
Robert Benoit fut autrefois un gros nom dans l’organigramme du PLQ. Il en a dirigé la trésorerie et occupé la présidence à la fin des années ’80 mais, depuis quelques années ce jeune septuagénaire affiche sa dissidence face à certaines orientations avec lesquelles il n’est pas toujours d’accord au sein du Parti. En 2010, il comptait parmi les rares sympathisants Libéraux à réclamer la tenue d’une Commission d’enquête sur les relations incestueuses entre les donneurs d’ouvrage et ceux qui financent les partis politiques.
[intercalaire irrévérentieux, de type Question bête et méchante:
Une question, bête et méchante: si la gangrène n’avait pas atteint le coeur du PLQ des années Charest, pourquoi diantre le cabinet était-il si farouchement opposé à la tenue d’une enquête? Et comment les hautes instances du Parti ont-elles réussi à empissetter à ce point les militants que la proposition du militant Martin Drapeau n’a trouvé ni appui, ni même un secondeur au congrès de novembre 2010? Le Parti refusait même ne serait-ce qu’un débat sur la question. Pourquoi?
Bon OK, je m’arrête ici, déjà que j’en suis à 3 questions, moi qui ne devais en poser qu’une seule… ]
Robert Benoit a connu les années Bourassa, les années Ryan, et le début des années Charest. L’éthique rigoureuse sous Claude Ryan. et puis, heu… l’éthique élastique du gars qui traînait derrière lui les casseroles du Groupe Éverest, éclaboussé dans le scandale des commandites.
Le président de Groupe Everest, Claude Boulay, a grassement profité du programme des commandites. Entre 1994 et 2003, il a obtenu des contrats de commandites pour une valeur de 67,6 millions de dollars. À cette somme s’ajoutent 40 millions de dollars en contrats accordés par d’autres ministères fédéraux, dont 4 millions par le ministère des Finances, alors dirigé par Paul Martin.
Claude Boulay pratiquait également la double facturation. Pour une même commandite, il facturait des frais de commission à Travaux publics Canada et à l’organisme commandité. – Archives Radio-Canada, Le scandale des commandites, 27 octobre 2005
Plutôt agacé, le Benoit – et c’est là un bien pâle euphémisme, par l’omnipotence de Marc Shockbéton Bibeau dans la moindre décision à connotation financière ou dans la moindre nomination dite politique qui puissent émaner de SON Parti. C’est d’ailleurs le communisse fémino-islamo-fasciste d’Amir Khadir qui, le premier, a dirigé les réflecteurs vers ce travailleur de l’ombre:
Il faut tout d’abord savoir gré au député Amir Khadir de Québec Solidaire d’avoir été le premier à soulever le voile sur les rapports étroits de Jean Charest avec Marc Bibeau. […] voici ce qu’écrivait Patrick Lagacé, blogueur-vedette du « quotidien de la rue St-Jacques » :
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