Hulk Ford: une victoire de la sorcière Horwath va provoquer un exode MASSIF des Ontariens

Je peux pas croire que 40 ans après le Québec de Ti-Poil, l’Ontario de la socialiste sorcière Horwath est à son tour menacée du coup d’la Brinks. Au débat de la CBC (27 mai), Pitbull Doug a affirmé que des centaines de représentants des milieux d’affaires lui ont pissé au creux de l’oreille qu’ils sont pé-tri-fiés devant la perspective d’un gouvernement NPD: we will pack-up and go down South in a half a second!

Paroles en l’air! Ce sont les mêmes qui menaçaient de fuir l’Ontario si Kathleen Wynne y fixait le  salaire minimum à  $15. Elle l’a fait. Et ils n’ont pas bougé. 

Je vois déjà les réfugiés ontariens traverser la Ottawa River puis le Pont Champlain qui menace ruine, avant de  franchir le chemin Roxham et  d’implorer les douaniers amerloqués et interloqués.

Please, let me in. I’m WHITE. I’m WEALTHY. I stand with Trump. I’ll buy myself a fully automatic rifle and join the NRA if I have to. And I’m escaping the People’s Socialist Kingdom of Horwathistan. I can’t stay in Kweebec, these assholes speak French! Come On, buddy – I’ll let you grab my wife’s pussy. Deal?

Mandela

Le vieux bouc s’est éteint.

Au nom de la Grande-Bretagne, David Cameron lui rend hommage. Tout le monde va lui rendre hommage, mais qu’en penserait Lady Thatcher, cette vieille dame rouillée qui tenait Nelson Mandela pour un sale communiste, sinon même pour le pire des terroristes… mais qui se sera abaissée plus tard à lui serrer la pince. Pour les kodaks.

Et puisque le monde entier partage aujourd’hui le deuil de l’Afrique du Sud, moi, c’est de Brian Mulroney que j’ai envie de parler.

Mandela a peut-être mis fin au cancer de l’apartheid en Afrique du Sud, mais Mulroney a joué un rôle déterminant dans ce processus. Un rôle que lui reconnait d’ailleurs – en entrevue à TVA – un Justin Trudeau qui semble avoir mis de côté les règles habituelles de la partisanerie.

On me permettra de citer quelques extraits du journal personnel de Brian Mulroney, qui s’y montre particulièrement cynique à l’égard des termes édulcorés dont ont fait preuve les rapporteurs officiels de la rencontre qu’il eut avec la Dame de fer le 23 juillet 1986. Thatcher faisait escale à Montréal (Mirabel) au retour de sa visite à l’Exposition universelle de Vancouver:

Elle parut ébranlée par la fermeté de la position canadienne (à un certain moment je fus presque obligé d’élever la voix pour  interrompre le flot constant de ses arguments) mais ne donna aucune  indication que sa position pourrait changer. Elle attache une grande importance (à mon avis excessive) à la position que le président Reagan est sur le point d’annoncer

Iron Lady Thatcher: que la rouille vous accompagne…

Avant d’aller plus loin, je précise que la vraie image, celle qu’ont publiée des médias à travers le monde [1], c’est celle que j’ai reproduite en mortaise dans le coin inférieur gauche. JE suis responsable d’avoir remplacé une partie de cette image par une image de Lady Thatcher sur fond de stuc. Ce qui a attiré mon attention, c’est la qualité du jeu de mots plutôt que l’à-propos du message.

Et j’ajoute qu’aussi géniale puisse sembler cette association entre rouille et Dame de fer, elle n’en est pas moins odieuse à mes yeux. Aussi odieuse que la Poll Tax que la madame avait instituée, et qui aura causé sa perte.

« Dans le plus pur esprit du legs reçu de la Grande Dame, les funérailles d’État de Thatcher devraient être financées et organisées par le secteur privé, ce qui permettra d’offrir aux dignitaires et autres commensaux une commémoration de la plus haute tenue possible. De l’opinion du soussigné, l’héritage laissé par l’ancienne Première Ministre ne saurait s’accommoder de rien de moins et la présente proposition constituera une occasion unique de sabrer dans les dépenses de l’État et de rendre ainsi hommage au libéralisme économique dont la baronne s’était faite le fer de lance » [2]

C’était là le préambule d’une pétition qu’avait lancée sur un site très officiel du gouvernement de Sa gracieuse Majesté un certain Scott Morgan. Cette pétition avait recueilli 33826 signatures au moment de sa fermeture le 10 octobre 2011.

J’ai cru à une raillerie d’un goût douteux; à cette étape de ma propre vie, la mort est trop présente en moi [3] pour que je puisse tolérer de la voir ainsi être tournée en dérision. 

Comme le prescrit la loi anglaise sur les consultations publiques, au-delà de 100 000 signatures le sujet de cette privatisation devrait alors faire l’objet d’un débat à la Chambre des communes.

Loué soit le Seigneur. Le « zami » de la Vââârité est bien vivant!

Oui, louons le Seigneur pour ce retour combien attendu… mais malheureusement trop bref.

L’attente en valait la peine: Coco Couinard a su en mettre plein la vue à ses lecteurs, avides de cet humour mystico-fédéralo-conservatif-islamhomophobe qui a fait sa renommée jusqu’aux confins de l’univers.

