Maximo dans la vie, modeste dans le trépas
Que reste-t-il des grands leaders du XXe siècle? Winston Churchill, Mao Zedong, Franklin D. Rosevelt, Charles de Gaulle, Fidel Castro, Gandhi, Nelson Mandela, Lénine, Joseph Staline, Maurice Duplessis, Adolf, Benito, tous auront été balayés sous le tapis de l’Histoire.
Castro inhumé à Santiago, le deuil national prend fin abruptement; pas même une modeste bécosse ne pourra porter le nom du Lider Maximo et en perpétuer le souvenir, a confirmé son frangin Raúl, le 3 décembre. C’est là le voeu exprimé par Fidel, maximo dans la vie, modeste dans la mort.
″Today, the world marks the passing of a brutal dictator who oppressed his own people for nearly six decades. […] Fidel Castro’s legacy is one of firing squads, theft, unimaginable suffering, poverty and the denial of fundamental human rights.″ [1] – Donald Trump, 26 novembre 2016, cité dans The Independant (U.K.)
Le démagogue-maison des Hournals à Pédalo et de la radio-poubelle en a remis une couche épaisse et onctueuse, comme il se doit:
Lire les éloges de la petite gogauche à un despote qui bâillonnait la presse, exécutait ses opposants, violait sans hésiter les droits de la personne et emprisonnait les journalistes qui osaient critiquer son régime. Non, mais quel cirque!
[…] Personnellement, j’ai célébré la mort de Castro en m’envoyant quelques ″rhum and coke″ derrière la cravate. – Richard Martineau, Le Hournal, 27 novembre 2016
C’est peut-être que la petite gogauche, elle, se souvient de Pépére Fulgence, ce potentat mafieux et corrompu dont Castro a mis fin au règne? Lire la suite