Non, les jeux ne sont pas faits, mais en ce lendemain de Super Tuesday, la pente du challenger Marco Rubio – le favori de l’establishment Républicain depuis le retrait de Jeb Bush – paraît insurmontable. P-a-r-a-î-t. Encore que, puisque les prévisionnistes donnent Trump perdant dans un affrontement contre les Dems en novembre, la haute gomme pourrait bien torpiller Trump pour laisser passer Ted Cruz, considéré comme plus présentable aux yeux de l’électorat dit indépendant, dont l’appui est essentiel.
Le flou entourant l’admiration mutuelle de Donald Trump et de ce ce White Supremacist et ancien dirigeant du KKK, David Duke, embarrasse souverainement les bonzes du Parti qui fut autrefois celui d’Abraham Lincoln…
Diverses sources proches du US Center for Disease Control and Prevention ont confirmé sous couvert de confidentialité à Ici.Radio-Papitibi que le virus Zika n’a pas été détecté pour la première foissur un singe macaque en 1947, comme on l’avait d’abord cru, mais sur un bébé humain, près d’Entebbe, en Ouganda.
Le prélèvement d’un cheveu sur la tête du candidat à l’investiture républicaine, Donald Trump, aurait permis à une équipe de généticiens réputés de confirmer que le tout premier porteur du virus – le porteur Alpha – serait nul autre que Donald Trump lui-même.
Même les plus crasseux parmi les ignorants crasses le savent, Trump est né en 1946; il semble toutefois que contrairement à ce qu’on a bien voulu nous laisser croire, le wannabe Republican candidate est bel et bien né avec un minuscule cerveau dans cette forêt ougandaise, avant d’être blanchi à l’eau de javel par un sorcier appartenant à l’ethnie Ganda et d’être livré chez un entrepreneur de New-York par une cigogne.
La photo ci-dessus, tirée des archives du sorcier, montre d’ailleurs le futur Donald Trump peu après sa livraison par Air-Cigogne. Il se ressemble d’ailleurs comme deux gouttes d’eau même si, à l’époque, sa tête présentait alors tous les signes de la microcéphalie [1].
Si les Birthers contestent encore la légitimité d’Obama à la présidence sans par ailleurs se soucier du lieu de naissance de Ted Cruz. j’annonce ici, en grande primeur, que l’Ougandais de naissance qu’est Donald Trump ne bénéficie pas de la cens d’éligibilité à la présidence de l’Amère América.
Ayez peur, très peur. En février, un des principaux conseillers du Parti républicain m’expliquait pourquoi la réforme de l’immigration n’allait jamais passer cette année:
«La Chambre [de commerce] et les lobbyistes de Washington la veulent, mais les primaires feront barrage.»
Ce retour de flamme des conservateurs de base était difficile à discerner avant que le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, Eric Cantor, n’enregistre une défaite historique dans la primaire du 7e district de Virginie, mardi 10 juin. Désormais, cette peur devient de plus en plus palpable. – John Dickerson, Slate.fr, 11 juin 2014
La position exprimée par Eric Cantor sur l’immigration n’était pas assez à droite au gré de ces Libertarians du Tea Party auxquels son nom était pourtant associé; le numéro 2 du Pari Républicain aura donc été sauvagement battu aux Primaires par un illustrissime inconnu, encore moins présentable que lui aux yeux de l’électorat des non-alignés.
I mean, here, les ceusses qui ne se sont inscrits ni comme Democrats, ni comme Republicans; ils sont suffisamment nombreux pour faire et défaire la Chambre des Représentants et le Sénat.
Bonne nouvelle pour les Democrats, donc, que le choix de David Brat (littéralement, David le petit morveux!); la défaite du Cantor (littéralement, « THE Voice », ou maître de chapelle) prive le Parti de l’un de ses principaux ténors. Sans jeu de mots…
Difficile d’imaginer comment le Parti Républicain en sortira gagnant: plus les Reps virent à tribord, et plus les centristes risquent de voter à bâbord, maintenant qu’il est acquis que les VRAIS extrémistes, finalement, ça n’est plus Hussein Obama et ses pseudo-communistes.
Nos adversaires Démocrates nous observent et se consolent à la pensée que le ton agressif de la course à l’investiture nous laissera divisés et affaiblis. Mais j’ai des nouvelles pour eux! La compétitivité des primaires ne nous divise pas, elle nous prépare à la victoire!
