En réaction à la sortie de ce docu auquel le grand Martin Scorsese a accepté de s’associer, Tatagoniste.net publiait, ce 2 novembre, un billet intitulé Le progrès, c’est la survie:
La gauche aime bien faire peur au monde. Qui est la cible de la dernière campagne de peurologie lancée par la gauche ? Le progrès ! Le gros méchant progrès est dénoncé dans un film qui a pour titre (et je ne blague pas): Survivre au progrès ! Des progressistes contre le progrès !
Fidèle à ses habitudes, le maître Davide Gagnon y va de graphiques tous plus éloquents les uns que les autres, et il les appuie de commentaires finement ciselés. Huh… « La médication et les traitements ont fait baisser de 45% les décès reliés aux insuffisances cardiaques entre 1999 et 2005. »
Et « depuis 1975, le taux de mortalité associé au cancer a été réduit de 50% », nous apprend le Tatagoniste. Fort bien.
Et, s’en pète-t-il les bretelles, « depuis l’arrivée de la tri-thérapie, la mortalité associée au VIH/SIDA a diminué de 77% ».
Les maladies cardio-vasculaires et le diabète: l’envers de la médaille
Il est vrai qu’on les soigne de mieux en mieux, les victimes d’infarctus. J’en sais quelque chose, moi qui y ai survécu 5 fois… Sans les avancées survenues dans les 24 mois précédant mon premier stroke, j’étais un homme mort, m’a-t-on dit. Nonobstant, les chiffres de Gagnon occultent une bonne partie de la vérité. Ça vient d’où, les maladies cardio-vasculaires? Se pourrait-il que LE progrès évoqué par le Tatagoniste y soit pour quelque chose? Comment expliquer que les sociétés rurales en soient davantage exemptes que les sociétés plus urbanisées – l’urbanisation étant l’une des conséquences les plus spectaculaires du progrès? Lire la suite