La souveraineté et la disparition des dinosaures

Indépendance!

Indépendance! 

Je tends la main à tous ces ch’tis de faux-culs de mangeux d’marde qui m’ont trahie, moi la Divine Martine!. Kâlisse, quand t’élis un CHEUFFE – pis c’est t’encore plusse vrai quand ton cheuffe est UNE cheuffe, t’as pas d’affaire à remettre en question de kossé que ta cheuffe de dis de penser.

Indépendance all the way! C’est à Ottawa qu’on va la faire, parce que moé pis ma gang de trois, c’est nous-z-autres qu’on va gagner la Guerre de Troie pis qu’on va prendre le pouvouère!

Pauvre Martine! C’est pas une cheuffe. Son parti, ce n’est pas un parti, c’est l’hiver…

Anticosti: le baume, l’abruti et le truand… [partie 1 de 2]

Anticosti, c’est FINI, N-I NI, N-I NI, FINI. 

Le gouvernement du Québec a confirmé vendredi qu’il soustrait définitivement le territoire de l’île d’Anticosti à l’exploration pétrolière et gazière. […]

Afin de pouvoir réaliser cet objectif, le gouvernement a pris la décision de négocier l’abandon des droits de recherche avec les entreprises concernées. À ce jour, des ententes ont été conclues avec les compagnies Junex, Corridor et Maurel & Prom en contrepartie d’une compensation globale de 41,4 millions de dollars. – Pierre St-Arnaud, La Presse Canadienne, 28 juillet 2017 [HYPERLIEN]

Les négos continuent avec deux autres  détenteurs de claims, Trans American et Pétrolia; cette dernière estime la valeur de ses droits à… 200M. Bof!

En prime, aura ainsi été levé le dernier obstacle à la candidature de l’île d’Anticosti comme site du patrimoine mondial de l’UNESCO. ″C’est avec un soupir de soulagement que nous avons appris cette nouvelle,″ a indiqué le directeur d’Équiterre, Steven Guilbeault.

Baôn… Pauline Marois a été roulée dans la farine, Philippe Couillard a été roulé dans la farine… et les écolos itou! Parce que, c’est bien cher payé pour une tite puff de boucane (le calumet de la  paix!) sur l’île aux chevreuils, alors que le bon docteur Couillard refuse par ailleurs de lever le petit doigt pour empêcher les pétroleuses d’égorger la Gaspésie toute proche…

Et tant qu’à faire, les gaz de schiste dans les basses terres du St-Laurent???

L’enfarinage de Couillard

‘Quelque chose comme un GRAND peuple’ [1976]… et une petite honte [2016]

J’ai revu les images de ce 15 novembre. ″Je n’ai jamais été aussi fier d’être Québécois que ce soir″, avait lancé René Lévesque sur le podium, entre deux puffs de boucane.

Opinion partagée par l’auteur de ces lignes…

Les visages défilent, je les reconnais tous. De Guy Joron au Père Gédéon, déguisé ce  soir-là  en Doris Lussier. Les Morin, Jacques-Yvan (qui m’avait enseigné) et Claude la taupe. Pierre Marois (pas Pauline, Pierre!), Camille Laurin, Jacques Couture (avec lequel j’avais militésur la scène municipale), Robert Burns, l’ancien avocat de la CSN dont Lévesque fera son Ministre du Travail – on est loin du PQ de Pédalo, hein!) …

C’est drôle, on a qualifié le gouvernement Couillard de gouvernement des docteurs (Bolduc, Barrette, Couillard) mais on a oublié que deux des ministres du premier cabinet Lévesque étaient des psychiatres!

En cette époque lointaine, le Premier Ministre fumait comme une cheminée mais l’état de santé de la la langue française bien plus préoccupant que celui du bon peuple. À preuve, le psychiatre Camille Laurin nous a soigné la langue avec une injection de Loi 101, mais de Ministre de la Santé il n’y avait même pas!

Quelque chose comme un obscur Ouest-Abitibien 

Jean-François: HABEMUS PAPAM!

