Lise Ravary n’est ni une cruche sans fond, ni encore moins une démagogue populiste à la Richard Martineau mais, de toute évidence, elle en a échappé une!
« On n’aide pas nos jeunes en les gardant enfermés. En même temps, c’est certain que si on sent qu’un jeune est particulièrement vulnérable, on ne le laissera pas sortir ». – Danièle Dulude, PDG adjointe, Centre Intégré de Santé et des Services Sociaux de Laval (responsable du Centre Jeunesse), citée dans La Presse Plus, 5 février 2016
Ravary tourne en ridicule cette affirmation de madame Dulude «Les études démontrent que ce n’est pas en enfermant un jeune qu’on l’aide.» Les bonnes vieilles études! […] Eux savent, nous ne sommes que des crétins arriérés. Verrouiller les portes pour empêcher des jeunes de fuguer? Vous n’y pensez pas! – Le Journal de Montréal, 7 février 2016
Le Centre Jeunesse n’a pas dit qu’on DOIT laisser sortir les ados qui semblent vulnérables, bien au contraire. Le Centre Jeunesse affirme, par contre, que de tenir ENFERMÉS tous les jeunes confiés à un Centre de Réadaptation, sans distinction, ça ne les aidera pas à cheminer et le Centre ne pourra pas remplir sa mission de ré-éducation.
Rien de plus. L’interprétation qu’a donnée Lise Ravary de cette toute petite affirmation tient de la démagogie la plus abjecte.
N’en déplaise à Lise Ravary et à tous ces troglodytes qui persistent à nier la science, non, enfermer un ado n’en fera pas un adulte responsable… Sans compter qu’il n’existe aucun motif justifiant d’enfermer TOUS les ados hébergés en Centre de Réadaptation, quel qu’en soit l’âge, le sexe, le degré de vulnérabilité au proxénétisme et, finalement, les motifs pour lesquels ils y sont hébergés.
Et n’en déplaise à Ravary, l’ado a des droits, que le Centre Jeunesse ne saurait violer impunément. Entre autres, les ados sous la responsabilité des Centres-jeunesse ont le droit d’être scolarisés; et puisque le Centre de réadaptation auquel la Cour les confie n’est PAS une Polyvalente, les tit-counes vont devoir sortir tous les matins pour aller à leurs cours de français ou d’ébénisterie…
Doivent-ils y être suivis pas à pas par un garde armé? Pour satisfaire aux exigences formulées par Lise Ravary et, à sa suite, tous ces ignorants qui chient leur prose sans savoir de quoi ils parlent, faudra-t-il interdire à l’ensemble de la clientèle scolaire de sortir de la cour d’école? À moins, bien sûr, de les équiper d’un bracelet de sécurité… mais ça, le gouvernement n’en a pas les moyens!!!
Certes, l’adolescent qui fait l’objet d’une ordonnance de placement a droit à sa propre sécurité et il a le droit d’être protégé contre sa propre naïveté. Mais s’il a été confié au Cantre dans le cadre d’une mesure de PROTECTION, il n’est PAS un délinquant et il ne PEUT PAS être puni de manière préventive. L’enfermer, oui, mais si et seulement si un professionnel l’estime nécessaire, pour des motifs qu’un juge peut être appelé à apprécier, le cas échéant.
D’ailleurs, Ma’am Ravary, à quoi servira-t-il d’enfermer une adolescente fugueuse à double tour entre 21h et 08h si, de 08h à 16h elle doit être lâchée lousse à la Polyvalente? Tous les matins, des dizaines d’ados prennent l’autobus scolaire au Centre de réadaptation La Maison, à Rouyn-Noranda, en direction de l’une ou l’autre des polyvalentes que compte la Ville. Allôôô? Ici la Terre; vous êtes là, Ma’am Ravary?
D’ailleurs, Ma’am Ravary, à quoi servira-t-il d’enfermer une adolescente fugueuse à double tour au Centre Jeunesse, du lundi au vendredi, si par ailleurs elle passe le week-end chez ses parents?
La rationalisation des dépenses de l’État. Ou whatever…
Or ce gouvernement Libertarien ne cesse de désinvestir dans les soins et dans l’évaluation des jeunes dont les Centres-Jeunesse ont hérité de par la Loi. Abdiquer ses responsabilités, c’est pas une solution. Même du strict point de vue comptable, c’est pas une solution; au lieu de construire des adulres responsables, on construit des délinquants, des décrocheurs sous-scolarisés et pour la plupart incapables de se débrouiller en dehors des circuits habituels de la dépendance à l’aide sociale, de la dépendance aux substances et de la dépendance à la criminalité.
