Pôv Là Là Tremblay, là, là; il aura perdu LE combat de sa vie, là là. Pire, les neuf juges de la Cour Suprême sont unanimes. Et plusse pire encore, les neuf juges lui imputent la responsabilité de cette amère défaite, eux qui considèrent le comportement du là là maire comme constituant l’un des éléments de la décision.
[62] Le Tribunal n’était pas tenu de se limiter aux éléments recueillis par la Commission au cours de son enquête. Il pouvait aussi tenir compte de la preuve témoignant du contexte entourant la récitation de la prière. Le comportement du maire et des conseillers municipaux, ainsi que la présence des symboles religieux dans deux salles de délibération du conseil, en font partie. Il s’agit d’une preuve pertinente sur le caractère religieux ou discriminatoire de la prière.
Bref, Là Là s’est pendu avec la corde qu’il destinait aux impies.
Et n’est-ce pas notre Bernard Leblanc à nous-autres qui prenait plaisir – il y a quelques semaines encore – à me rappeler le préambule de la Charte canadienne des droits et libertés (qu’il identifiait à tort comme en étant l’article 1)?:
«Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit». L’article 1 de la Charte canadienne des droits et libertés.
Maître, c’est un plaisir de vous contredire sur la question de suprématie de Dieu et primauté du droit. Cet énoncé a un revers en ce sens qu’il a servi à la cause du Maire Tremblay. Lire la suite