Le Hournalle, Lise Ravary et les modes de suppression des ‘matières FOÉTALES’

À mon âge et avec ma carrière, on a gagné la permission de dire certaines choses. – Lise Ravary (page de présentation, Huffington Post) [HYPERLIEN vers le HuffPost]

Non, Lise Ravary, mentir n’est pas un droit!

Surtout que sur ton fil Twitter, tu te décris comme journaliste indépendante, auteure, chroniqueuse et blogueuse pour le Journal de Montréal et emmerdeuse de première. [HYPERLIEN twitter].

Emmerdeuse de première, ça, non seulement je te le concède mais j’applaudis à deux mains. Vraiment. Même si, côté idéologie, nous sommes à des années-lumière, toi and moi. Mais quand tu écris dans le Hournalle: Tuer un enfant dans le sein de sa mère n’est pas un crime [HYPERLIEN vers le Hournalle], là, tu mens comme une arracheuse de dents dopée aux opioïdes [1]. Et ça, aussi bien pour la hournaliste que pour le Hournalle, c’est la mère de toutes les fautes. T’as pas fait exprès, mais tu mens. Ton Journal ment. Ton boss ment à travers toi.

Le suspect ne peut-être accusé du meurtre de l’enfant, seulement de tentative de meurtre sur la mère. […] FAIL

Tuer un bébé en gestation de 34 semaines […] n’est pas un crime.  FAIL.

Parce que ce n’est pas un bébé, un enfant ou une personne. C’est un foetus et il n’a aucun droit. C’est une chose au sens de la loi.  FAIL

Bock-Côté: affirmer qu’il y a des racisss au Québec, c’est du Québec-bashing!

Avec l’appui de la go-gauche Solidaire, dénonce Ti-Bock, la droite néo-libérale et affairiste de Philippe Couillard fera tenir par la Commission des Droits de la Personne et des Droits de la Jeunesse (la CDPDJ) sa consultation sur le racisme systémique. 

Les dés sont  pipés, d’ajouter le Calife du Lologuistan Oriental. La CDPDJ a souvent eu l’occasion de soutenir que le racisme systémique gangrenait la société québécoise, claironne-t-il.

Tous ces nabots, ajoute-t-il, ont en commun [le] rejet de tout nationalisme assumant la défense de l’identité québécoise. L’ethno-nationalisme, mon Tit-Bock, est-ce que ça qui a justifié la Shoah, le génocide  des Arméniens en Turquie [HYPERLIEN Arméniens] ou le génocide des Tutsis  au Rwanda [HYPERLIEN Tutsis]. C’est de cette merde que tu te réclames? Pas moi. Désolé. Et pourtant, bien avant  ta naissance en ’80, j’étais déjà un ardent nationalisss et un furieux séparatisss. Inclusif, par contre.

Cette commission servira essentiellement à marteler ce message en lui donnant un maquillage scientifique.

Soyons sérieux : nous nous préparons à une redoutable séance de Québec bashing. Elle aura cela de particulier qu’elle sera commanditée par le gouvernement québécois, qui se retourne ici contre son propre peuple. – Tit-Bock, Le Hournalle, 22 juillet 2017 [HYPERLIEN vers les chiures de Bock-Côté]

Les prés de St-Apopo, c’est pas pour la sépulture des porcs-qui-‘pusent’-l’esti-d’arabe à barbe

La Meute nie fermement encourager la violence et minimise son rôle dans la campagne référendaire sur un cimetière musulman à Saint-Apollinaire. En fait, dit son porte-parole Sylvain Brouillette, le groupe est favorable à ce que la communauté musulmane ait un lieu pour enterrer ses morts. – Martin Croteau, La Presse +, 19 juillet [HYPERLIEN]

Bien sûr que les responsables de LA MEUTE n’encouragent pas of-fi-ciel-le-ment la violence… sur leur plateforme publique, du moins. Car il y a la page Facebook PUBLIQUE et il y a une page Facebook accessible aux seuls membres. Et LA MEUTE se targue de respecter la LIBERTÉ D’EXPRESSION de ses membres [HYPERLIEN]. Sinon même d’en faire son cheval de bataille, en même temps que la lutte à l’islam RA-DI-CAL. Mais bien sûr, chacun est libre de définir l’islam radical à sa façon, n’est-ce  pas?

Surtout dans le confort  douillet des échanges privés entre membres consanguins (oups: CONSENTANTS).

Alors, c’est quoi, l’islam radical? Insister pour enterrer ses morts dans  un cimetière musulman? Jeter un drapeau algérien sur le cercueil d’un défunt?

Alice au pays des corneilles phallocrates [ajout 27 octobre]

 

Oui, je sais, j’aurais dû écrire ″Alice aux pays des vautours″ mais bon, ça s’éloignait trop du roman de Lewis Carroll, Alice in Wonderland/Alice au pays des merveilles. Désolé, folks, pour ce titre trompeur…

Mais une corneille, ça  reste un oiseau de malheur, ne serait-ce que par son chant lugubre, qu’on pourra écouter ici avec une joie à peine contenue!!!