En 1955, du haut de mes trois pommes, je me rendais à l’École de mon quartier, construite 40 ans plus tôt; c’est à peine si cette école affichait ses premiers cheveux gris. Aujourd’hui, 60 ans plus tard, cette école accueille encore des centaines d’élèves, à l’intersection du Boulevard St-Joseph et de l’Avenue De Lorimier; selon les chiffres du Ministère de l’Éducation lui-même, les travaux nécessaires à sa remise en état sont évalués à 2,7 millions de dollars.
Pas grave, de répliquer le ministère; pour l’année qui vient, le budget affecté à la réfection des écoles en décrépitude sera encore amputé de 30% – soit 40 millions de dollars en moins, rapportait Ici.Radio-Canada le 7 février 2016. Pour la seule Commission Scolaire de Montréal, ce sera 20 millions en moins. L’Honorable ministre accepterait-il de donner l’exemple et d’installer son bureau et ses fonctionnaires dans une vieille école envahie par les moisissures? Allons, Monsieur le ministre…
Madâââme Ravary, vous pensez-vous tu vrrrraiment que ce bon gouvernement va accepoter, dans les circonstances, d’augmenter les budgets de la DPJ? Je vous rappelle, Madame, que les budgets de la lutte aux gangs de rue ET les budgets des Centre-Jeunesse ont également amputés de dizaines de millions.
Et vous exigez que ces gens-là fassent des miracles?
Coupable, la DPJ!
La DPJ qui a laissé fuir la secte juive Lev Tahor, au sujet duquel le patron des Laurentides m’avait dit: «Nous ne sommes pas là pour juger la religion des autres.» La DPJ qui force des enfants victimes d’inceste à voir leur père parce que c’est bon pour eux. Qui place des enfants dans des foyers où ils sont maltraités à répétition. Qui n’a pas voulu entendre la détresse des filles Shafia. Qui se réfugie derrière la confidentialité des dossiers pour ne jamais répondre aux questions.
Mais qui, en fin de compte, n’est jamais responsable de rien. – Lise Ravary, Le Journal de Montréal, 7 février 2016
a) la DPJ, jamais responsable???
Il serait un peu simpliste d’affirmer que la DPJ n’encourt JAMAIS la moindre responsabilité; des décisions douteuses, elle en a prises et elle va en prendre encore… sinon même encore davantage, depuis que et parce qu’elle a été intégrée aux Centres Intégrés de la Santé et des Services Sociaux. Les nouveaux CISSS ont autorité sur ces centres de santé qu’on appelait autrefois les hôpitaux et les CLSC.
Et le volet « Justice » de la protection de la jeunesse, on en fait quoi, bordel? Faut-il rappeler à ces grands philosophes que la Direction de la Pro… heu, le Centre Intégré de la Santé – sorry, réagit aux situations d’urgence et y apporte des solutions temporaires; les solutions à moyen et à long terme, ça relève de l’autorité du juge. On est loin des CISSS, là, vous pensez-vous tu, Ma’am Ravary?…
b) les Lev Tahor et les Shafia
Quand il est question de groupes religieux minoritaires, la DPJ marche toujours sur des oeufs. Quand la DPJ a réagi aux signalements de maltraitance, d’éducation déficiente et de soins de santé inadéquats et insuffisants au sein de la communauté Lev Tahor, quand la DPJ a été informée d’allégations de mariages forcés des fillettes de 10 ans avec des « vieux » de 40 ans, la communauté a crié à l’antisémitisme.
L’organisme a donc préparé son intervention avec grand soin, de manière à éviter la multiplications des recours en injonction ou basés sur la liberté de culte que garantit la Charte. Mais… les Lev Tahor ont fui en Ontario. Et, contre toute attente, le juge ontarien a refusé de donner effet au jugement rendu au Québec, alors qu’il existe pourtant un protocole entente d’intervention et de mise en oeuvre des décisions rendues de part et d’autre de la frontière. La DPJ peut-êlle en être tenue responsable?Bien sûr que non.
Le juge ontarien n’a pas vu venir, par ailleurs, le départ précipité des Lev Tahor vers le Guatemalà, où ils se sentent à l’abri de toute demande d’extradition.