Dieu peut être fier de ses enfants, parmi lesquels ce zélote ultra-sioniste, anti-écoloséparatiste, pro-vie et opposé au fémino-fascisme.

Plutôt mourir que d’être soigné par un médecin dont la pureté des croyances n’aura pas été souillée par une éducation athée; ça, c’est ce que j’appelle la pureté idéologique. Comme autrefois Obélix dans la potion de son druide, j’imagine que Coco aura été immergé dans un chaudron d’eau bénite d’où il est sorti nu comme un ver et purifié jusqu’à la moelle.

Cette immersion aura assuré à Coco une Vision dont seuls les Élus de Dieu sont capables; là où je ne vois qu’un Président membre d’une Congrégation protestante, l’oeil perçant des Élus sait distinguer le vrai du faux, le bon grain de l’ivraie et le mousselime impie du véritable chrétien.

C’est grâce à des prophètes de la trempe de Coco Couinard que l’Amérique pourra être sauvée. God Bless Coco!

La place de  l’Église, c’est au centre du monde!

Les nombreuses erreurs des gauchistes qui ont expulsé l’Église de sa place légitime dans le domaine de l’éducation ont fait perdre cette mission première de productivité à l’éducation. Ils ont trop valorisé l’étude de domaines inutiles, qui produit tant de parasites sociaux.

 

Ces parasites sont dans la rue. Comme tout parasite, ils se battent pour leur survie. La hausse des droits de scolarité rendra plus difficile pour tous ces sociologues, littéraires, historiens et politicologues de fréquenter les universités.

Il faut à tout prix remettre les étudiants à leur place. Surtout les parasites des sciences molles. Coco a bien raison!

[…] La révolte étudiante pourrait dégénérer. Les actes terroristes à Montréal de la semaine dernière en sont la preuve, tout comme les émeutes quotidiennes qui s’en prennent à tout ce qui est productif au Québec: les commerçants et les grandes entreprises.

Les émeutes QUO-TI-DIEN-NES, dont bien sûr les médias à la solde des gauchistes (Sun Media, le groupe Gesca, Postmedia, etc) refusent de parler, en raison de leur carcan idéologique! Coco, par ailleurs, a raison: les PME sont improductives. Il faudrait également interdire les petits commerçants: a-t-on déjà vu un Loblaw’s ou un Wal-Mart se transformer en foyers de terrorisme étudiant?

1984… un conte pour le 24 juin

Juin 1984: Les Pingouins de Pittsburgh font de Mario Lèmiou le tout premier choix au NHL Entry Draft. Ce 22 juin 2012, ce sont les Huileux d’Ed Monotone qui disposent du premier choix; ils ont jeté leur dévolu sur Yakupov, un tartare mou slim  qui parle le rustre. De yousk’on s’en va, Jésus Marie Joseph? Un mou mince, alors que le hockey, c’est un jeu de gros toughs! C’est le cas de l’dire, il va se faire découper en rondelles fines, lui qui est déjà slim. Émincer, qu’on dit! Pôv Tartare, qui va finalement leur servir de steak…

Mince alors! C’était une hyperbole pour démontrer qu’en matière de hockey, l’histoire n’a pas toujours le hoquet. Peut-être certains en concluront-ils que j’en ai fumé du bon? Bon bin alors, s’il me faut ajouter le hache-chiche à cette énumération de mots en hache! Ajoutons-z-y donc un beau #hashtag, ça en fera un de plus!

Mais dans les vraies zaffaires, oui, il arrive que l’histoire souffre du hoquet.

La guerre, c’est la paix – George Orwell, 1984

1984. Nous y voilà. Pour avoir la paix, un gouvernement doit taire ses citoyens. Leur faire la guerre. Surtout quand ils apprennent à se concerter et à mener des actions communes.

Non, ce quelque part n’est pas d’ici. Ils étaient un million, parait-il. Et comme chez nous, ils s’opposaient à une réforme dans  le domaine de l’éducation. L’Histoire a le hoquet!

Après Bordeaux, Lyon, Lille, Rennes et Versailles, c’est maintenant à Paris qu’a eu lieu la plus importante manifestation organisée depuis des décennies. Les opposants au projet de Loi Savary se sont en effet réunis pour manifester leur désaccord avec la réforme de l’éducation nationale proposée par le ministre de l’éducation Alain Savary. 

Par ce mouvement de l’école libre qui a rassemblé près de deux millions de personnes, une épreuve de force a été engagée avec le gouvernement.

Ça me rappelle vaguement le printemps érable… Et pour ajouter à la similitude, des personnalités bien en vue se sont mêlées à la foule déferlante, en guise d’appui. Mais puisque c’tait à Paris, ceux que Jean Charest appellent avec mépris « la rue » ne comptaient parmi eux ni Amir Khadir, ni Pauline Marois, ni Agnès Maltais, ni Françoise David. Ni Michel Rivard, ni Paul Piché. 

Parmi les personnalités qui se sont déclarées solidaires en participant à la manifestation, on compte les évêques Jean-Marie Lustiger  et Jean Vilnet, Simone Veil, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chaban-Delmas, Jacques Chirac ou encore Jean Marie Le Pen [1].

La Loi Savary a été retirée sous les pressions de « la rue ». Message, genre. Comme…

Et maintenant, quelque chose de plus récent…