À vue de nez, Daniel Paillé vient d’se tirer dans le pied.
«La Charte des valeurs québécoises, loin de constituer, comme l’affirme Mme Mourani, une démarche électoraliste, une grave erreur stratégique du mouvement souverainiste ou encore, pire, une manifestation de nationalisme ethnique, est, au contraire, une démarche nécessaire et fondamentale pour la nation québécoise» – Daniel Paillé, cité dans Le journal de Montréal, 12 septembre 2013
Un autre analphabète, incapable d’interpréter correctement les mots qu’il a entendus. Paillé lui fait reproche de se présenter comme porte-parole du Bloc; ça ne ressemble en rien à ce que j’ai entendu de la part de Mourani. Il lui fait également reproche d’avoir qualifié la démarche que constitue la Charte-à-Drainville de nationalisme ethnique. Encore une fois, ça n’est pas ce qu’a affirmé Mourani; elle a simplement dit craindre que la démarche soit perçue comme la manifestation d’un nationalisme ethnique. Pas pareil pantoute!
Un analphabète frappé d’amnésie, par ailleurs… Car les craintes qu’a exprimées Mourani sur l’interdiction des signes religieux rejoignent – de mémoire – les préoccupations qu’avait exprimé le Bloc Québécois devant la Commission Bouchard-Taylor. Quand Paillé accuse Mourani d’avoir rompu la ligne du parti, il se goure. Et il se goure d’autant plus que, de mémoire, le Bloc n’a jamais formulé d’autre ligne de parti que celle qu’il avait expriméedevant Bouchard-Taylor.
Pitoyable.
Daniel Paillé vient également de tirer dans le pied du Parti Québécois, mais le PQ n’a rien senti. Aucune douleur apparente – nous dit matante Pauline , et ce, alors que son Parti vient de se faire arracher un pied! Lire la suite