Les rescapés du Hétutistan

Invitation est faite aux orphelins et nostalgiques du blogue de Richard Hétu de garder le contact les uns avec les autres, comme plusieurs en ont d’ailleurs exprimé le souhait.

Avant toute chose, une mise en garde: FAUT PAS ÉCRIRE À L’ADRESSE COURRIEL AFFICHÉE POUR LE SITE. Les courriels ne se rendent pas! 

Juste un petit commentaire introductif… et, le cas échéant, la confirmation de votre disponibilité pour la rédaction et la publication d’un billet qui sera publié sous le pseudo de votre choix. Parce que, voyez-vous, il m’est devenu physiquement impossible de produire au rythme d’antan. Mes yeux me disent N-O-N. 

Ce commentaire introductif, vous me direz si j’ai – ou non – l’autorisation de le publier. That’s it. L’idée, c’est d’empêcher la roue Richard Hétu de s’arrêter de tourner… si tel est votre désir. Mon rôle, c’est celui d’une boîte postale, finalement. 

Maintenant,  un peu d’Histoire… et quelques explications.

Mégantic: une mairesse devenue l’héroïne instantanée des téteux de gouvernement – Tatagoniste.nuts

En guise d’introduction, il me semble opportun de rappeler ici le commentaire courtois et mesuré d’un ho-no-ra-ble universitaire qui compte parmi les plus grands esprits du Québec – du moins si l’on en croit son unique et évidemment plus ardent thuriféraire. Le grand homme dénonçait ici cette meute de caractériels impénitents qui vomissent leur fiel sur le blogue de Richard Hétu:

Il faut bien laisser ce plaisir à cette clique de ratés et de frustrés parce que chômeurs, handicapés ou sous-employés. C’est probablement la seule occasion qu’a ce groupe de ratés caractériels de se défouler et de se sentir puissants et bien dans leur peau! – 11 juillet 2010

Quelques jours plus tard, l’homme précisait que pour la plupart, ce gang de chômeurs, handicapés ou sous-employés n’étaient pas abonnés au Journal dont ils polluaient les blogues. Ne rien donner en charité, mais constamment exploiter les autres, quêter tout ce qui est gratuit sur Terre: ce n’est pas loin de leur devise.

Nous y voilà. Collectivement, nous sommes un peuple de quêteux, ce que confirme – bien sûr – l’attitude inqualifiable de cette mairesse de Mégantic qui ne sait rien faire d’autre que de brailler devant les kodaks pour aller téter les gouvernements et NOTRE argent!

Quand à ce Flying Pan dont le photo-montage en exergue cite une partie des réflexions, il ne s’est pas arrêté là. Les journalisses mangent la claque: « si on veut continuer à vendre de la copie et faire pleurer le monde, ça prend une héroïne pour  avoir une histoire plus complète».

Qu,a-t-elle donc fait, madame la mairesse, pour devenir cette héroïne qui a émergé out of nowhere? Du haut de ses 5 pieds (?), elle n’a pas aidé à déplacer les citernes. Elle n’a pas éteint les flammes. Elle n’a pas fouillé les décombres. Rien. Que dalle. Elle court après les kodaks et accueille les ministres. That’s all!

Les fleurs cueillies dans les jardins du Tata

Il faudrait faire preuve de mauvaise foi si on devait paraphraser l’auguste et humblissime Honorable. Les fleurs un peu malodorantes recueillies chez le Grand Tata ne sauraient d’aucune façon être assimilées à une occasion unique pour des ratés caractériels de se défouler et de se sentir puissants et bien dans leur peau! 

Bien sûr, je n’y ai même pas pensé!

Jim’O y est allé de ses commentaires sur ce sentiment d’urgence qu’auraient créé de toutes pièces les journalistes! Abject.

•  Ca va être bar ouvert à Lac-Mégantic, sous le prétexte du sentiment d’urgence (propagé par les journalistes) on va dépenser sans compter. – 20 juillet, 0h35

• Ya des gens qui sont en train d’aimer un peu trop les caméras en ce moment. Un journaliste a demandé à la mairesse hier quel montant elle voulait du fédéral et à quoi servirait l’argent.  Elle a même pas été capable de répondre. Très rassurant pour le futur. Pourtant a ce moment de la tragédie, il devrait y avoir au moins un ébauche de plan pour la reconstruction. – 20 juillet, 0h27

François Premier n’est pas en reste:

Sémantique 101 pour Monsieur Jourdain et autres sionistes obtus

Ce mercredi, Richard Hétu a consacré un billet à l’occupation de la Cisjordanie par Israël, dont j’extrais le paragraphe suivant:

Après le département d’État américain, c’est aujourd’hui au tour de la page éditoriale du New York Times d’exhorter le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de ne pas suivre les recommandations «désastreuses» d’un comité présidé par l’ancien juge de la Cour suprême Edmund Lévy selon lesquelles les colonies sauvages en Cisjordanie devraient être légalisées.

Comme il fallait s’y attendre, l’honORIFICEntissimus [honorablissime, en latin] Monsieur Jourdain, M.Phil, Ph.D. n’apas tardé à se porter à la défense du valeureux État hébreu. C’est ainsi qu’il écrivait, à 11h58, ce 11 juillet:

“colonies sauvages en Cisjordanie”: du jargon gauchiste et biaisé pour décrire des implantations non autorisées en Judée-Samarie.