La famille Shafia?
Le premier signalement été fait en mai 2008 […] Sahar, qui avait alors 16 ans, avait confié à un enseignant que ses parents voulaient lui imposer le port du voile et que Hamed la brutalisait occasionnellement. […] Lorsque Sahar a su que ses parents seraient mis au courant, elle a changé sa version des faits. Les Shafia ont nié toute forme de violence à la maison. Le dossier a été fermé.
[…] Environ un an plus tard, en avril 2009, Zainab s’est brièvement réfugiée dans une maison pour femmes en difficulté. […] «La pratique habituelle est de rencontrer les enfants seuls, dans un endroit neutre, sans en informer les parents pour éviter que les enfants sentent une pression, […] nous avons été interpellés un vendredi soir[…] Quand l’intervenant est arrivé, les parents étaient de retour. Nous avons essayé de composer au mieux avec cette contrainte.» – Daphné Cameron, La Presse, 1 février 2016
La DPJ aurait-elle dû s’empresser de retirer les enfants de leur milieu familial? Si elle l’avait fait, non seulement les parents Shafia auraient-ils crié au scandale mais le Québec des Han-Luc Proulx aurait crié au vol d’enfants. De même que Paul Arcand, dont le film Les voleurs d’enfance avait fait un malheur lors de sa sortie en 2005.
Shafia aurait-il commis ce quadruple meurtr, par ailleurs, s’il n’avait pas été témoin de cette intervention de la DPJ alors que, idéalement, il n’aurait pas fallu qu’il soit présent? La DPJ doit-elle être tenue responsable du fait que Shafia est revenu trop tôt à la maison?
c) Les familles d’accueil
J’ai moi-même rencontré des centaines de parents d’accueil et 99% d’entre eux étaient d’excellents parents – bien plus adéquats que les parents biologiques à qui le juge en avait retiré la garde en raison de violence physique, d’abus sexuels, de consommation d’alcool ou autres substances, de négligence crasse ou je ne sais trop. Un job ingrat, difficile, mal rémunéré, souvent épuisant; certains enfants qui étaient mes clients auront été confiés à 6 ou 9 familles d’accueil sur une période de 2 ans.
Les standards sont élevés, mais ides familles d’accueil, il en manque. Plusieurs abandonnent sous le poids des responsabilités ou en raison de ce qu’il leur en coûte pour accueillir ces enfants (sorties au cinéma, groupes d’enfants invités à la maison, mais aussi le mobilier endommagé et les petits vols dont ils sont parfois victimes), alors le taux de roument est élevé et le recrutement, ardu. Relâchement des critères, alors? Sans doute, quand il y a pénurie. Mais qui faut-il alors bâmer? La DPJ? Le Conseil du trésor?
d) la DPJ confie des enfants à des pères abuseurs?
L’enfant abusé est parfois – mais pas toujours – conscient d’avoir été abusé; parfois, il dénonce, et il est puni, alors il se tait. L’abuseur, lui, sait qu’il a abusé, mais il le ni, bien sûr. Au cas de soupçon, la DPJ intervient allégué de ses prétendues victimes, avant de soumettre le dossier à un juge. Et c’est le juge qui ordonnera – le cas échéant – le mainien de ces mesures d’urgence pour une durée qu’il est seul à pouvoir déterminer.
L’enfant sait. L’abuseur sait. Mais le juge, lui, doit se fier au témoignage des acteurs (enfant, fratrie, parents) et des intervenants (travailleurs sociaux, psychologues, etc). Le juge est lié par la Loi et par la preuve faite de part et d’autre; le processus conduit parfois à des décisions douteuses.
Fait vécu: j’ai eu pour client un père que la DPJ soupçonnait d’un comportement incestueux envers ses deux fils âgés de 6 et 8 ans. Bien sûr, le père a nié et, le juge et moi, nous avons cru le père.
Deux ans plus tard, la DPJ est revenue à la charge et cette fois elle a réussi à convaincre le juge; le père a perdu son droit de garde.
La Justice est humaine. Mais de là à en blâmer la DPJ…
Monsieur PAPITIBI ,
cela va être difficile tant que ce sera l’argent , le POUVOIR de la Justice…….?
Je vais être au criminel le 22 avec ou sans avocat. Je ne sais même pas s’il est toujours là.
Je vais voir après les empreintes le 16 à 2h30.
