Le nez de Pinocchio est sensible au mensonge; chez Martineau, c’est le menton qui allonge au gré des sophismes et des demi-vérités…
La mise en contexte
Mononc’ sévit à un rythme d’enfer, à nul autre pareil:
″Raciste″, c’est comme ″nono″ ou ″twit″. Un mot que les gens sans vocabulaire et à court d’arguments utilisent pour dénigrer les individus qu’ils n’aiment pas.
[…] Faire en sorte que ce mot injurieux et dégradant ne veuille plus rien dire. Désamorcer une insulte comme on désamorce une bombe. C’est malheureusement ce que la gauche multiculturelle a réussi à faire avec le mot ″raciste″. Quand tout le monde est raciste, plus personne ne l’est. – Richard Martineau, Journal de Montréal, 4 septembre 2016
Non, tout le monde n’est pas raciste, et tout le monde n’est pas xénophobe; Martineau, lui, c’en est un vrai de vrai. Un authentique. Et que fait-il, le Martineau, pour (je le cite textuellement) dénigrer les individus qu’il n’aime pas? Ce sont, dit-il des gens sans vocabulaire et à court d’arguments. Pire, ils appartiendraient à la gauche multiculturelle. Beurk!
De toute évidence, Clochard Martineau est lui-même à court de vocabulaire, lui qui confond le multiculturalisme de Trudeau l’Ancien et l’interculturalisme de Gérald Bouchard. Lire la suite