Heureusement, le NY Times est moins biaisé, puisqu’il nous parle de “unauthorised settlements in the West Bank”. Aucune allusion à des “colonies”, aucun mot insultant du type “sauvage”, et aucune allusion à la Jordanie.

Dans l’esprit particulièrement tourmenté de cet éminent penseur, le terme CISJORDANIE – auquel il préfère celui de Judée-Samarie, réfère à la Jordanie. Le terme ne peut donc appartenir qu’à la seule mouvance gauchiste, alors que au contraire, l’expression Judée-Samarie – tirée des livres saints du christianisme et du judaïsme, serait plus « moderne », plus neutre et moins chargée émotivement.

Ridicule! De la part du fier détenteur d’un Doctorat, parfaitement bilingue par surcroît, on peut s’attendre à ce qu’il sache que West Bank et Cisjordanie sont l’un le miroir sémantique de l’autre.

On réfère ici au « Jourdain » – connu en anglais sous le nom de « Jordan River », auquel la Jordanie doit son nom… un peu comme la région de l’Outaouais doit son nom à la rivière des Outaouais – Ottawa River.

Le préfixe CIS, en latin, signifie: de l’autre côté, au delà de…. Le terme CISJORDANIE n’a donc aucune connotation politique; il ne réfère pas au pays connu sous le nom de Jordanie mais plutôt à un lieu, défini géographiquement comme étant  situé au delà du Jourdain. Au delà du Jourdain, du moins pour ceux qui habitent de l’autre côté…

En anglais, on dit West Bank – littéralement, « rive occidentale ». On aurait pu dire « Jordan River’s West Bank » – rive occidentale du Jourdain, ce qui correspond tout à fait à l’idée que traduit finalement le mot Cisjordanie. Si bien que Cisjordanie et WestBank sont deux synonymes, quoi qu’en dise l’honorable Monsieur Jourdain, à qui Molière a omis de lui faire donner des leçons de sémantique.

Haro sur les colonies juives; parlons plutôt d’implantations, ma mère! 

Monsieur Jourdan s’insurge également contre l’expression « colonies juives », en raison de sa connotation « colonialiste ». IMPLANTATIONS lui semblerait préférable.

Les bouts d’choux, le Père Noël et la culture des armes d’assaut au pays de John McCain

Ce n’est ni au Québec ni en Ontario qu’une ville de plus de 200000 habitants comptera un « Gun Club » parmi ses principales attractions touristiques! Mais tel est le cas à Scottsdale, la banlieue Est de Phoenix, en Arizona, où le Scottsdale Gun Club occupe le deuxième rang parmi les 82 principaux attraits.

Fort de ce succès impressionnant, le Scottsdale Gun Club ne ménage aucun effort pour renouveler sa clientèle, et il compte bien rassembler la famille américaine typique autour du Père Noël et de ses armes d’assaut les plus puissantes. Quel bambin américain ne rêve pas de trouver dans son bas de Noël un véritable fusil d’assaut? Eh bien, dès cette année, le Club Scottsdale lui offre de prendre sa photo sur les genoux d’un père Noël équipé pour tuer 10 Talibans à la seconde!

Le réseau communiste CBS semblait désavouer cette initiative qui vise à permettre aux Américains d’exprimer leur patriotisme et d’éveiller celui de leurs enfants:

PHOENIX – An Arizona gun club is offering a chance for children and their families to pose for photos with Santa while holding pistols and military-style rifles.

One image shows Santa in a wingback chair with a snowflake background, a Christmas tree behind him and flanked by an $80,000 machine gun and a tripod-mounted rifle. Next to Santa is a man standing behind a boy, who is holding an unloaded AR-15 with an attached grenade launcher.

L’envie. Voilà la seule explication possible à ce commentaire digne du communiste qu’est ce pseudo-journaliste…

Ron Kennedy, le directeur du Scottsdale, s’enthousiasme à bon droit: Our customers have been looking for a fun and safe way to express their holiday spirit and passion for firearms. […]  It’s more of a celebration of their Second Amendment rights… Et vlan dans le dentier!

Mais il se trouvera toujours des pisse-vinaigre parmi les élus communistes, comme cet enfoiré de Steve Farley, un obscur membre démocrate de la Chambre des Représentants de l’Arizona. Une ordure. Une honte pour son pays; j’espère que le next POTUS – Newt ou Sarah – le fera déporter en Afghanistan, enchaîné à cet infâme Papitibi. Merci, Jackwood, pour la suggestion anticipée!

To involve machine guns and Santa in a celebration in the birth of Jesus Christ is the worst kind of heresy I can imagine. – Farley

Qu’est-ce qu’un Démocrate communiste peut bien connaître à la foi chrétienne? Ne sont-ils pas tous musulmans, ces rats d’égout?

Une arme automatique dans chaque main, une troisième  pendue à son coude, un collier de munitions au cou, ça c’est d’la fée des Étouèles! Ainsi armée, celle-là, il est peu probable qu’elle subisse les pires outrages de la part d’un émigrant illégal, comme il s’en trouve des dizaines de milliers en Arizona!

Dieu merci, le patriotisme s’exprime au Québec!

Ce sale communiste de Richard Hétu a encore une fois fait étalage de sa haine viscérale