La turlute des réchauffistes – ou « le discours de la méthode », un REMIX de Jean-Luc Proulx

Dans son Discours de la méthode, René Descartes affirmait: « il n’y a pas d’autres voies qui s’offrent aux hommes, pour arriver à une connaissance certaine de la vérité, que l’intuition évidente et la déduction nécessaire ».

Il faut désormais écarter Descartes! Pas assez cartésien, le René… Dans un texte d’une grande limpidité et d’une rare concision – à peine 49 paragraphes et 3279 mots! – Jean-Luc Proulx s’affirme désormais comme LE théoricien de la pensée scientifique:

Désolé pour les écolos, mais, moi, je n’accepte une conclusion, uniquement si elle est démontrée hors de tout doute raisonnable et, quand on m’affirme qu’il y a un consensus sur la question, je suis convaincu que l’on me ment en pleine face!!!

On en est encore à faire la preuve des théories de Albert Einstein, alors imaginez quand on en saura assez pour que la climatologie soit considérée comme étant une science solide!!! La climatologie est trop une jeune science pour que l’on puisse aisément maîtriser ses concepts et pour que l’on puisse affirmer, noir sur blanc, de façon irréfutable, que l’Homme arrive à avoir un tel pouvoir sur le climat d’une planète, comme l’affirme les écolo-religieux à la Monseigneur Steven Guilbeault d’Équiterre!!!

Ce débat scientifique sur la question climatique est primordial pour la survie et pour la crédibilité de la science (le Climategate et les scandales du GIEC et de ses rapports ne sont pas de la science, mais bien de l’anti-science qui se rapproche de celle des créationnistes, là où la croyance et la foi font office de faits scientifiques qui sont considérés comme étant irréfutables), mais, pour ce faire, il faut que la climatologie soit libérée des idéologues bornés qui l’utilisent à mauvais escient, soit pour faire de l’argent (Al Gore en ait un très bon exemple), soit pour avoir davantage de subventions de recherche (les escrocs du Climategate et du GIEC en sont de très bons exemples).

Des langues de piverts – ou sont-ce des langues de vipères? – affirment qu’il est relativement aisé de déceler les failles dans le raisonnement de cet immense théoricien du savoir qu’est le gros Jean-Luc. Elles seraient, ou bien suivies, ou bien précédées de ces agréables successions de trois points d’exclamation (!!!) constituent sa signature (son trademark).

Sachez, maudites langues sales que vous êtes, que cette succession de trois points d’exclamation n’apparaît que 98 fois au total!!! C’est à peine une fois par 99 mots!!! C’est bien peu!!! Bande de jaloux!!!

J’accepte une conclusion, uniquement si elle est démontrée hors de tout doute raisonnable – Proulx

Quelle sagesse infinie!

Copernic a terminé vers 1515 la rédaction de son traité d’astronomie: De Hypothesibus Motuum Coelestium a se Contitutis Commentariolus. Alors que la vaste majorité des savants de son époque étaient des adeptes de la théorie du géocentrisme [le soleil et les astres tournent autour de la Terre], Copernic – sans pour autant être en mesure d’en faire la démonstration hors de tout doute raisonnable,  affirmait, lui, que la terre tourne autour du soleil [héliocentrisme]. L’acceptation des théories de Copernic mit du temps: Galilée, qui en était lui-même fervent défenseur, a pour ce motif été condamné en 1633 par un tribunal ecclésiastique. Les livres de Copernic et de Galilée sont demeurés à l’index jusqu’en 1757… 101 an avant la naissance de mon grand-père paternel!

Ceux qu’il appelle affectueusement les réchauffistes et les écolo-religieux n’ont pas su convaincre Jean-Luc au delà du doute raisonnable. Fort bien.

Mais que 3, 5, voire 10% ou même 20% (le cas échéant) des spécialistes affirment haut et fort que le réchauffement est une imposture, et voilà notre beau Jean-Luc béat d’admiration, prêt à gober tout ce qui tend à lui justifier ses vomissures sur Stephen Guilbault ou Al Gore.

Et pourquoi ne pas exiger des climato-sceptiques qu’ils fassent eux-mêmes la démonstration au delà du doute raisonnable?

Réponse de Jean-Luc: Parce que… Plus précisément:

« De réchauffiste que j’étais, jadis, je suis, maintenant, un climato-sceptique et je suis fier de l’être, car ça prouve que, contrairement à Monseigneur Steven Guilbeault, le gourou d’Équiterre qui a eu la tête de Jacques Brassard, je suis capable de me remettre en question !!! » – Proulx

Se remettre en question? Voilà pourquoi JLP écrivait ailleurs, dans ce même billet-fleuve:

« Le climat est cyclique et il n’a jamais été fixe!!! Vouloir le contrôler ou l’influencer, c’est très dangereux!!! On ne joue pas avec les cycles naturels de notre planète, sans en subir les conséquences!!! » – Proulx

Ou encore:

la climatologie est une science trop jeune, écrit-il, pour que l’on puisse aisément maîtriser ses concepts et pour que l’on puisse affirmer, noir sur blanc, de façon irréfutable, que l’Homme arrive à avoir un tel pouvoir sur le climat d’une planète. – Proulx

Pour un motif qu’il est seul à connaître, le p’tit choux semble imputer aux réchauffistes fémi-écolo-islamo-mao-fascistes la responsabilité de tout changement à l’ordre naturel des choses. D’une part, Jean-Luc nie la capacité de l’homme d’accélérer le réchauffement par ses activités industrielles, et d’autre part, il le croit capable d’interférer, sous l’impulsion des réchauffistes, dans la succession des cycles naturels de réchauffement / refroidissement de la planète. Ce qui, dit-il, est très dangereux!!! !!! !!!

N’y a-t-il pas là une entorse à la logique cartésienne???

Et c’est lui qui ose assimiler le raisonnement des réchauffistes à une forme d’anti-science proche de la pensée des créationnistes??? ??? ???

P-I-T-O-Y-A-B-L-E !!!

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note: Si je me suis permis d’intercaler autant de !!! et de ???, on aura compris que mon but était de rendre hommage à mon grand ami Jean-Luc !!!