PRÉAMBULE
Le Nouveau Parti Démocratique croit que ce n’est que par l’application des principes socialistes démocratiques au gouvernement et à l’administration des affaires publiques qu’on pourra assurer le progrès social, économique et politique du Canada.
Ces principes socialistes démocratiques peuvent se résumer ainsi :
La production et la distribution des biens et des services sera orientée en fonction des besoins sociaux et individuels dans le cadre d’un environnement et d’une économie durable et non en fonction des profits…
C’est ainsi que se lisait le préambule des statuts du NPD, avant ce 14 avril 2014. Mais le Congrès qui se termine ce jour aura fait du NPD un parti qui reflète davantage l’image que veut projeter Thomas Mulcair; l’homme n’a rien d’un socialiste, et encore moins de ce crypto-marxiste dépeceur d’enfants auquel les Conservateurs bon teint ont coutume d’associer tout ce qui se situe à gauche du centre-droite.
Comme par exemple Barack Obama. But that’s an other story… for another time!
Je reproduis ici cet extrait pertinent du texte adopté par le Parti ce 14 avril:
Les néo-démocrates veulent un avenir à l’image des idéaux et des objectifs des Canadiens qui, suivant nos traditions sociales-démocrates et socialistes démocratiques, ont œuvré au sein des mouvements agricole, ouvrier, coopératif, féministe, environnementaliste et de défense des droits de la personne dans l’espoir de bâtir un Canada plus juste, plus équitable et plus respectueux de l’environnement, au sein d’une communauté internationale qui partage ces objectifs.
Certains – parmi ceux dont l’opinion est immuable – diront que ce virage apparent n’est qu’un leurre: tout le monde sait, n’est-ce-pas, que la social-démocratie n’est en somme qu’un socialisme édulcoré, lui-même une étape obligée vers un marxisme pur et dur!
une militante québécoise a fait valoir que de changer le préambule menaçait le parti de ressembler aux autres de l’establishment. «C’est en faisant campagne sur nos principes socialistes que nous avons augmenté la confiance et le support que les Canadiens ont envers nous. En tant qu’opposition officielle, ce n’est pas le moment de prendre le risque de se confondre avec les libéraux». Lire la suite