Pierre Bouchard m’a adressé le 30 janvier 2012 un commentaire [1] dont j’extrais ce qui suit: « ce vous avez proféré [2] sur le sénateur Boisvenu dépasse l’entendement. »
Il se trouve malheureusement que dès qu’on lui plante un micro sous le nez, Boisvenu se charge de se discréditer lui-même et de démontrer à quel point il est devenue une source d’embarras (quel pâle euphémisme!) non seulement pour l’institution qu’est le Sénat mais également pour le Parti Conservateur et, surtout, pour ceux-là même dont il prétendait défendre les intérêts et les droits quand il a fondé l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues (AFPAD).
C’est maintenant à un criminel non rependant que l’on a affaire (voir plus loin). Décidément, mon ami Bouchard n’a vrrrraiment pas misé sur le bon cheval!
Moi, je dis toujours, dans le fond, il faudrait que chaque assassin aurait le droit à sa corde dans sa cellule, il décidera de sa vie. – 1 février 2012
Le retour de la peine de mort, un impératif d’ordre économique?
«Vous savez, la peine de mort, Il y a deux éléments là-dedans. Un, s’il y a une impossibilité de réhabilitation. Deux, il y a un élément économique. Vous savez les Shafia, les trois qui seront emprisonnés vont coûter 10 millions à l’État québécois, à l’État canadien. Y’a un problème économique là aussi lorsque les 10 millions, on ne le met pas ailleurs, on le met sur des criminels où il n’y a aucune possibilité de réhabilitation.» – citation tirée d’un article de Hélène Buzetti, Le Devoir, 1 février
Qu’est-ce qu’il dénonce, là, le Boisvenu? Le coût de l’incarcération à vie? Le coût de l’enquête policière? Le coût de ce procès qui se sera étiré sur un mois? Bref, pourquoi leur faire un procès? C’est du gaspillage, selon Boisvenu! À quoi bon engager des sommes considérables dans une enquête policière qui ne pourra que confirmer ce que tout le monde savait déjà? Coupables, les Shafia! Qu’on les pende au plus crisse!
Quand à ces criminels que Boisvenu considère comme non réhabilitables, à quels experts fera-t-il appel pour les déclarer tels, lui qui ne croit guère à la science des lologues? Les autorités pourraient-elles ENFIN mettre à profit les compétences indéniables de Madame Minou? Surtout que ça coûterait bien moins cher à l’État! Lire la suite