Au cours des derniers jours, Matante Pauline a fait bien mal paraître madame Marois! Elle s’est enfargée dans sa langue, elle a trébuché sur les « R.I.P. » et elle s’est fait brasser en raison de son refus de déposer son cadre financier AVANT la tenue des débats, comme l’avaient fait le PLQ, la CAQ et QS.
Un Québec, des élus, une langue!
La réaction des Québécois aux propositions à caractère linguistique de Pauline Marois importe bien davantage que les conclusions qu’on en tire dans le Rest of Canada. Mais bon, allons-y avec ces réactions qui viennent des « autres ».
Loraine King – une dame de Mississauga, d’obédience Liberal, – écrivait le 23 août (08h57) dans Le Devoir:
Combien y a-t-il de députés à l’Assemblée nationale qui ne parlent pas français ? Combien y a-t-il de maires de villes qui ne parlent pas français ? Ce qui et humiliant c’est de constater que le PQ se nourrit et tente de gaver le peuple avec leurs maladies imaginaires.
Madame King, que je lis à l’occasion depuis 4 ou 5 ans, est généralement articulée et bien informée; mais, cette fois-ci, elle ne l’a pas pantoute! Non, il ne s’agit pas ici de maladies imaginaires. La patante-à-Marois ne vise pas que les maires. Les postes électifs s’étendent aux Commissaires d’école et à tous les élus municipaux. De son poste d’observation du Toronto Métropolitain, Loraine King n’a pas entendu ces voix unilingues anglophones – pas nécessairement très nombreuses, mais bien réelles.
Perso, qu’un certain nombre de Commissaires d’une Commission scolaire anglophone soient unilingues, ça ne me fait pas un pli sur la différence, dans la mesure où une telle Commission scolaire dessert essentiellement des anglophones. Par contre, et puisque les Libéraux font reproche à François Legault de menacer d’abolir les Commissions scolaires et de priver ainsi les anglophones de l’un des derniers leviers décisionnels qui leur restent, il aurait sans doute été plus sage – et mieux perçu – de jouer la carte de la démocratie.
Puisqu’il est question de démocratie, pourquoi ne pas citer ce billet de Jonathan Kays, publié dans le National Post, édition du 23 août: Pauline Marois’ assaults on democratic values:
This week, for instance, Ms. Marois revived a 2007 proposal that would bar non-French speakers from holding public office in Quebec. It would even bar non-French speakers from funding political parties or petitioning the legislature. As many aboriginal leaders have pointed out, one of its primary effects would be to bar virtually all First Nations figures, especially older ones, from electoral politics. (Even today, many aboriginal students study only English and their ancestral tongues.)
Indeed, the idea is so outrageous that on Wednesday, the PQ was forced to backtrack — putting out a statement to the effect that anyone already residing in Quebec, of whatever linguistic ability, would be excluded from the language requirement.
Ouin. Marois a – encore une fois – glissé sur une peau de banane. Et Jean Charest s’en est délecté, comme le rapportait Le Devoir, édition du 23 août:
«J’ai rarement été témoin d’une telle improvisation sur un sujet qui n’est pas banal non plus, sur le droit de se présenter aux élections.»
Une mise au point s’imposait donc, comme le rapporte encore Le Devoir: le cens d’éligibilité étant lié à l’obtention de la citoyenneté québécoise, tous les anglophones domiciliés au Québec, y compris les autochtones qui ne parlent pas français, pourraient se présenter aux élections. Seuls les nouveaux arrivants qui n’ont pas une connaissance « appropriée » du français seraient visés.
Une fois n’est pas coutume, je dois ici donner raison à Jean Charest. Ce qui inquiète chez Pauline Marois, ce sont ces improvisations et volte-face qui démontrent que, non, elle n’est pas prête à gouverner le Québec. Malheureusement. Mais peut-être, rétorqueront mes amis de la Pékwisterie, matante Pauline s’est-elle laisser griser par l’odeur d’une victoire prochaine? Me Corbeau, sur un arbre perché, tenait en son bec un fromage… Au pied de l’arbre, cette fois, deux renards. L’un d’entre eux lui arrachera-t-il son fromage?