Ce photo-montage, je l’avais d’abord publié le 17 mai, alors que le Sieur de Lisée supputait encore ses chances de succéder à Pierre Karl Péladeau – qu’il avait lui-même crucifié, et mesurait les forces en présence. Le jeune Prince Alexandre était alors porté par la vague et faisait figure d’héritier présomptif.

Lisée veut-il être le boss? J’en doute. Faire bouger les pions  dans la bonne direction, C’est tout.

Ainsi avais-je conclu mon billet du 17 mai. Oups! De toute évidence, je m’étais entré le pied dans la bouche jusqu’au genou!

Lisée a ébranlé les colonnes du temple péquiste et complété vendredi un revirement spectaculaire qui lui aura permis d’arracher littéralement le ballon des mains d’Alexandre Cloutier, le druide dont les grands prêtres du Parti avaient cru qu’il était LE détenteur du secret de  la potion magique qui pourrait paver la voie vers le Grand Jour. – Philippe Authier [ma traduction], The Montreal Gazette, October 8, 2016

Et l’Oracle de Québecor d’exulter:

Drainville goes down the drain

‘Le départ de Pierre Karl m’a donné un coup, m’a un peu scié les jambes’, a-t-il expliqué d’entrée de jeu. ‘On formait un tandem, on formait une équipe. Je comprenais notre direction, je comprenais le rôle que je devais jouer, et j’adhérais complètement à la vision de Pierre Karl.[…] Son départ, ça a été un peu mon signal de mon départ. Le temps est venu de passer à autre chose. – Bernard Drainville en conférence de presse (Ici.Radio-Canada, 14 juin 2016

Ça lui a scié les jambes? Peut-être, mais parce qu’il en résultera le déclenchement d’une autre élection partielle, ce trait de scie dans les jambes du député démissionnaire de Marie-Victorin va malheureusement  coûter un bras aux contribuables. 

PQ: un dernier bizou au Canada pour le MARCEAUpilami? Houba! Houba!

Nicolas Marceau appartient à une espèce menacée, le péquiste non-aligné. De son nom scientifique, le pequistus nonalignatutus. Mais pour les tits-n’enfants, c’est le Marceaupilami.

‘Vous me connaissez, moi, j’aime ça quand les choses sont claires’, avait-il lancé la veille.

Puis, le lendemain, il a dit les choses avec une clarté toute personnelle: Bien que je demeure fermement indépendantiste, je tends les babines au Canada et lui offre une dernière chance de faire au Québec un big bizou bien juteux. Houba? Houbaaaaa!

Nous croyons que le prochain chef du Parti québécois doit écarter l’approche du référendum classique, mais miser plutôt sur une consultation populaire qui prendrait acte du désir de changement des citoyens. – Ici.Radio-Canada, 30 mai 2016

Pour sortir la question nationale de l’impasse, les Québécois doivent choisir entre l’indépendance et une offre de fédéralisme renouvelé, suggère le député péquiste Nicolas Marceau. – Simon Boivin, Le Soleil, 30 mai 2016

L’odyssée de Marie-Bécassine Martine Ouellet au pays des sniffeux de feuille d’érable

 

‘Le choix du prochain chef sera déterminant pour l’avenir du Québec. Au fond, le parti a deux routes devant lui : celle du bon gouvernement provincial, une voie qui nous a amenés au résultat de 2014, ou la voie de l’indépendance, cette voie que nous avons trop longtemps mise de coté

[…] À chaque jour où nous continuons d’être une province, nous reculons’.  – Martine Ouellet, citée par Radio-Canada, 27 mai 2016

Bécassine, déjà héroïne d’une bande dessinée au tournant du 20^e siècle, était une jeune bonniche bretonne aussi naïve que maladroite. Un siècle et douze poussières plus tard, le Pays Québécois, lui, découvre sa Bécassine.

Oh, je l’adore, moi, Titine Ouellet. Intègre, entière, passionnée, articulée, brillante, son discours a séduit mon coeur de vieux souverainiste social-démocrate, pressé de voir LE PAYS émerger d’entre les érables. Elle a  raison.

Mais…  il y a un os. 