Dans l’esprit tordu de ce phallocrate, les rôles sont inversés; la pauvre victime, c’est ce bon monsieur Gerry Souvlaki! Pas les  enfants du couple Souvlaki. Pas madame Souvlaki, dont le statut Facebook pourrait passer bientôt de ″en couple″ à celui de ″en réflexion″. Non, non, non, LA victime, c’est ce pauvre Monsieur Souvlaki, sur qui tous ces médias crasseux ont apposé le label crasseux de ″prédateur d’habitude″, un peu comme le label ″criminel d’habitude″, inventé par la Justice pour maintenir les indésirables  en réclusion.

Non, non, non, ZE VICTIM, c’est ZE Souvlaki dont les doigts de poulpe semblent s’être déployés partout partout sur le corps de cette fille qui n’avait même pas la moitié de son âge. Éthan P-o-u-l-p-y, qu’il signe? Génial, ce pseudo, pour un défenseur du droit des poulpes, non?

La participation des médias dans le ″victim shaming″

Diabolisation de la victime. Culpabilisation de la victime. Victim Blaming. Aux States, ils ont ce Donald Trump, tellement obnubilé par sa propre image de Mr Clean Hands que sa campagne à la présidence s’articule désormais autour de la menace de poursuivre ses dénonciatrices devant les tribunaux. Au Québec, c’est l’Armée des Zombies qui sonne la charge.

Le commentaire ci-dessus est tiré du Huff Post, un média qui a perdu son âme depuis que Ariana Huffington l’a vendu à AOL.

La statue de la Liberté a menti, c’est pas vrai que j’y ai pogné l’cul -Donald Trompe

My outstanding team of skilled lawyers has just found out that this crooked cartoonist, Ygrfk, appears to be a muslim activist, known in Morocco as Yaniche Bin Lemaya. Believe me, as your new Commander in Chief, I will bomb Morocco until this fuckin’ lyin’ cartoonist come out and surrenders. [1] – Donald J. Trompe

Ridiculous. Wrong and ridiculous. Cette maudite statue est plantée là depuis 130 ans et elle est française – déjà que la France, ça sent le fromage moisi! Des millions d’oiseaux lui ont chié dessus. As a result, elle sent la charogne! Qui donc pourrait prendre son pied avec le pussy puant d’une pareille amanchure? À sa décharge, toutefois, la liberté n’a pas vraiment élargi des hanches. Du moins, pas comme cette poufiasse d’Alicia Machado, tsé, la grosse truie, là. LA Miss Piggy…

Vous avez vu ma femme toute nue? Well, tout le monde l’a vue toute nue, j’ai fait circuler les photos. Aie, elle l’a-tu, le  cul? J’ai beau m’appeler Donald J. Trompe, j‘irais quand même pas me fourrer la trompe dans l’cul de la statue quand j’ai tout ce qu’il me faut à portée de la main. Aie, aie, aie! By the way, vous avez vu le cul de ma fille Ivanka? C’est d’la belle ouvrage, hein? Only I could have been genetically responsible for such a piece of ass! [2]

Le débat Clinton / the Tramp: and ze winneure izze…

Le Parti Libéral du Québec multiplie les bourdes et les scandales liés aux questions éthiques à un rythme que même les sprinters Ussain Bolt et Andre De Grasse ne sauraient soutenir; le Parti est en état De Grasse… et tous ces scandales lui glissent sur le  dos comme l’appui (!) sur le dos d’un connard. Scusez, j’ai pas les bons mots mais ça sonne comme ça….

L’Orange Trump partage ces mêmes particularités génétiques de winner; il a beau accumuler les mensonges et les invraisemblances, la foi de ses ses fidèles suppôts jamais n’en paraît ébranlée.

À la Clinton qui lui remettait sous le nez son affirmation que le global warming est une invention des Chinois, il répond: Neved said that! Never said that! Never, never, never… C’est vrai qu’il ne l’a pas dit; il l’avait publié sur son fil twitter le 6 novembre 2012.

Remarquable, cette entrevue que livrait (en français!) à Anne-Marie Dussault Madame Diana Furchgott-Roth, conseillère économique du candidat Trump. Contrairement aux élites de New-York et de la Californie, les personnes normales comme moi, qui viennent de l’Alabama ou du Kentucky, nous souvons tous que c’est Donald Trump qui a gagné ce débat.

[ndlr: l’expression ″personnes normales″ visait bien sûr les ″ordinary people″, par opposition aux élites]

Bousculée par la pimbêche Dussault sur la satisfaction que ressent Messire Trump en raison de cette supériorité intellectuelle qui lui permet d’éviter de payer des impôts, la dame a déclaré que Donald Trump incarne en cela le rêve de l’ensemble de la classe moyenne! Que Dieu préserve l’Amérique des impôts et des communistes du Parti Démocrate, à la solde de Wall Street!