Strike One.
R.I.P. – Comme dans « Requiescat in pace« ? [1]
Pauline Marois n’est pas responsable de la croisade menée – notamment – par son député Bernard Drainville en faveur des référendums d’initiative populaire (R.I.P); au contraire, elle y était farouchement opposée. Mais ce n’est pas Bernard Drainville qui s’est laissé embouteiller par François Legault quand le sujet a refait surface, ces derniers jours.
Non seulement n’avait-elle pas été bien préparée à faire face à la musique en cette période de débats télévisés, mais pire, encore le lendemain, elle n’a pas été en mesure de préciser si elle se sentirait liée par une demande signée par 15% des électeurs à l’effet de tenir un référendum sur la souveraineté du Québec…
En février 2012, elle affirmait que le gouvernement serait lié par le résultat de ces consultations, dont il devrait tenir compte dans ses décisions.
«C’est au gouvernement et ultimement à l’Assemblée nationale de décider quand se tiendra un référendum portant sur l’avenir national du Québec», a dit Mme Marois. [note: le 23 août 2012]
[…] «L’Assemblée nationale a le dernier mot dans nos institutions et ce serait même anticonstitutionnel qu’il en soit autrement», a-t-elle ajouté. – Marianne White, Le Journal de Québec, 23 août 2012
Et pourtant, il y aurait eu tant à dire! Alors qu’il était encore chef de l’ADQ – et l’ADQ s’est quand-même enfoncée dans l’cul de l’autruche caquiste [2] -, Mario Dumont avait lui-même mis au programme de son Parti les référendums d’initiative populaire. Si Marois avait été bien préparée, ou si elle avait eu ce sens de la répartie qui caractérise Jean Charest, ou si elle avait mieux connu le programme de ses adversaires (et anciens adversaires), elle aurait profité de cette attaque de François Legault pour le déstabiliser, lui faire perdre tous ses moyens, lui faire monter la voix d’un octave et demi et le mettre lui-même échet et mat!
Strike Two!
Un cadre financier, enfin!
Non, ça n’est pas encore Strike Three, Out! Mais Marois ne dispose plus que de quelques lancers pour se ressaisir.
Je ne vais ni comparer le contenu de ce cadre financier, ni en débattre. Je ne m’en sens pas la compétence, et d’autres le feront mieux que moi. Mais j’aurai quand même quelques commentaires.
Le PQ fait le pari de combler ce trou et de payer ses engagements de 992 millions en limitant la croissance des dépenses de programmes à 2,4% par année en moyenne. La moyenne prévue par le gouvernement dans son budget est de 3%, estime le PQ. En freinant les dépenses, un gouvernement péquiste dégagerait 373 millions chaque année, 1,867 milliard au bout de cinq ans. Cela équivaut au coût de ses engagements et au trou budgétaire.
Notons que le PQ a utilisé les mêmes prévisions de croissance économique que celles du budget Bachand.
Pauline Marois était entourée de quatre de ses candidats: le porte-parole en matière de finances et député sortant Nicolas Marceau (Rousseau), l’avocat spécialisé en droit des affaires Stéphane Labrie (Lévis), ainsi que les économistes Pierre Langlois (La Prairie) et Alain Therrien (Sanguinet). – Tommy Chouinard et Martin Croteau, La Presse, 24 août 2012
Ça n’est pas moi qui l’affirme, mais il semble que les prévisions de croissance qu’a utilisé Raymond Bachand (et, à sa suite, la CAQ) pêchent par excès d’optimisme; les économistes prévoient une croissance de 1%, alors que les politiciens parlent plutôt de 1,5%.