Monsieur Papitibi , un jour j’ai été attaqué en 2011 , par un de mes voisins et son chien. Je l’ai vu venir , alors j’ai protégé mon bras avec ma frock qui avait un OPINEL au bout de ce bras , et le Monsieur qui voulait me dévisser ma tête et m’ouvrir la face , il y avait mon poing GAUCHE.
J’aurais pu le tuer sur place , la SQ était dans sa cour en légitime défense moi……
Pourquoi on n’enseigne pas dès la jeunesse les arts MARTIAUX ? Pas n’importe lequel , mais le JUDO.
On a parlé de tout mais pas de cette formation dont je fais parti, La Philosophie est excellente : Tu te sers de l’autre pour le vaincre s’il est méchant…………
Jean-Marie De Serre.
Le problème dans l’histoire du réseau de prostitution juvénile à Laval, c’est que les recruteurs entrent littéralement par la grande porte des centres jeunesse au nez et à la barbe de la DPJ qui, elle, s’en calice éperdument!!! La DPJ est aussi coupable, sinon plus, que le parrain du réseau!!!
@Proulx
Si j’ai bien compris ton commentaire, tu as une bien drôle de manière d’exprimer le souhait que le projet de Loi de la-grosse-crisse-de-chochialiche’ichlamichee-chrétienne-de-façade-à Mourani-qu-pue soit enfinmis en vigueur pour contrer les réseaux de proxénètes affiliés aux gang de rue… Bravo!
Il y a quand même des p’tites choses que tu ignores, mon coco. Comme, par exemple, quand tu écris que « les recruteurs entrent littéralement par la grande porte des centres jeunesse au nez et à la barbe de la DPJ qui, elle, s’en calice éperdument!!! «
Tu sais, heul’gros, c’est pas la DPJ qui décide de l’identité des pensionnaires des centres-jeunesse, ni du mode d’hébergement. C’est le juge qui décide que le jeune Han-Luc, 16 ans, doit être hébergé. C’est le juge qui décide de la durée de son hébergement. Et c’est le juge qui décide aussi si le tit-coune doit être hébergé dans une unité « ouverte » (avec droits de sortie) ou une unité fermée (portes avec serrure). La DPJ ne PEUT PAS mettre un tit-coune à la porte au motif qu’il dirige un réseau; par contre, elle peut le poursuivre en vertu de la loi sur la justice pénale des ados – autrefois connue sous le nom de « loi des jeunes délinquants ».
Le problème, par contre, c’est que le tit-coune va être acquitté, Une fois, 10fois, 100 fois… Pourquoi? Parce que le Code criminel est rédigé de telle façon que c’est impossible d’obtenir des condamnations.
C’est ce qu’avait compris la grosse Mourani que tu te plais à haïr, d’où son projet de Loi qui vise essentiellement à renverser le fardeau de la preuve et à forcer les pimps à PROUVER qu’ils ne sont pas des pimps…
Traduction: simpliste hier, simpliste aujourd’hui, simpliste demain. C’est toi, ça…
PS: les recruteurs dans les centres d’hébergement, c’est rarement les tit-gars… surtout qu’il arrive qu’ils ne cohabitent pas toujours dans les mêmes unités d’un même Centre. C’est les tites filles qui appâtent les recrues; je pourrais te donner quelques noms de recruteuses mais elles sont aujourd’hui « passé date ». Et là je parle de filles hébergées au Centre La Maison (Rouyn), ;a l’ÉTape (Val d’Or) ou de filles qui travaillaient dans un bar, ou au comptoir d’un fast food…
@ papitibi.
«C’est ce qu’avait compris la grosse Mourani que tu te plais à haïr, d’où son projet de Loi qui vise essentiellement à renverser le fardeau de la preuve et à forcer les pimps à PROUVER qu’ils ne sont pas des pimps…»
Et mort à la présomption d’innocence!!! Même Arthur et Fillion ne sont pas allés aussi loin à l’époque de l’Affaire Scorpion!!! Il faut dire qu’ils avaient Gillet à démolir en plus d’user d’une démagogie sans nom pour tenter d’associer L’Allier au réseau!!! L’Allier avait d’ailleurs réglé ses comptes avec Arthur sur cette affaire dans ce qui fut la dernière entrevue qu’il a accordé en novembre dernier!!!
