J’ai reçu il y a quelques semaines un avis d’implantation de ma future nouvelle bouette communautaire. Ce sera, m’informait-on, en face du XXXX, avenue YYYY.
Le numéro civique devrait en principe correspondre à celui de mon voisin d’en face. Bingo! Je traverse la rue et m’y voilà. Sauf que j’me vois déjà ramasser le junk-mail que le vent aura dispersé sur ma pelouse. Bon… comme je ne prends jamais rien pour acquis, je traverse la rue et je cherche l’adresse indiquée… qui n’existe pas! Oups!
Je vérifie cette fois sur PostesCanada.ca, à l’aide de mon code postal. Oups again! La carte indique que MA bouette communautaire sera plutôt installée à l’intersection voisine. Alors là, c’est le boutte du boutte, j’appelle au 1-844-454-3009; après que je lui eus fourni mes coordonnées, le gars consulte son logiciel [construit autour de Google street view]. Il me décrit les lieux, il situe les arbres et me dit, triomphant: c’est drette en face d’une maison qu’il me décrit en détail. Bon… je connais la cabane, je connais son proprio, je sais où c’est, mais diantre, l’endroit ne correspond ni à celui de l’avis écrit, ni encore moins à celui que m’indiquait la carte à laquelle mon code postal me donnait accès.
Encore que, d’ajouter le porte-parole, ça pourrait encore changer!
J’objecte au monsieur que dans ce secteur, la ville n’a aménagé qu’un seul trottoir – de l’autre côté, si bien que pendant les six mois que dure l’hiver,abitibien, la Ville y pousse la neige et la laisse s’y accumuler jusqu’à 8-10 pieds de hauteur. Pas grave, qu’il me dit, on va payer un entrepreneur pour déblayer l’accès aux boites communautaires. Lire la suite