Puisque Pauline Marois a pris son temps avant de déposer le cadre financier de ses promesses électorales, j’estime que le document aurait pu – et aurait dû – comporter deux séries de chiffres. Une première, basée sur le même taux de croissance que ses adversaires (et ce, afin d’en permettre une étude comparative), et une seconde, fondée sur un taux de croissance plus réaliste. Avec, en prime, un remake des prévisions des adversaires, basé cette fois sur des prévisions plus réalistes.
FAIL!
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[1] Qu’elle repose en paix! (traduction du latin)
[2] Gérald Deltell…
Les RIP c’est le comble de l’hypocrisie! Legault et John James vous êtes des menteurs car vous ne cessez de prétendre que sur le terrain personne ne souhaite entendre parler de souveraineté et référendum. Comment alors soutenir qu’un RIP pourrait causé du tord à l’économie du Québec dans ce contexte?!!! À vous entendre les caribous sont si peu nombreux que vous ne les avez jamais croisés depuis plusieurs années.
Aucun journaliste n’est assez compétent pour confronter nos deux clowns sur leur manque de logique dans leur argumentaire!
@Barefoot
Il est difficile de se prétendre démocrate et de condamner en même temps le concept de référendum d’initiative populaire qui redonne à la population un peu du pouvoir qu’elle a prêté à ceux qui forment le gouvernement.
C’est le peuple qui est souverain.
Cela dit, il arrive que le bon peuple abuse. À titre d’exemple, un canton Suisse a banni les mosquées – à la suite d’un tel référendum – sous prétexte que les minarets rompent le charme des villages champêtres au pied des cimes enneigées.
Ça avait passé pour un « règlement de zonage ». Sauf que si on avait vraiment voulu préserver la beauté de ces paysages bucoliques, peut-être aurait-on du prohiber en même temps les clochers d’église, ou du moins, interdire qu’ils aient une apparence qui détonne. Comme on aurait dû interdire en même temps les édifices en hauteur dont l’architecture n’est pas en harmonie avec les constructions des derniers siècles?
La dictature des minorités, ça existe; on le voit par certains « accommodements » plus ou moins raisonnables. Mais la dictature de la majorité est un fléau plus grand encore: persécution des minorités noires aux USA, ostracisme à l’égard des Juifs, des gays, des témoins de Jéhovah…
Il y a peut-être dictature de minorités, mais par contre, probablement pas de dictature d’espèces en voie d’extinction. 8;-)
Ne craint-on pas qu’au lendemain d’une élection où elle serait majoritaire la 1re chose qu’elle s’empressera de faire sera la séparation? À moins que je n’ai bien écouté les débats des menteurs et menteuses? 8;-)
@Barefoot 23h01
Cette hypothèse apocalyptique ne risque pas de se matérialiser; il y a au sein du PQ quelques juristes et spécialistes des relations internationales, et ils feront tous front commun pour dénoncer le projet – si projet il y a!
Aucun pays ne reconnaîtrait l’indépendance du Québec si elle se faisait dans ces conditions. Ce ne serait pas très bon pour l’idéal d’indépendance, dont la mise en oeuvre reculerait de 50 ans!
J’étais un brin sarcastique dans mon commentaire de 23h01…
De mon côté, si vraiment c’est sur ce genre d’argument que les Caquistes et les Libéraux comptent remonter dans le sondages, on est mal barré s’ils y arrivent.
1-Ce n’est pas très habile de la part de Legault d’assimiler les souverainistes à des caribous affolés par la généralisation abusive. Croit-ils sincèrement que même les plus pressés seront susceptibles de se précipiter vers leur propre perte avec leur volonté de se servir de ces RIP dès que le PQ sera au pouvoir, sachant qu’un troisième échec référendaire serait catastrophique? Ils le savent aussi bien que M. Legault justement.
2-C’est aussi très vexant de prétendre que ces souverainistes pressés du PQ puissent être dupes des manigances que Legault et Charest prêtent à Pauline Marois, même si cette dernière n’a pas eu le sens de la répartie pour leur répondre adéquatement. Legault a visiblement insulté l’intelligence des souverainistes de son ancien parti.
