Le Bureau Central de la Statistique de l’État d’Israël prévoit que les Ultra-Orthodoxes devraient constituer en 2059 27% de la population totale du pays, alors qu’ils représentaient 9% de la population au recensement de 2009. Israel cannot afford to keep paying them not to work. – The Economist, 27 juin 2015
Certes, le poids démographique des Haredim est source d’inquiétude sur le plan strictement politique; il ne s’agit pas là d’un bloc monolithique, tous les Haredim n’affichent pas le même mépris à l’égard du sionisme et tous ne considèrent pas l’État d’Israël comme étant illégitime. Tous ne manifestent pas la même opposition de type « taliban » à l’éducation des filles. Mais dans l’ensemble, ces divers groupes religieux vivent encore au Moyen-Âge, alors que bon nombre d’Occidentaux perçoivent Israël comme l’ultime bouclier de la civilisation judéo-chrétienne face à la barbarie des fondamentalistes islamistes. .
Les haredim ou « Craignant-Dieu » (en hébreu חרדים), souvent appelés « ultra-orthodoxes », sont des juifs orthodoxes ayant une pratique religieuse particulièrement forte. Ils ne constituent pas un ensemble uniforme et comprennent en leur sein des hassidim, des mitnagdim, des sefardi, des mizrahim, etc. Chaque communauté haredi interprète les principes qui leur sont communs avec quelques variantes.
Depuis la fin du xixe siècle, ils rejettent partiellement la « modernité », que ce soit dans le domaine des mœurs ou des idéologies. Du fait de leur méfiance vis-à-vis des innovations sociales, les haredim vivent généralement en marge des sociétés laïques environnantes, même juives, dans leurs quartiers et sous la direction de leurs rabbins, seule source de pouvoir pleinement légitime à leurs yeux. C’est aussi le plus important groupe juif actuel affichant ses réticences face au sionisme, et même parfois son hostilité. – Wikipédia
Les familles comptent entre 5 et 10 enfants. Il y avait chez les Juifs israéliens 3 % de haredim déclarés en 1990, 5 % en 1999, 6 % en 2002 et 9 % en 2012. Ils représentent 25 % des enfants juifs d’Israël en 2006, d’après le bureau central des statistiques. – Wikipédia
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