Ceux qui recrutent dans les centres jeunesse ne sont pas des détenus de la DPJ, ce sont des anciens détenus qui ont été avalés par le système!!! C’est une roue qui tourne!!! Tu te fais détenir par la DPJ, tu as toutes tes chances de finir dans la prostitution et le proxénétisme!!! La DPJ s’en calice car c’est une mafia!!! Les recruteurs entrent dans les centres jeunesse comme dans un moulin pour faire leur «job» avec leur coat de cuir sur leur dos et ressortent après!!! C’est de même que ça se passe!!! Ils sont déjà perdus et bien hauts dans la hiérarchie du réseau qui les ont recruté à leur sortie du centre jeunesse!!! Ils ont passé leur enfance et leur adolescence à se faire droguer par la DPJ et rendus à l’âge adulte, ils recrutent, droguent et entraînent des jeunes filles enlevées par la DPJ dans leur enfer!!!
Aucun gouvernement n’aura les couilles suffisantes pour s’attaquer à cette roue qui tourne, ils sont tous amis et complices!!!
@Proulx 0h50
Ceux qui recrutent dans les centres jeunesse ne sont pas des détenus de la DPJ, ce sont des anciens détenus qui ont été avalés par le système!!! C’est une roue qui tourne!!! Tu te fais détenir par la DPJ, tu as toutes tes chances de finir dans la prostitution et le proxénétisme!!!
Mossieu a appris ça de la bouche d’André Arthur, je suppose? Certain(e)s des ami(es de ma fille¨ont fait l’objet d’ordonnances d’hébergement et certains d’entre eux sont devenus mes clients. D’autres étaient les enfants de certains amis à moi, et de tous ceux et celles dont j’ai continué pour ce motif à avoir des nouvelles bien au delà de leur 18e anniversaire, le seul « cas » problème est celui d’une jeune fille qui était très liée à la mienne et dont la mère monoparentale avait été une copine de mon ex. Celle-là, j’avais refusé de la représenter. Elle a mal tourné.
Tu ne sais vraiment pas de quoi tu parles. À moins, bien sûr, que tu sois
a) un avocrasse spécialisé (comme moi) en droit de la jeunesse, ce que tu n’es pas.
b) un intervenant des Centres Jeunesse, ce que tu n’es pas;
c) un ancien ado arraché à la garde de ses parents, soit parce que son papa l’a abusé sexuellement, soit parce que ses parents l’ont trop négligé, soit parce qu’il avait lui-même adopté un comportement « déviant »… ce dont, bien sûr, tu ne te vanteras pas, if ever. Bref, tu CROIS savoir. Mais tu sais rien.s
= = =
La DPJ s’en calice car c’est une mafia!!! Les recruteurs entrent dans les centres jeunesse comme dans un moulin pour faire leur «job» avec leur coat de cuir sur leur dos et ressortent après!!!
As-tu déjà essayé d’entrer dans un centre-jeunesse? Pour ma part, j’en ai fait l’expérience à Rouyn, à Val d’Or et à Longueuil. Je comprends qu’aujourd’hui il y a les cells, Facebook, Instagram et tutti quanti, mais dans le temps, moi qui venais rencontrer des clients et dont le visage était assez connu dans la bâtisse (à Rouyn), je devais sonner à la porte, m’annoncer, attendre qu’on vienne m’identifier, montrer ma carte de membre du Barreau et attendre sagement que quelqu’un vienne mechercher… même si je connaissais le chemin. Bien sûr, les moyens techno permettent aujourd’hui de communiquer avec un ado depuis l’extérieur, encore que…
Et toi, tu affirmes qu’on y entre comme dans un moulin. Wow! Tu peux préciser de quel établissement ou de quel poavillon tu parles, mon tit-coune?
Ce qui se produit, par contre, c’est que la plupart des ados hébergés dans un Centre sont autorisés à sortir les week-end pour aller voir leurs parents, ou pour aller au Collège ou à la Polyvalente; quand il y a « infiltration », c’est là et à ces moments-là que ça se passe. Cela dit, il est bien possible par ailleurs que l’ado Joséphine rencontre son copain Herménégilde – lui-même un PIMP – pendant ses sorties. Et il est bien possible que, à son retour dans son unité du Centre d’hébergement, la jolie Joséphine fasse du recrutement auprès de certaines filles de son unité.