Le nez de Pinocchio, le menton de Martineau

Le nez de Pinocchio est sensible au mensonge; chez Martineau, c’est le menton qui allonge au gré des  sophismes et des demi-vérités…

La mise en contexte 

Mononc’ sévit à un rythme d’enfer, à nul autre pareil:

″Raciste″, c’est comme ″nono″ ou ″twit″. Un mot que les gens sans vocabulaire et à court d’arguments utilisent pour dénigrer les individus qu’ils n’aiment pas.

[…] Faire en sorte que ce mot injurieux et dégradant ne veuille plus rien dire. Désamorcer une insulte comme on désamorce une bombe. C’est malheureusement ce que la gauche multiculturelle a réussi à faire avec le mot ″raciste″. Quand tout le monde est raciste, plus personne ne l’est. – Richard Martineau, Journal de Montréal, 4 septembre 2016

Non, tout le monde n’est pas raciste, et tout le monde n’est pas xénophobe; Martineau, lui, c’en est un vrai de vrai. Un authentique. Et que fait-il, le Martineau, pour (je le cite textuellement) dénigrer les individus qu’il n’aime pas? Ce sont, dit-il des gens sans vocabulaire et à court d’arguments. Pire, ils appartiendraient à la gauche multiculturelle. Beurk!

De toute évidence, Clochard  Martineau est lui-même à court de vocabulaire, lui qui confond le multiculturalisme de Trudeau l’Ancien et l’interculturalisme de Gérald Bouchard. 

‘Mourréal’ a mouru, avalé par un mérou goliath

Et c’est quoi, un mérou Goliath? Ça, c’est vraiment un gros pouésson; en août 2014, les médias – dont TVA Nouvelles, avaient rapporté les images d’un requin de 5 pieds de longueurdont un mérou n’a fait qu’une seule bouchée, au large  des côtes de Floride. Particulièrement trapue, la bête peut dépasser 2,5 mètres (plus de 8 pieds) et peser 400 kilos; par contre, c’est la première attaque connue d’un mérou sur un  journalus mourrealus satiricus, réputé pour ses facéties et ses grimaces.

Faut se méfier des loches.  Le mérou, c’t’une loche pis c’est moche! C’est lette pis ça pue d’la gueule!

Vingt-quatre heures après la publication de la notice nécrologique, la nouvelle avait déjà été partagée 7194 fois et 2400 commentaires avaient été publiés au livre de condoléances.

Je suis ‘Charlie’? Non… astheure, je suis ‘Journal de MOURRÉAL’!

 

Le combat des villes, oubliez-ça; Bianca Gervais et Sébastien Benoît se préparent déjà à animer Le combat des Vilains Journals, où devront s’affronter sur une base quotidienne Le Journal de Montréal, le Journal de  Mourréal… et leurs avocats. L’empire  de  la convergence a en effet déposé le 7 juillet au greffe de la Cour supérieure de Mourréal Montréal une demande d’injonction visant à faire interdire la publication du journal satirique Le Journal de Mourréal, lequel serait publié à Québec par un certain Janick Mourréal Murray-Hall.

Bref, si Murray Hall a lancé un média satirique sous le nom de Journal de Mourréal, c’est un peu comme s’il lui avait donné son propre nom. Le Journal de Murray-Hall. Ça sonne (presque) pareil mais c’est moins vendeur!

Dans sa demande d’injonction déposée le 7 juillet au greffe de  la Cour supérieure à Montréal, Média QMI Inc allègue avec tout le sérieux dont une vieille pie de  disputailleur professionnel est capable [1]:

8. La publication Le JOURNAL DE MOURRÉAL est une publication  web publiant des nouvelles prétendument humoristiques pouvant offenser certains lecteurs

Notons la richesse du vocabulaire de l’avocat: on parle ici d’une publication qui est… décrite comme étant une publication (han?) qui a pour objet de PUBLIER! On peut dire qu’il l’a cherché loin…

Orlando: la malédiction des sodomites

Trois grandes religions monothéistes, même intolérance viscérale à l’égard de la perversion sodomite.

Le Lévitique de l’Ancien Testament des Chrétiens (en grec ancien Λευιτικός Leuitikós, relatif aux Juifs), c’est aussi le troisième des cinq livres de la Torah. Or chez les Juifs, la Torah, c’est aussi le Livre de la Loi, de la doctrine religieuse; les experts estiment que dans sa rédaction actuelle, le Livre aurait pris forme au 5^e siècle avant l’ère chrétienne.

Saint Paul aurait rédigé son Épître  aux Romains en l’an 58 ou 59. Le texte du Coran ( القرآن ; al Qur’ān, la récitation) aurait été révélé au Prophète entre 610 et 632 de notre  ère. Bref, tous ça, c’est le reflet d’une société an-ti-que.

Les connaissances ont évolué. Nos sociétés occidentales ont suivi cette évolution de la science. Mais les fondamentalistes de tout acabit, eux, se drapent de  préjugés qui sont le reflet de leur ignorance collective.

Voilà tout le drame d’Orlando: la bête émerge de la Grande Noirceur, et elle donne généreusement la mort au nom de Dieu.