
Je suis reconnaissant à Réjean Breton pour avoir mis autant d’efforts à démontrer que la détention d’un doctorat et une charge d’enseignement dans une faculté qui forme les élites de demain ne suffisent pas à garantir la justesse des opinions et surtout, la mesure dans les propos.
Dans le cadre de son enseignement en droit du travail, Réjean Breton a enseigné le mépris du syndicalisme à la faculté de droit de l’Université Laval. À chacune de ses apparitions régulières à la radio-poubelle de Québec (CHOI Radio-X), il s’enflamme contre les Syndicaleux, contre les Go-gauches et contre les Pékouistes , toutes expressions tirées par ailleurs du folklore réjean-breton.
En entrevue le 11 juin 2012 à l’émission Le 5 à 7 de la noble radio-poubelle, le sacàmarde Breton y allait d’une invitation à des voies de fait contre Ti-cul Dubois (un rat, un petit morveux, un minable et une pute, ajoutait-il). Avant de chier sa marde sur Mollah Khadir [1] et de lancer une invitation à la population de Québec de le séquestrer (à la suite d’un vote démocratique!) pour lui interdire l’accès à l’Assemblée Nationale.
Le délire de ce fou furieux devient plus apparent vers 3:20.
Il s’est excusé. À 4:40 de cet extrait sonore, il affirme « Je suis contre les insultes« . Mais ça ne l’a jamais empêché de parler avec mépris des go-gauches, des syndicaleux et des pékouistes – des thèmes récurrents, chez lui. À 5:56, il ajoute: « J’ai dérapé et je m’en excuse« . À 6:59, il aura fallu une intervention de l’animateur pour que ce putois étende ses excuses et son « ferme propos de ne plus recommencer » à Mollah Khadir.
Ces excuses auront quand même mis 48 heures à venir; entre-temps, Patrick Lagacé, Facho-Watch et les médias sociaux s’étaient intéressés aux déjections du phacochère. Dans les circonstances, les excuses viennent-elles du coeur, ou origineraient-elles d’un fond de bobettes maculé de brun?
Ce récit n’est qu’une entrée en matière. Parlons maintenant d’éthique, de l’Université Laval, de Jeannot Mouton, du groupe Mise en demeure, de cette go-gauche dont je lis trop souvent qu’elle est synonyme de violence et de la paranoïa qui s’est emparé du cabinet Charest.
Gauche = Violence
Ça, c’est le mantra de David Gagnon et des sniffeux de colle qui déposent leurs déjections dans sa fosse septique communale.

Au rythme qu’il maintient, si Gagnon devait recevoir une redevance de 5¢ à chaque fois que ces mots apparaissent chez les nuts, il serait millionnaire dans moins de trois ans. Mais Gagnon est opposé aux redevances…
Va pour Gagnon. Mais que le Premier-Minusse s’enlise lui-même dans ce cloaque visqueux, il s’en dégage des odeurs de soufre. La violence vient-elle toujours du même côté? La gargouille-à-Breton a su démontrer qu’il n’en est rien, ce dont il faut lui savoir gré.
Encore faudrait-il que Jeannot-Mouton en soit conscient: Lire la suite