Et non, la DPJ n’aime pas ce qui se passe à Laval. Et de un, ça permet à des trous de cul de chier leur marde sur le système. Te sens-tu visé, mon coco? Et de deux, et surtout en période de compressions budgétaires, une crise comme ce qui se passe actuellement à Laval, non, ça n’aide pas les gestionnaires.
Je le répète pour les imbéciles: les gangs de rues attendent les proies dans les points de chute (quais du métro, entrées des édicules du métro, fast food à la sortie des ponts et autre liens routiers susceptibles de débarquer des fugueuses sur le pouce. Quand j’allais voir ma fille avec ma blonde et que nous l’attendions au McDo où elle travaillait, souvent elle me demandait « T’as tu vu le gars avec tels pantalons ou telle casquette? C’est un pimp, il vient ramasser des filles, je le vois partir jamais avec la même! »
T’as tu des enfants, le gros? C’est vrai, tu dois encore te demander comment le papa les introduit dans la maman, toi.
aujour’hui et ça les
@ Proulx (Partie 2)
« Et mort à la présomption d’innocence!!! Même Arthur et Fillion ne sont pas allés aussi loin à l’époque de l’Affaire Scorpion!!!
= = =
Depuis quand tu défends les « avocrasses » de la défense et les criminels, toi? Un tout peti détail t’a échappé dans la Loi Mourani.
First, la poursuite va devoir démontrer que le dividu X vit avec une personne exploitée ou se trouve habituellement en sa compagnie. Ça, ça n’a pas changé.
Second, la poursuite va devoir faire la preuve du deuxième élément de l’infraction: Mamzelle Y est exploitée sexuellement, et X, lui, ne l’est pas.
Une fois que la poursuite aura fait la preuve de ces prémisses, là et alors il appartiendra désormais au dividu X de renverser la (nouvelle) présomption qu’il est, lui, X, le proxénète de Mamzelle Y.
Alors fais moi pas brailler avec ta soudaine conversion au droit des voleurs d’enfance que sont les PIMPS, toi qui continues de chier ta marde sur la DPJé
Tu hais la DPJ, tu hais Mourani et tu n’as aucun respect pour les femmes, ce qui t’amène à affirmer les pires obcénités. Ce sera quoi, ordure, ta prochaine insulte à l’endroit de Mourani? Que c’est une crisse d’islamo-fémi-faciste qui cherche par son projet de Loi à castrer les pauvres victimes de son complot?
Le même Proulx trouve le moyen de brailler sur le triste sort des proxénètes que la grosse Mourani souhaite priver de leur présomption d’innocence, mais il est le premier à exiger des Centres Jeunesse qu’ils enferment à double tour les jeunes qui y sont hébergés. Sans exception ni distinction.
Pourtant, ces jeunes-là ne sont pas des coupables puisqu’ils n’ont été accusés de rien. Rien que des jeunes que l’État cherche à protéger…
Le Proulx, il est libertarien. Il chie sur l’État liberticide mais il n’en exige pas moins que l’État prive les ados de leur liberté d’utiliser Facebook ou leur cellulaire, et il presse l’État de les priver de toute liberté.
Cherchez l’erreur…
@ papitibi.
«mais il est le premier à exiger des Centres Jeunesse qu’ils enferment à double tour les jeunes qui y sont hébergés»
Hein??? Non, c’est le contraire, ça les rend pires qu’ils étaient avant!!!
«Rien que des jeunes que l’État cherche à protéger…»
Depuis quand l’État «protège les enfants»???
«Depuis quand tu défends les « avocrasses » de la défense et les criminels, toi?»
La présomption d’innocence est ce qui fait que l’on vive dans un État de droit!!!
«Alors fais moi pas brailler avec ta soudaine conversion au droit des voleurs d’enfance que sont les PIMPS, toi qui continues de chier ta marde sur la DPJ»
La DPJ fait les pimps!!! Alors, qui est le danger entre ces deux-là??? Le pimp ou la machine qui a fait de lui un pimp???
«Et de un, ça permet à des trous de cul de chier leur marde sur le système.»
Ça permet plutôt aux gens qui savent de dénoncer le système tel qu’il est.
Au fait, tu aurais dû écouter «30 vies» la semaine dernière!!! Lesbienne Farouche a mis un réseau de prostitution juvénile dans «30 vies»!!!
@ Proulx 16:00
Depuis quand l’État «protège les enfants»???
