Bernorre Drainville ouvre lentement son jeu: la rue Sainte-Catherine et le village de Saint-Glinglin Sud pourront conserver leur nom, les croix de chemin pourront subsister et le crucifix pourra demeurer pendu au mur de l’Assemblée Nationale.
Tout ça, au nom du Père et du Fils et du Patrimouène. Amen…
Je soupçonne également que la très cruciforme Place Ville-Marie ne sera pas démolie – surtout qu’elle appartient à la très société d’état Caisse de dépôt.
Pour le reste, faudra voir de kossé qu’il va y avoir dans cette Charte des valeurs que le beau Bernorre s’apprête à déposer à l’ombre du crucifix de l’Assemblée Nationale.
Une Charte? Pourquoi faire, bout d’crisse?
Avant que la mosquée du village-à-Là-Là-Tremblay ne soit aspergée de sang de cochon, bien peu sont les buveurs de Grosse Mol qui se doutaient d’une présence mousselime significative de part et d’autre du Saguenay. C’est le gars en or deTélé-Québec qui l’affirme dans La Presse:
OK, avouez-le: quand vous avez lu «la mosquée de Chicoutimi», dans les nouvelles, vous avez fait le saut. Han, quoi? Une mosquée, au coeur du pays des Bleuets, si blanc et si catho?
[…] Mais je ne vois pas de lien de cause à effet entre le débat inventé par les péquistes et ce geste-là. L’abruti qui est allé écoeurer la poignée de fidèles de l’islam à Chicoutimi n’est que ça, un abruti. – Patrick Lagacé, La Presse, 4 septembre 2013
C’était qui, déjà, ce maire de village qui s’époumonait contre cette bonne-femme dont il se disait incapable de prononcer le nom, juste avant le scrutin provincial dont on célèbre aujourd’hui le premier anniversaire? Djella Benbibitte, là-là? Djemila Benhabib! Lire la suite