pire, les deux gouvernements – à Ottawa comme à Québec – ont fort mauvaise réputation auprès de Québécois et personne ne semble émerger pour plaider au nom du Canada et entonner le traditionnel « s’il vous plaît, donnez nous une autre chance de faire mieux »
[…] « La bataille du prochain référendum pourrait faire rage au Canada anglais plutôt qu’au Québec, écrit mon collègue de Postmedia, Michael Den Tandt, qui interprète les résultats du sondage comme un message aux Québécois: si vous devez sortir, la porte du Canada pourrait vous frapper le dos!
Ce ne serait pas nécessairement mauvais, en ce sens que de nombreux nationalistes mous pourraient espérer du Canada une meilleure offre et ainsi enregistrer un NON stratégique.
Mais qu’adviendra-t-il si ces 49% d’indifférents déclarés étaient vraiment indifférents?
Ce serait très inquiétant. Dans la meilleure hypothèse, cela pourrait laisser entendre que leur réflexion était incomplète.La séparation du Québec représente bien plus que l’ablation d’un appendice douloureux, comme plusieurs le croient. Ce ne serait pas non plus l’abandon pur et simple de sa souveraineté par le Canada sur une partie importante de son territoire.
Ce serait la fin du Canada.
Voilà. Le chat est sorti du sac. Coyne a beau craner, il a peur. Et comme un enfant qui vient de briser un bibelot, il va nier que ce bibelot ait même existé! Je le laisse poursuivre son exposé: Lire la suite