Les garnouilles saparatisses et le syndrome de la pensée magique…

La séparation provoquerait des changements profonds dont les effets se feraient sentir pendant des années. Sans l’ombre d’un doute, le Québec traverserait une période de profonds et pénibles bouleversements.

[…] Le dollar canadien serait-il remplacé par un dollar québécois ? Quelle serait la valeur de ce dollar québécois ? Qu’adviendrait-il du passeport canadien si bien vu partout dans le monde ? – Claude Castonguay, dans La Presse +. 24 mai

Aaaaah, le passeport Canadian, ridiculisé sous Kim-Jung Harper partout à  travers  le monde (sauf en Israël et chez Tim Horton’s)… Et la piasse-à-Lévesque qui revient à l’avant-scène; Jean Chrétien l’avait sommairement évaluée à 75 cennes. Mais quelqu’un se  souvient-il des 66 cennes que valait la piasse à-Chrétien en ’98? Si, si, soixante-six cennes, cibouère!

The Man from Trois-Pistoles – Cousin Victor, sur ce point divague quelque peu: pour tromper la guigne qui s’accroche aux mollets charnus de ce mot honni qu’est RÉFÉRENDUM, il suffirait de parler simplement de patente à gosses ou de consultation de la populace, ça pognerait tellement plusse et les électeurs fédérastes seraient aisément confondus, du-du-dum-dum! Ostie  toastée des deux bords!

Wô, là, Victor! T’as beau appartenir à la race des grands fabricateurs de mots et de locutions toastées des  deux bords, tu crois vraiment que si un mot plus vendeur et moins épeurant que RÉFÉRENDUM pouvait exister, il serait pas déjà offert en solde chez Langue-Dépôt? Tu te souviens pas du slogan ‘Si ça existait, on l’aurait’?

La Saga des Frileux: Jean-François, Sieur de Lisée

My dear Brotheren and Sisters, très chers admirateurs béats et à tous ceux qui les présentes verront :

Ma participation à cette course n’est pas une affaire personnelle ou de carrière ou d’ambition. J’ai indiqué la semaine dernière qu’une seule question me préoccupait: aurais-je quelque chose d’important à proposer, que mes collègues Véronique, Martine et Alex ne proposent pas ? […]

Chasser les Libéraux. Réussir l’indépendance. Dans cet ordre. – le blogue à Lisée, 16 mai 2016

PQ: Véronique face à Cloutier?

Le  PéKiss‘Я’US

Quel que soit le choix que feront les membres du PQ parmi les candidat(e)s de tête, entre avril 2014 et octobre 2016, la chefteté du Parti aura fondu d’au moins 20 ans, et plus probablement, même, de 28 ans.

Si la tendance se maintient (© Bernard Derome),  c’est un foetus à peine formé qui pourrait diriger les troupes du Party Québécois pour la campagne de 2022 ou – au pire – en 2026. Les contributions aux candidats à la direction seront limités à 50 hochets et autres babioles, disponibles dans tous les  PéKiss‘Я’US… On ne parle plus d’un vent de jeunesse, là, là. On parle d’une tornade!

Véronique, Cloutier ou ‘Verdine’ Ouellet?

Trois excellents candidats, trois CV plutôt bien garnis en glucides et cholestérol. Comme du vrai Krispy Kreme qui fond sur une langue française bien pendue…

Yinque trois? Ouin. D’emblée, j’ai rayé de ma liste le nom du Vicomte Jean-François, Sieur de Lisée; je ne suis pas certain qu’il acceptera de plonger cette fois-ci et même s’il sautait dans la mêlée, ses chances sont encore plus nulles que celles du dernier des hannetons. Par contre, il aura été la conscience du PQ (PKP = bombe à retardement) et sa présence pourrait de nouveau servir de catalyseur.

Pierre Céré? Une bonne bouille de go-gauche frémissant, dont j’ai presque envie  de dire que sa candidature en 2015 visait mettre en garde contre la tentation du moment Péladeau. Mais la gauche n’affronte pas, cette fois-ci, le dragon Péladeau, et la présence de Céré dans la course n’aurait pas la même utilité qu’en 2015.