3-Je ne comprend même pas en quoi l’intention de faire un référendum puisse être un argument contre un futur gouvernement qui fasse si peur aux gens!!! On parle d’un exercice démocratique, bon sang! Un exercice démocratique de consultation du peuple, et ça me semble hautement préférable à des lois autoritaires du genre de la loi 12 (78), mais là il y aurait plus de 50% des citoyens qui tolèreraient cette loi? Les réfrendums feraient ainsi plus peur que l’autoritarisme d’une loi spéciale autoritaire? Cherchez l’erreur dans la tête de ces Québécois-là.
4-Les RIPs ne sont pas encore instaurés advenant le cas où le PQ prendrait le pouvoir, que je sache. Et même là, je serais étonné qu’il y ait près de 900 000 souverainistes pressés qui vont se servir d’Un RIP pour forcer la main à Marois de déclencher un processus référendaire sur la souveraineté au plus vite. Comme l’a dit si bien Michel Venne dans le Devoir: « Encore faudrait-il réussir à recueillir autant d’appuis. Il n’y a pas 850 000 « caribous » au Québec. Et puis, Mme Marois a raison, le référendum d’initiative est rarement décisionnel dans les pays où on l’applique. »
5-Enfin, un ancien souverainiste pressé comme Legault, qui se comporte comme un homme de paille en herbe depuis trop longtemps, devrait s’abstenir de brandir l’épouvantail du référendum pour gagner des voix en faisant peur au monde (wow, c’est çale changement à la Caquiste?), sous peine de ridicule, avec ses continuels ni-ni et ses incohérences dans ses propos à tous les jours.
Ce commentaire n’est pas destiné à défendre Pauline Marois, pour qui je ne voterais pas, mais devant une argumentation aussi faiblarde pour la coincer de la part de Legault et Charest, avec la complicité des médias généralement anti-souverainistes qui voient le PQ mené dans les sondages avec une faible avance, je n’aurais jamais cru que la campagne électorale tomberait aussi bas que ça dans le vide abyssale question intelligence, analyses en profondeur, enjeux excitants, projets porteurs etc.
@Barefoot
J’avions diviné. Mais à chaque fois que l’occasion m’en est donnée, j’apporte volontiers cette précision, susceptible de mettre en échec de vrais arguments de la part de vrais fédérastes ignares, souvent sensibles au chant des sirènes des démagogos…
@Mathieu
C’est à l’électorat traditionnel du PLQ qu’il s’adresse; ses stratèges ont dû lui dire qu’un Legault déguisé en Capitaine Canada pourrait aller arracher suffisamment de votes aux Libéraux pour faire du PLQ un tiers parti… ou du moins, la « deuxième opposition ».
Si tel est le cas, la création d’un NPD Québec pourrait vider un PLQ exsangue de ses éléments les moins conservateurs. Et dans deux élections, il pourrait bien ne plus rester grand chose de ce Parti qui veut avoir la réputation de flasher à gauche (héritier de Lesage et de son cabinet pas piqué des vers) mais qui vire à droite (Charest a dirigé le Parti Conservateur fédéral, non?)…
Tabarnac, je…je…je…je suis d’accord avec Lemée!!!
J’en ai mal au coeur juste à y penser!!!
@Papitibi
Très bon point sur le fait d’attirer les fédéralistes libéraux à la CAQ, et j’ajouterais même les voteurs indécis, quoique ces derniers s’attendent à plus de contenu que de contenant pour se décider. Cela voudra dire alors que si Legault réussit par contre, il va devoir cesser de tatillonner ou de s’enfoncer dans ses contradictions. Sur la question de la souveraineté d’ailleurs, l’exigence de la clarté vaut aussi pour le chef caquiste. Son cheminement l’a conduit à se détacher du mouvement souverainiste, mais on ne sait pas encore à quelle enseigne il loge vraiment. Après avoir dit qu’il voterait non à un référendum sur la souveraineté, sans doute pour attirer le vote anglophone, il a précisé cette semaine qu’il ne prendrait pas la direction du camp du NON s’il était chef de l’opposition officielle. Il se décrit comme un nationaliste dont l’objectif sera toujours de défendre les intérêts supérieurs du Québec. Encore du ni-ni quoi! Et Mme. Marois aurait dû jouer cette carte parmi d’autres pour coincer Legault au pied du mur.