Ça existait déjà « avant mon temps » mais je vais te citer quelques cas auxquels j’ai moi-même été mêlés.
a) le p’tit bonhomme de 4 ans qui dit au juge que son papa, des fois, il lui fait couler du pipi blanc dans les yeux…
b) ces enfants de 4, 5, 6 et 8 ans que la police a trouvés à 3 heures du matin et par un froid sous zéro, « en pieds de bas » – sans chaussures – au milieu d’une voie de circulation où la vitesse autorisée est de 70 km/h. Les parents? Bof… ils étaient absents pour cause de beuverie, de piquerie et de parties de fesses.
c) ce kid de 4 ans, qui léchait le sexe de sa maman pendant que son « beau-père » filmait, qui suçait la queue du chum de sa mère pendant qu’elle filmait l’éjaculation, ou qui introduisait des jouets en plastique dans le vagin de sa petite soeur… Il avait 3 ans quand ça s’est passé; quand il a été mon client, il avait 4 ans
d) ce père de famille qui a envoyé ses deux enfants à l’hôpital après les avoir frappés à coups de 2×4 alors qu’il hallucinait pour caue de consommation
etc
Tu crois vraiment que l’intervention de l’État nMa pas aidé ces enfants? Décidément, le mot « ordure » est trop faible pour te décrire.
= = =
La DPJ fait les pimps!!! Alors, qui est le danger entre ces deux-là??? Le pimp ou la machine qui a fait de lui un pimp???
La prostitution serait – à ce qu’on dit – le plus vieux métier du monde, et elle existait bien avant la création des États. Et bien avant la création des tous premiers organismes créés par un quelconque État dans le but de mettre certains enfants à l’abri de certains parents ou de certains adultes de leur entourage.
Le premier PIMP est apparu dès que deux putes ont commencé à se faire concurrence sur le même sentier, il y a quelques dizaines de milliers d’années; la DPJ n’existait pas encore. C’est la DPJ qui fait les pimps, tu dis? Crisse d’éoais!
= = =
La présomption d’innocence est ce qui fait que l’on vive dans un État de droit!!!
Ah bon? Je savais pas. Je dirais plutôt que ce qui fait que nous vivons dans un état de droit, c’est qu’on puisse mettre les enfants à l’abri de leurs parents… lorsque nécessaire. Et mettre la société à l’abri des pédos, des abuseurs d’enfants et de cette mafia de proxénètes qui suivent leur travailleuse du sexe pas à pas sans jamais être condamnés parce qu’ils menacent la fille de l’égorger si elle parle…
= = =
Lesbienne Farouche a mis un réseau de prostitution juvénile dans «30 vies»!!!
Je sais. Et je sais « un tit peu » comment ça marche; après tout, ma Ph.D de conjointe #2 a fait sa thèse de doctorat sur la prostitution et tout ce qui vient avec: réseaux, intimidation, trafic de chair fraiche, pimps, etc. À l’époque, c’est moi qui lui avais refilé les premiers noms et les premiers # tél sur sa liste de contacts… sans quoi elle aurait eu du mal à débuter ses recherches. Je connais aussi le contenu de son travail, pour avoir largement collaboré à la rédaction du texte final.
By the way, des deux petites putes il y a une grande Noire et une petite Blanche qui elle, croit que le pimp Noir de sa copine pourrait chercher à s’en débarrasser à Calgary, à Toronto ou peut-être dans une boite de bois. C’est rien qu’une « telénovella » mais Larouche et son psychologue de conjoints sont bien documentés. Sauf que le rôle de l’avocat joué par Paul Ahmarani comporte certaines invraisemblances… Quant au rôle de Pothier joué par Michel Charette – travailleur social, disons que j’en ai connu quelques dizaines comme ça dans la vraie vie…
Mais bien sûr, cé toué qui sé toutte. Pô moé, moé j’sais rien! Comme tu dis:
Ça permet plutôt aux gens qui savent de dénoncer le système tel qu’il est.
Ceux qui savent, mon Tit-Coune? Ou ceux qui croient savoir? Avec sa thès de doctorat drette dans le sujet, ma femme fait partie de ceux qui savent. Avec mes 15 ans de pratique intensive en droit de la jeunesse, je pense que je fais partie de ceux qui savent.
Continue d’écouter 30 vies. Continue de fréquenter la radio-poubelle. Et continue de chier ton ignorance et tes préjugés sur toutes les tribunes.
Je t’annonce que ton retour sur le présent blogue est reporté au 1 avril et non, c’est pas un pouésson.