– Mitt Romney, célébrant sa victoire éclatante du 31 janvier, en Floride
Vrai que les Hillary Clinton et Barrack Obama avaient mené une campagne à l’investiture que je peux bien me permettre de qualifier de virile; après tout – et sans aller jusqu’à l’examen médical, ils étaient nombreux, en 2008, à affirmer que c’est Hillary qui avait les plus grosses couilles. Quelques tonitruants We will eradicate Iran! ici et là, ça vaut bien une preuve médicale de virilité, non? Lire la suite
Speaking in Florida, hit hard by the loss of a large number of space-affiliated jobs, Mr. Gingrich said Wednesday that if elected, “By the end of my second term, we will have the first permanent base on the moon and it will be American. – The National Post, 25 janvier 2012
Je vous en livre la primeur: ce projet, injustement ridiculisé par les adversaires de Gingrich, ne coûterait pas une token aux contribuables. Selon une source proche de la NASA, nos amis américains auraient déjà découvert d’importants dépôts de bulles de champagne dans le sous-sol de la Mare Nectaris – la mer des nectars. Ces bulles pourraient être transportées par pipeline depuis la lune, dès qu’on aura résolu quelques petits problèmes techniques.
Sur un ton moins sérieux, j’ajoute que lorsqu’il a pris l’engagement de coloniser la Lune, le Newt n’avait probablement pas prévu qu’il y serait lui-même téléporté tout juste avant le débat tenu à Jacksonville entre les quatre candidats républicains.
C’est que Moonface Gingrich avait vraiment l’air dans la lune, lui qui n’a pas très bien performé dans ce débat diffusé par CNN!
All in all, Thursday was simply a bad night for Gingrich. Yes, he had some good moments, but after a lackluster performance in last Monday’s debate, and with his poll numbers slipping a bit in Florida, Gingrich needed a strong performance, and he didn’t get it. Failing to deliver made Gingrich’s job between now and next Tuesday’s primary all the harder.
Il y a quelques à jours à peine, Gingrich semblait avoir Romney dans les câbles. Que s’est-il passé?
If you can’t stand the heat…
Gingrich said he was less combative during the debate because he was shocked by Romney’s “totally dishonest” answers. At several moments during the debate, Gingrich simply leaned away from his lectern and looked down at his feet because he was so stunned by some of Romney’s statements, he said. – Washington Post, 27 janvier (page 2)
Heu…
Si il s’avoue incapable de supporter la pression que lui aurait imposé la malhonnêteté (alléguée) des réponses apportées par Romney, comment Newt Gingrich croit-il pouvoir faire face à la pression – bien plus considérable – que doit subir un President Of The United States dans l’exercice de sa charge?
Newt Gingrich vient de démontrer qu’il n’a pas la stature d’un Commander in Chief. Ni encore moins celle d’un Président.
Que le Grand Cric me croque si cette citation ne revient pas hanter Gingrich plus tard dans la campagne. Que ce soit au niveau des Primaires ou encore pendant la campagne présidentielle. Qui a oublié cette pub du clan Clinton en 2008: It is 3 AM? Who do you want to answer the phone?
If you can’t stand the heat, stay off the White House’s kitchen…
L’establishment Républicain contre-attaque Lire la suite
Bien installé sur mes genoux, Moustache-le-chat frémit; je soupçonne qu’il a fait un cauchemar, comme ça lui arrive parfois, mais non. Il se lève, et il vient me ronronner quelque chose à l’oreille. Quelque chose qui n’est pas bête pantoute, quand on y pense…
T’as entendu parler de Mitt Romney pis de Newt Gingrich, vieil homme?
Eille! Niaise-moi pas, le chat! Ton arrière-grand-mère était pas encore née que je suivais déjà leur brillante carrière!
Bon… Alors tu sais pourquoi Romney s’est fait planter en Caroline, ce soir?
Oui, Moustache, je sais. Il a pas très bien performé dans les récents débats entre candidats, il a l’air un peu fou avec ses réponses évasives sur la production de ses rapports d’impôts, et le gros Newt, lui, il s’en est bien tiré en affirmant tout de go que ce qui compte vraiment pour les citoyens, c’est pas qu’il ait trompé ses trois épouses une après l’autre, mais qu’il soit un bon chrétien et qu’il soit capable de redresser l’économie…
Pis, l’homme, tu parles pas de Bain Capital?
Bain Capital? Gingrich en a-tu parlé ces derniers jours? Lire la suite