Et que penses-vous de cet article publié dans le Devoir de ce matin: http://www.ledevoir.com/culture/livres/357571/le-regne-heureux-de-l-analphabetisme
» Au Québec, 49 % des Québécois éprouvent des difficultés sérieuses à lire et à comprendre ensuite ce qu’ils ont lu. Ainsi, près de la moitié de la population n’atteint pas le niveau minimal prescrit afin de s’assurer, comme disent les enquêtes internationales, une existence moderne dans une humanité digne de ce nom. »
Et dire qu’il y en parmi eux qui vont voter ce 4 septembre. Je n’ose pas imaginer pour qui!…
Et aucun des 3 gros partis politiques ne s’intéresse à ça. Ils préfèrent laisser la marchandisation de l’éducation se poursuivre.
» L’État s’est aligné sur les priorités fixées par le marché. Un bon soldat de l’économie se meut privé de mémoire sociale, disponible à tout, à commencer par le discours relayé par la télévision. Il montre sans cesse des capacités d’adaptation étonnantes qui varient en fonction de son incompréhension générale. Ignorant sa place dans le monde, jamais cet homme d’aujourd’hui n’est frappé du désaveu de sa conscience d’hier. Il est heureux. Et cela suffit. Il se fait donc le défenseur absolu du chiffre d’affaires tant vénéré.
Cet homme-là, diplômé ou pas, ne sera jamais abandonné par la société. Pourquoi le serait-il alors que c’est elle qui le produit et le reproduit ? Il est au contraire soutenu, encouragé, valorisé. On le voit d’ailleurs de plus en plus apparaître partout, fier de lui. En politique, il occupe désormais les premières places, souriant, ânonnant son discours à la gloire de gros jambons. »
L’auteur n’est pas tendre envers les tenants de la drouatte et les libertariens face à un tel constat. D’ailleurs ont-ils eux -mêmes des solutions pour que le Québec soit moins analphabètes? Nada. Que dalle! Quant à nos Conservatifs, ils préfèrent mettre l’analphabétisme en valeur en nommant un de ses membres, Jacques Demers, comme sénateur, et en sabordant tout ce qui est culturel. Ouch!
Voilà qui n’annonce pas des lendemains qui chantent après l’élection du 4 septembre. Mais il ne faut pas baisser les bras pour autant pour que l’intelligence triomphe de la stupidité.
Messieurs Papitibi et Mathieu Lemée , je fais parti des 49 % avec difficulté de lecture , par contre j’ai pris des notes tout au cours de ces 10 dernières années et j’ai l’air d’en savoir peut-être un petit peu plus , car je retourne en arrière. === On ne peut informer les 49 % , qu’en leur mettant des faits établis en encadré pas trop long comme un certain avocat du diable a fait m’en donné à l’endroit de Pauline. Un autre l’a fait à l’endroit de Jean Charest , je ne sais si c’est ici , mais si c’est le cas faut continuer à parler de leurs erreurs et de leur pelletage de la dette du Québec et du Canada , par en avant que les »JEUNES » auront à payer.
Je me dis que cela n<est pas normal que dans un pays <<GRAND COMME LE QU?BEC// et si peut de population on soit oblig/ de faire vivre autant de L/gumes avec des grosses primes de d/part et des pensions 'a vie pour avoir trainer leur cul dans des limousines. === La <<NATIONALISATION // et ]ca presse. Pariel comme au V/n/zu/la. N<est-ce pas Monsieur Bernard Landry ^ Monsieur Jacques Pariseau semble avoir <<CATCHER // quelque chose mais quoi ^ .
Je continuerai , an other time , because ……….
Jean-Marie De Serre.