Jim Prentice semblait porté par les sondages. Le WildRose avait été décapité par la défection massive de sa députation vers l’adversaire progressiste-conservateur; même l’ultra-charismatique cheffe Danielle Smith avait traversé la Chambre pour joindre le caucus progressiste-conservateur le 14 décembre 2014.
Jim Prentice fait donc une Pauline Marois de lui-même: il déclenche donc des élections anticipées, dont tous les membres en règle de l’Association des diseuses de bonne aventure de l’Alberta, toutes les tireuses de thé et tous les chroniqueurs politiques lui prédisent le même résultat: l’affaire est ketchup, ce sera un balayage. Go ahead, mon Jim!
Manque de pot! Les cheikhs d’Arabie inondent le marché de leur pétrole à rabais, le prix du brut s’effondre, l’économie albertaine vacille et la province perd des emplois… et des revenus. Qu’à cela ne tienne, Gentleman Jim pigera dans la poche des contribuables et les Albertains pourront enfin mordre dans ce citron au goût amer que sont ces impôts et taxes auxquels Canadiens des provinces socialistes étaient déjà habitués.
Mais tant qu’à payer des taxes, pourquoi ne pas en confier la gestion à des vrais spécialistes des taxes – les socialistes du NPD? Bin wèyons! Après le citron, la tempête orange? Yé-t-y drôle, lui… Lire la suite